Talia commença à paniquer et à se tortiller, et Axel la lâcha tandis qu'elle haletait.
"Pourquoi, ma douce ? Je sais que tu t'es habillée juste pour moi," dit-il, alors que sa main glissait le long de sa cuisse, son souffle chaud sur son cou.
"Non, je ne l'ai pas fait pour toi, espèce de merde psychotique !"
Soudain, sa main fit le tour de son cou, se rapprochant de sa gorge. "Qu'est-ce que tu as dit, salope ?"
"Rien", a-t-elle dit, se tortillant et effrayée, alors que sa main se rapprochait de sa gorge.
"Bonne fille", répondit-il.
Elle n'avait toujours rien dit, ravalant une boule dans sa gorge. Elle décida de prendre une autre voie.
"Sophie ne va-t-elle pas être furieuse que tu sois là ?" balbutia-t-elle.
"Ne parlons pas d'elle maintenant, ma belle Talia. Je suis ici juste pour toi ce soir."
Son cœur commença à battre la chamade quand elle sentit son érection sur elle, et elle réalisa qu'il ne portait pas de chemise. Qu'est-ce qui allait se passer ?
Elle n'avait jamais fait l'amour auparavant, elle était vierge, et ce n'était pas censé se passer comme ça. Ce n'est pas comme ça qu'elle imaginait sa première fois. Où étaient les roses, les bougies, le champagne ?
De qui se moquait-elle ? Comment pouvait-elle refuser le patron de la mafia, après tout ?
"A quoi penses-tu ?" lui demanda-t-il, alors que ses lèvres descendaient le long de son cou et qu'il suçait sa clavicule. Elle était trop figée pour répondre car ses mots ne s’enregistraient pas dans sa tête.
Était-elle vraiment ici ou était-elle dans un cauchemar dont elle ne pouvait pas se réveiller ?
"Détends-toi, Talia. Toi et moi, allons nous amuser ce soir, je veux dire, nous amuser sérieusement."
Quand sa main glissa de sa taille à sa poitrine, il commença à la frotter. Son esprit se libéra et elle recommença à se débattre.
"Non, je ne peux pas faire ça Axel, pas comme ça."
Axel s'arrêta finalement et il baissa les yeux vers elle. "Pourquoi ? Est-ce à cause de London ?"
"Non, ça ne l'est pas", répondit-elle calmement.
"Alors pourquoi tu te refuses à moi, Talia ? Donne-moi une bonne raison pour que je comprenne, car moi, je n'en ai aucune. Tu m'appartiens, tu entends ça ! MOI ! C'est moi qui t'ai trouvée et tu es à moi."
"Je ne veux pas, Axel, j' appartiens à moi même. Je ne suis pas une possession que l'on peut garder ou utiliser n'importe quand."
Il eut un rire cynique. "Oh, mais tu es à moi, Talia", dit-il en commençant à sucer le lobe de son oreille.
Que se passait-il avec lui ce soir ? Il avait déjà Sophie et pour quelle raison, était-il juste, avide et possessif ? Il s'est soudainement arrêté et elle expira soulagée.
" Demain, je vais t'affecter à un nouveau travail, tu observeras une de mes meilleures filles, Marize. Et je m'attends à ce que tu comprennes vite. Tu as prouvé que tu pouvais être un sacré spectacle, non ?"
"De quel travail parlez-vous ?", demanda-t-elle, n'appréciant pas le ton de sa voix.
"Ne t'inquiète pas, Talia, tu apprendras vite, et je t'utiliserai à mon avantage", dit-il tandis que sa main caressait sa cuisse.
La vie pourrait-elle être pire que ça ? "Est-ce que Sophie fait ça ?"
"Hmm, oui, parfois elle le fait, mais à présent, elle s'assoit et regarde avec moi depuis la pièce voisine. Pourquoi tu demandes ça ?"
"Pour rien", répondit-elle. Soudain, le lit bougea alors qu'il se levait.
"Tu ferais mieux d'être prête pour demain." Sur ces mots, il partit.
