Piéger Quincy 2 : L'Ascension des Chasseurs

Le doux oreiller sous ma tête est un vrai bonheur alors que j'émerge doucement d'un profond sommeil. Une caresse légère comme une plume me fait sourire.

J'étire mes bras au-dessus de ma tête et entrouvre un œil. J'aperçois la chevelure dorée de Caspian qui glisse de mon épaule à mon bras. Je suis encore dans les vapes quand Caspian dépose des baisers sur ma poitrine nue.

Sa bouche joue avec mon téton, me procurant une sensation délicieuse. Sa main se faufile sous la couverture, effleurant tendrement l'intérieur de ma cuisse.

Je passe paresseusement mes doigts dans les cheveux soyeux de Caspian. Il continue sa descente le long de mon ventre vers mon entrejambe.

« Bonjour à toi aussi, Votre Altesse », dis-je d'une voix endormie, lui adressant un sourire. Ses yeux verts brillent intensément dans la lumière du soleil. L'amour et le bonheur que j'y lis me remplissent de joie et de désir.

« Moya printsessa », murmure-t-il contre ma peau chaude. « Je vais te faire voir des étoiles. »

Ses yeux pétillent de malice alors qu'il sourit et s'installe entre mes jambes. Je voudrais dire quelque chose de spirituel, mais je perds mes moyens quand sa langue effleure mon intimité humide.

Caspian lèche et suce mon point sensible comme s'il dégustait un met délicat. Il s'y applique avec talent, me faisant gémir de plaisir. Mon corps frissonne d'excitation, surtout lorsqu'il glisse ses doigts en moi.

« Tu as un goût divin, mon amour. » Il souffle sur mon sexe avant de se redresser. Il me regarde onduler et gémir tandis que ses doigts s'activent habilement en moi.

Sa main accélère le rythme, me faisant ressentir des vagues de plaisir. Sa bouche experte se joint à nouveau à la danse, me laissant haletante.

Je plane de bonheur pendant qu'il me caresse amoureusement. Ses attentions sont pleines de tendresse, m'amenant vers l'extase. Mon cœur s'emballe et ma respiration s'accélère lorsque j'atteins l'orgasme. Je crie le nom de Caspian et hurle de plaisir alors que je jouis intensément.

Caspian m'entoure de son bras et s'allonge sur le côté. Il sourit avec satisfaction en observant mon visage. Je peux voir qu'il est comblé lui aussi.

« Pas mal pour un vieux lycan », je le taquine en lui souriant. Il hausse un sourcil, ses cheveux dorés retombant sur ses yeux brillants.

« Je vais te montrer ce qu'un vieux lycan peut encore faire », dit-il d'une voix grave, mais avant qu'il ne puisse agir, je le pousse sur le dos. Rapidement, je m'assieds à califourchon sur lui.

« Ou alors, je vais te montrer ce que les jeunes lycans aiment de nos jours. » Je lui fais un clin d'œil coquin, posant mes mains sur son torse musclé et nu.

« Les jeunes lycans, hein ? »

Il essaie d'attraper mes hanches pour reprendre le dessus, mais je l'en empêche. C'est à mon tour de jouer maintenant.

Je saisis ses poignets avant que ses mains ne m'atteignent et les maintiens au-dessus de sa tête. Il est tellement surpris qu'il ne résiste pas, mais il se reprend vite.

« Intéressant changement, printsessa », dit-il d'une voix basse, me regardant d'une manière qui m'excite.

« Comment ça fait d'être dans une position différente, Votre Altesse ? » Je hausse les sourcils d'un air joueur. J'adore cette sensation de contrôle sur lui.

« Parfait », murmure-t-il, l'air de me défier. Il apprécie ce jeu autant que moi.

« Que vais-je faire de toi ? » Je soupire de façon théâtrale, faisant mine de réfléchir.

« Aime-moi, nourris-moi, ne me quitte jamais, ma reine », chantonne-t-il en souriant, et j'éclate de rire.

« À vos ordres. »

Je l'embrasse passionnément, lui montrant à quel point je le désire. Mes seins effleurent son torse. Mes tétons durcis et sensibles me procurent une sensation exquise.

Je ne m'arrête de l'embrasser que lorsque j'ai besoin de reprendre mon souffle. Je halète tandis que mes mains parcourent les bras de Caspian et que je commence à embrasser son cou. Je ne le retiens plus, mais il semble apprécier ce que je fais et ne cherche pas à m'arrêter.

Je lèche sa peau délicieuse autour de sa clavicule et descends plus bas. Je peux sentir son sexe dur pressé contre ma jambe. Rien que d'y penser me fait bouillir de désir.

J'avais prévu d'y aller doucement et de le taquiner, mais je suis trop impatiente maintenant. J'ai besoin de le sentir en moi plus que tout au monde.

Lentement, je guide son sexe à mon entrée, plongeant mon regard dans celui de Caspian. Il m'observe attentivement, ses magnifiques yeux verts emplis de désir sauvage et possessif.

Je gémis bruyamment lorsqu'il me pénètre. La sensation est divine alors qu'il me remplit complètement.

Ma vision se brouille de plaisir et les mains de Caspian agrippent fermement mes hanches. J'adore la façon dont il me tient, agissant toujours comme si j'étais sienne alors qu'aucun autre homme ne pourrait me toucher ainsi.

Il guide mes mouvements de haut en bas, d'abord lentement avant que nous n'accélérions tous les deux.

« Oh, Caspian », je gémis son nom, en voulant toujours plus. Je veux tout.

Je fais onduler mes hanches contre lui en cercles, nous faisant haleter tous les deux. Je baisse les yeux pour voir son visage extatique. Ses gémissements m'excitent davantage alors qu'il me laisse prendre le contrôle.

Mes mains se posent sur son torse puissant, s'enfonçant dans sa peau douce alors que je sens l'orgasme monter à nouveau. Je peux sentir son corps se tendre alors qu'il est sur le point de jouir. Je souris intérieurement, heureuse d'être la seule à pouvoir lui procurer un tel plaisir.

Comme s'il lisait dans mes pensées, il agrippe à nouveau mes hanches et s'enfonce plus profondément en moi.

Nous gémissons bruyamment tous les deux en atteignant l'extase, et bientôt je m'effondre sur mon homme, comblée mais épuisée.

Je me blottis contre Caspian, passant ma jambe par-dessus lui et posant ma tête sur son torse. Mon esprit est vide, uniquement concentré sur sa respiration régulière.

Savourant sa proximité, je dessine distraitement de petits cercles autour de son téton du bout des doigts, sentant sa main caresser doucement ma hanche de haut en bas.

Je lève les yeux vers Caspian et lui offre mon plus beau sourire. Il se penche et m'embrasse sur le front, puis sur le nez, et enfin sur les lèvres. J'aime tellement cet homme.

« Qu'allons-nous faire aujourd'hui ? » je demande une fois nos baisers terminés.

Caspian émet un grognement de protestation, mais nous savons tous les deux que s'il ne tenait qu'à lui, nous ne quitterions jamais le lit. Pas que je m'en plaindrais.

« Je te l'ai déjà dit », dit-il, sa main descendant le long de mon dos jusqu'à mes fesses. « La mission du jour était de te faire crier. Maintenant que c'est fait, il ne nous reste plus qu'à rester au lit et nous préparer pour la prochaine fois. »

« La prochaine fois ? » Je lui lance un regard et il hoche fermement la tête.

« Bien sûr ! Une fois ne suffit jamais, en réalité, ce n'était que le début. »

Je pousse un cri quand il me plaque soudainement sous lui. Son corps imposant me presse contre le matelas et je ne peux plus bouger.

« Caspian, non ! » Je crie à moitié, je ris à moitié, incapable de me dégager. Mes mains poussent contre ses épaules, mais c'est comme essayer de déplacer un mur. Il ne remarque probablement même pas mes efforts malgré ma propre force de lycan.

« Caspian, arrête ! » Je proteste quand il me lèche l'oreille. Il trouve le point sensible qui me fait fondre. Je gémis à nouveau alors que sa langue parcourt mon cou.

Peut-être qu'une autre fois n'est pas une si mauvaise idée après tout ?

Alors, j'essaie une autre tactique. Je reste immobile, l'ignorant jusqu'à ce qu'il remarque que je n'ai pas bougé contre lui depuis une minute. Ses sourcils se froncent légèrement, et son expression passe de la satisfaction à une moue faussement triste.

« Tu n'es pas drôle, Quincy Romanov », soupire-t-il de façon théâtrale, roulant de son côté du lit.

« Pardon ? » Je hausse un sourcil, me redressant. « Je suis la personne la plus amusante que tu connaisses. Je suis la personne la plus amusante que tu aies jamais rencontrée ! »

Je m'étire et regarde par la fenêtre. Je peux voir le soleil briller et de gros nuages blancs flotter dans le ciel.

« J'ai envie de sortir et de profiter de la journée. Faire du shopping ou du lèche-vitrine serait sympa ! »

« Ennuyeux », bâille Caspian, mettant ses grands bras derrière sa tête. Il m'observe attentivement tandis que je me lève et choisis une robe dans l'armoire.

« Est-ce que ça aussi c'est ennuyeux ? » je demande innocemment, sortant la robe la plus révélatrice que je possède. Ses yeux s'écarquillent quand je la plaque contre mon corps. La robe couvre à peine mes sous-vêtements.

« Tu veux que je crève les yeux des gens aujourd'hui, moya printsessa ? » dit-il d'une voix grave, se levant rapidement. Avant que je ne puisse réagir, il est devant moi, regardant la robe comme s'il voulait la brûler. « Parce que c'est exactement ce que je ferai si quelqu'un te voit porter ça ! »

Je lève les yeux au ciel, cachant la robe pour qu'il ne la détruise pas, et opte plutôt pour un haut et un short. Caspian m'examine un instant, mais ne voyant rien de dangereux dans ma tenue, il commence à s'habiller lui aussi.

Je l'observe discrètement alors qu'il enfile son t-shirt blanc par-dessus sa tête. Ses muscles roulent sous sa peau, et le tissu moule étroitement son torse. Mon dieu grec est magnifique, et je ne peux détacher mon regard de lui.

Mon estomac gronde bruyamment, me ramenant à la réalité. On dirait qu'il est très mécontent de ma lenteur. J'ai hâte de prendre le petit-déjeuner avec notre meute. L'exercice matinal avec Caspian a consommé plus d'énergie qu'un entraînement de guerrier.

Je ne peux m'empêcher de sourire en repensant à nos ébats passionnés. On dirait que nous ne cessons de nous améliorer.

Me regardant dans le miroir, je décide de me brosser rapidement les cheveux avant de sortir saluer tout le monde. Penny se moquerait certainement de ma tignasse si elle me voyait ainsi.

Au moment où je passe la brosse dans un petit nœud, le sol tremble sous mes pieds et je manque de tomber. Je m'agrippe rapidement à la porte de l'armoire pour garder l'équilibre, sentant mon cœur bondir dans ma gorge.

Je me tourne vers Caspian, qui court déjà vers moi. Son instinct protecteur se manifeste immédiatement. Il me saisit par la taille et me soulève sans effort tandis qu'il se dirige rapidement vers les portes-fenêtres et ouvre les rideaux.