Galatea logo
Galatea logobyInkitt logo
Obtenez l'Accès Illimité
Categories
Se connecter
  • Accueil
  • Categories
  • Listes
  • Se connecter
  • Obtenez l'Accès Illimité
  • Assistance
Galatea Logo
ListesAssistance
Werewolves
Mafia
Billionaires
Bully Romance
Slow Burn
Enemies to Lovers
Paranormal & Fantasy
Spicy
Sports
College
Second Chances
See All Categories
Rated 4.6 on the App Store
Conditions d'utilisationPolitique de confidentialitéImpressum
/images/icons/facebook.svg/images/icons/instagram.svg/images/icons/tiktok.svg
Cover image for Les Alphas de South Forest

Les Alphas de South Forest

Chapitre cinq

LEILANI

« Alpha Dane est à côté, si vous voulez le voir », m’informe une infirmière.

Je frappe à la porte de la chambre et j’attends qu’il me dise d’entrer. Je trouve un médecin assis sur le lit à côté d’Alpha Dane, qui recoud la blessure sur son genou.

Il a retiré ses vêtements et ne porte qu’un caleçon. Les coupures plus superficielles sur sa poitrine ont été fermées avec des points de suture papillon.

« Lei », Dane gémit mon nom alors que le médecin enfile à nouveau l’aiguille dans sa peau.

Je m’approche de lui et glisse ma main dans la sienne, et je ressens la même bouffée de chaleur qu’avec Jarren.

« Vous êtes sûr de ne pas pouvoir me donner d’autres médicaments, docteur ? » grogne Dane, qui me serre fort la main.

« Je t’en ai donné assez pour assommer un grand cheval, Alpha, je suis surprise que tu sois encore lucide », marmonne-t-elle, irritée qu’il interrompe son travail.

« Est-ce que Jarren va bien ? » demande Dane et je le mets au courant de l’opération qu’il doit subir.

Il acquiesce et grimace à nouveau lorsque le médecin resserre les points de suture et fait un nœud avec le fil.

« Voilà, vous devriez vous reposer maintenant, les médicaments vont bientôt faire effet », le médecin se lève et je l’entends marmonner « avec un peu de chance » avant qu’elle ne nous laisse seuls.

Je prends le tabouret qu’elle utilisait et m’assieds dessus, pour être face à lui.

« J’espère que ton comportement au chevet des malades est meilleur que le sien », dit Dane avec amertume, avant de regarder la porte et l’infirmière.

« Vous avez réussi ? » lui demandé-je. Et, Dane sourit.

« Complètement. Ils étaient nombreux, mais ils ne sont plus là », répond-il.

« Deux d’entre eux ont attrapé leurs armes avant que nous puissions les tuer, et ont commencé à tirer plus vite qu’un clignement d’yeux. Jarren a encaissé la plupart des coups, mais l’un d’eux m’a touché au genou. »

Il grogne et se déplace dans le lit. « Je n’avais pas conscience qu’un genou était si important pour marcher, et qu’ils pouvaient se plier comme une chaise de jardin. C’était super embarrassant », grogne-t-il, et je ne peux m’empêcher de rire.

Il me fusille du regard pour avoir ri de son malheur. « J’ai quand même réussi à en abattre quatre en restant au sol », se vante-t-il, et je lève les yeux au ciel.

« Bien joué », chuchoté-je, avant de réaliser que nous nous tenons toujours la main.

« Je pense que ces médicaments vont bientôt m’assommer, petite souris. » Ses yeux se ferment brièvement avant de se rouvrir. Il me fixe, avec ses yeux d’un orange intense.

« Reste avec moi, je veux que tu sois là quand je me réveillerai », ordonne-t-il.

J’ai envie de lever les yeux au ciel. Il est sous les effets des médicaments et continue à me donner des ordres.

Il secoue la tête et je réponds : « Oui, Alpha. »

« Dane, appelle-moi Dane », insiste-t-il, et je souris.

« Très bien, Dane », rétorqué-je, et ses yeux s’assombrissent.

Sa main se resserre autour de la mienne et je panique à l’idée qu’il arrive quelque chose.

Est-ce qu’il a mal ?

« Répète ça », grogne-t-il, et je fronce les sourcils, confuse.

« Quoi ? » lui demandé-je, avant de réaliser. Mes joues rougissent, mais je fais ce qu’il demande. « Dane. »

Au son de son nom sur mes lèvres, il gémit bruyamment. Et cette fois, pour quelque chose qui n’est définitivement pas de la douleur.

Je baisse les yeux et ils s’écarquillent d’horreur lorsque je vois une très grande tente se former dans son caleçon.

Sainte mère de la Déesse de la Lune, on dirait un concombre entier.

« Punaise, Dane, tu ne dois pas te sentir trop mal », marmonné-je, les joues roses.

Il glousse et me sourit. « C’est ta faute, petite compagne, c’est l’effet que tu me fais. »

« Je devrais peut-être y aller, tu as besoin de te reposer et… de te calmer », commenté-je, les yeux rivés sur son érection.

Je commence à me lever du tabouret, mais la main de Dane se referme sur la mienne. D’une certaine manière, il est assez fort pour me rasseoir sur le tabouret.

« Non. Reste. Je t’ai dit de rester », grogne-t-il, mais ses yeux s’adoucissent quand il voit que je fronce les sourcils. « Reste avec moi », dit-il, plus doucement, et je hoche la tête.

Ses yeux se ferment et son corps se détend, les médicaments font leur effet. « J’ai hâte d’être guéri, petite souris », marmonne-t-il, les yeux toujours fermés.

« Je vais te baiser si fort que tu n’essaieras plus jamais de me quitter. »

J’entends à peine les mots qu’il marmonne, mais le désir et la colère m’envahissent quand je comprends sa menace.

La plupart des gens délirent et disent des choses bizarres sous les effets des médicaments. Mais pas mon compagnon, non, ça devient une bête de sexe en rut.

Je retire ma main de la sienne, maintenant molle, et croise mes bras sur ma poitrine. Je le regarde.

C’est un effort inutile, puisqu’il est assommé et qu’il n’en a aucune idée, mais je me sens mieux.

Des mots si crus !

Ne vous méprenez pas, je les aime bien, et, qu’un homme aussi sexy que lui me baise, ça me ferait vraiment plaisir.

***

Je n’ai pas de téléphone ni de livres sur moi. Alors, je regarde dans la pièce, pour trouver de quoi me divertir. Dieu seul sait combien de temps il va rester endormi.

Je passe la tête dans le couloir, trouve un infirmier et lui demande de m’apporter quelque chose pour nettoyer mon compagnon.

Il revient quelques minutes plus tard avec une bassine d’eau chaude, un chiffon propre et des lingettes antiseptiques. Je pose tout et commence à travailler sur mon compagnon.

Je profite de sa peau ferme et bronzée pendant que je commence à nettoyer son sang et celui des chasseurs, qui a séché, sur ses bras.

Je passe mes doigts sur les tatouages, qui recouvrent ses bras et ses épaules. Ils doivent continuer sur son dos, mais ça, c’est pour un autre jour.

Autour de son bras gauche se trouve une bande de cuir noire. Elle est tendue autour de son énorme biceps. Quand nous sommes plus jeunes, on nous enseigne les différentes régions et les meutes que l’on trouve dans chacune d’elles.

La meute de mes parents est proche de la côte, ce sur quoi mon père a insisté parce qu’il est hawaïen, d’où mon nom et celui de mon frère. Notre territoire est proche des midlands, et notre climat est tempéré.

Mes compagnons viennent de la meute de South Forest. Les meutes du Sud se distinguent les unes des autres par leur odeur, mais aussi par des bandes de cuir qu’elles enroulent autour de leur biceps.

Chaque meute a une couleur différente, c’est pour ça que la sienne est noire.

Dans le Sud, le temps est beaucoup plus chaud. La plupart des meutes ne portent que des shorts, et des petits hauts pour les femmes. Beaucoup d’hommes renoncent aux hauts et ne portent que la bande de cuir sur le haut du corps.

Mes compagnons étaient habillés ici, à cause du climat plus frais, mais aussi par respect pour nos différentes traditions.

Les meutes du Nord sont extrêmement conservatrices. Elles couvrent la plupart de leurs corps.

Je passe à la poitrine de mon compagnon. Je lave méticuleusement le sang de sa peau, puis je passe une lingette antiseptique sur chaque accroc et coupure.

Avec le système immunitaire d’un métamorphe, il est peu probable que ça s’infecte, mais ça ne peut pas faire de mal.

Je descends plus bas et nettoie ses cuisses, et j’évite soigneusement l’énorme entaille, recousue sur son genou.

Je suis choquée de voir que son érection est de retour, coincée dans son caleçon gris. On peut tout voir à travers. Je veux dire.tout.

Pendant un instant, je me dis que son caleçon gris laisse si peu de place à l’imagination que je pourrais dessiner exactement ce à quoi il ressemble, dans mon carnet de croquis.

Comment diable peut-il être dur en ce moment ?

Je lève les yeux pour voir son visage et il est toujours totalement dans les vapes. Ses cils sombres reposent sur ses joues pendant qu’il dort paisiblement.

Je baisse les yeux vers sa bite, et je me sens salement immorale, mais incapable de détourner le regard.

J’ai l’étrange envie de la toucher, peut-être de la caresser à travers le tissu, mais je me rappelle rapidement que, sans son consentement, ce serait une agression.

Comment me sentirais-je si je me réveillais et qu’il me touchait alors que j’étais dans les vapes ?

Ouais, pense à ça, Lani.

Je me gronde et garde ma main fermement agrippée au tissu. Je jette un dernier coup d’œil à sa bite, et je crie de surprise lorsqu’elle tressaute sous le tissu, comme si elle savait que je la regarde.

Comme si elle me faisait signe. Mon regard revient sur le visage de Dane, mais il dort toujours aussi profondément.

Reprends-toi.

Je finis rapidement de le nettoyer et je me rassieds. L’infirmière vient chercher la bassine et le chiffon, et je suis soulagée que l’érection de Dane ait diminué. Je ne veux pas que quelqu’un d’autre voie ça.

« Mon frère est là ? » demandé-je à l’infirmier, qui m’informe qu’Akamai est de retour à la meute, et qu’il fait le ménage. Je demande à l’infirmier s’il peut faire savoir à mon frère qu’il faut qu’il vienne dès qu’il le peut.

Je passe mes mains dans les mèches argentées des cheveux de Dane quand Akamai entre. Il a pris une douche et s’est changé. Il a l’air beaucoup plus présentable.

Je lui demande d’apporter des vêtements propres pour mes compagnons et lui confirme que les Alphas sont mes compagnons.

Il m’explique que lui et mes parents le savaient déjà, les Alphas leur avaient dit avant de partir sur le terrain.

Akamai m’apporte les vêtements propres et mon téléphone et j’appelle Damon pour tout lui raconter, tout.

Mes parents viennent me rendre visite à un moment donné. Je mets Dane sous la couverture, pour qu’ils ne voient pas mon compagnon à moitié nu.

Ils me demandent comment je me sens maintenant que j’ai rencontré mes compagnons, et que je sais qu’ils sont deux. Ils me demandent si je suis d’accord pour retourner avec eux dans leur meute.

Je suis heureuse d’apprendre que mes compagnons ont demandé la permission à mes parents, pour me ramener chez eux.

« Ce sont des hommes bons, Lani, ils ont sauvé mes guerriers et ont encaissé ces tirs », dit mon père d’un ton assuré. « Ils prendront bien soin de toi, si ce n’est pas le cas, tu sais où tu peux aller. »

Il se sent ému à l’idée que sa petite fille quitte bientôt sa meute.

« Je sais, papa. » Je ris, mais je sais qu’il n’y aura pas de problème avec Dane et Jarren.

Ils vont être autoritaires, et je sens déjà que nous avons quelques combats devant nous, mais je sais qu’ils ne lèveront pas la main sur moi.

***

Je reste aux côtés de Dane, comme il l’a demandé, et j’attends des nouvelles de Jarren. Après quatre heures d’opération, un médecin m’informe qu’ils ont réussi à retirer toutes les balles et à refermer ses blessures.

« Il est toujours sous sédatif, il se réveillera probablement dans quelques heures », me dit le médecin.

Je dois mendier un peu et tout déplacer, mais je réussis à convaincre les infirmières de déplacer le lit de Jarren jusqu’à la chambre avec Dane et moi.

Ma position, mais aussi mon insistance à propos du fait qu’ils guériront plus vite si nous sommes tous les trois ensemble, a convaincu les infirmières.

Je m’assieds entre mes compagnons, et les regarde l’un après l’autre. Ils sont beaux et dorment profondément.

C’est une surprise, c’est sûr, mais, quand je les regarde, je suis si reconnaissante d’être la chanceuse qui a deux compagnons.

Laissée seule avec mes compagnons et mes pensées, ça commence à devenir plus… improbable.

Deux compagnons… deux bites… deux trous ?

Mes joues deviennent rouges comme la braise en pensant à ce à quoi ressemblera notre accouplement.

Est-ce qu’ils m’auront tous les deux en même temps ?

J’ai fait l’amour une fois, il y a longtemps, pour me débarrasser de la carte V qui nous accablait tous à l’école à l’époque.

C’était impulsif et ce n’est pas le moment dont je suis la plus fière, mais je l’ai perdue au profit d’un gentil garçon que je fréquentais à l’époque.

Nous avons pris notre temps l’un avec l’autre et nous avons beaucoup appris. Et, même si je ne suis pas vraiment préparée à ce que ça pourrait vouloir dire que d’avoir deux compagnons, je me sens plus prête que si j’étais vierge.

J’attends qu’ils se réveillent. Je joue sur mon téléphone et lis quelques livres que Damon m’apporte. Je ne m’absente que quelquefois, pour aller aux toilettes.

Je prends mon repas sur un plateau, et j’espère secrètement que l’odeur de la nourriture pourrait les réveiller, mais ce n’est pas le cas.

La nuit tombe. Je me lave les dents, enlève mon maquillage et regarde leurs lits, mélancolique. Le tabouret n’est pas si confortable après des heures passées dessus.

Jarren se remet encore de son opération, mais après coup d’œil au genou de Dane, je vois que la peau cicatrise déjà sous les points de suture.

Je me sens un peu coupable, mais pas assez pour m’arrêter. Alors je grimpe sur le lit et me blottis contre lui. En quelques instants, je m’endors au son de leur respiration régulière.

Continue to the next chapter of Les Alphas de South Forest

Découvrir Galatea

Le Mariage de Ma SoeurSérie Ever : Mon Amour ÉternelRencontre avec un AlphaPossédée par les AlphasLa Série du Roi Loup-Garou

Dernières publications

Spin-off Mason : ImpulsionLes Esprits de NoëlNuit avec un vampireSortilèges et tentationsToc, toc, le loup