
Prise par la Mafia (fanfiction)
« Bonjour, bella mia ».
Il a porté le lobe de mon oreille à sa bouche. C'était incroyable, mais je ne voulais pas lui donner satisfaction, alors j'ai gardé les yeux fermés.
« Je sais que tu es réveillée, Freya », a-t-il embrassé mon cou. « Tu ne vas pas ouvrir les yeux ? Ok, jouons... »
J'ai senti qu'il se déplaçait pour être sur moi. J'ai instinctivement écarté un peu les jambes pour que le mafieux le plus dangereux du pays puisse glisser son corps entre elles.
Lorsque Freya se réveille dans une villa italienne à côté d'un superbe inconnu, elle n'a aucune idée de la façon dont elle est arrivée là. Alors qu'elle examine le mystérieux dieu grec de l'homme à côté d'elle, elle essaie de se souvenir... était-il un innocent coup d'un soir ? Ou quelque chose d'autre ?
Réédition de 'Kidnapped By My Mate' par Galatea.
Classification par âge : 18+
Chapitre 1.
« Cette histoire est une fanfiction approuvée par l'auteur et une réinvention du roman Kidnapped By My Mate. »
FREYA
J'ai regardé l'homme de l'autre côté du bar. Si seulement j'avais fait un effort pour m'habiller avant de prendre l'avion pour Naples.
Lorsqu'il est passé près de moi pour rejoindre sa place, son parfum m'a enveloppée. Une odeur virile et étrangement familière.
J'ai ressenti comme un déclic dans tout mon corps. Comme si je venais de trouver des réponses que je cherchais depuis longtemps.
Depuis, je ne pouvais plus détacher mon regard de lui.
J'ai avalé une gorgée de mon cocktail corsé. Il fallait que je me calme. L'avion me stressait toujours autant.
Mes yeux sont retournés vers l'homme, plongé dans son téléphone.
Il était vraiment séduisant... Sa carrure imposante semblait à l'étroit dans son petit siège.
Sa chemise noire et son jean moulaient ses muscles saillants. Il devait passer pas mal de temps à la salle. Cheveux bruns, yeux vert foncé, mâchoire carrée.
Ses lèvres pulpeuses m'ont fait me pencher en avant sans réfléchir. J'imaginais l'embrasser. Je rêvais de ce qui pourrait se passer si j'osais lui parler.
Je me suis laissée aller à rêvasser...
« Comment vous appelez-vous ? » lui demanderais-je depuis l'autre bout du bar.
Il me sourirait et viendrait s'asseoir à côté de moi.
Puis il se pencherait pour me murmurer son nom à l'oreille, ses lèvres effleurant mon lobe.
« Rejoins-moi aux toilettes », lui lancerais-je avec un clin d'œil avant de m'éclipser.
Je sentirais son regard me suivre tandis que je m'éloignerais.
Quelques instants plus tard, il entrerait dans les toilettes, l'air très intéressé.
Il plaquerait son corps contre le mien, me coupant presque le souffle.
Il me pousserait contre le lavabo, embrassant mon cou, mes jambes autour de lui.
« Don », un homme s'est approché de lui. « C'est l'heure d'embarquer. »
Drôle de façon de s'adresser à quelqu'un, ai-je pensé en finissant mon verre.
Avant de se lever, le bel inconnu m'a jeté un dernier regard, avec un sourire espiègle, comme s'il lisait dans mes pensées.
« Dernier appel pour le vol Italia Air 2497 à destination de Naples », a annoncé une voix forte.
« Mince alors », j'ai regardé l'heure. J'étais à la bourre.
J'ai fait signe à la barmaid. « L'addition s'il vous plaît ? »
« Pas de souci ma belle », a-t-elle dit. « Le monsieur là-bas a déjà réglé. »
Bizarre... Il a payé mon verre mais ne m'a pas adressé la parole.
J'ai essayé de chasser l'inconnu de mes pensées en me dirigeant vers la porte d'embarquement avec mes bagages. Malgré mes efforts, je n'arrivais pas à me détendre.
Je détestais vraiment prendre l'avion.
Et un vol de onze heures pour Naples n'était pas l'idéal la veille de Noël. Mais ma mère avait insisté pour que je passe les fêtes avec elle et son mari.
Je savais qu'elle ne m'avait invitée que par culpabilité.
Je n'avais pas revu ma mère depuis mes six ans, quand elle nous avait quittés pour son nouveau mari, laissant mon père malade s'occuper seul de moi.
Dans l'avion, mes mains tremblaient.
Arrivée à ma place au fond de l'appareil, j'ai regardé l'homme à côté duquel j'allais passer onze heures. Il a détaillé mon corps, s'attardant sur ma poitrine avant de croiser mon regard.
Il a souri. « Eh bien, bonjour. »
Super. Je vais passer onze heures à côté d'un type louche.
« Salut », ai-je dit doucement.
Ignorant l'homme louche, j'ai soulevé mon sac pour le ranger dans le compartiment au-dessus des sièges.
J'avais presque réussi à le caser quand j'ai senti le même parfum agréable du bar, faisant frissonner mon corps.
Puis j'ai senti des mains sur ma taille, touchant la peau de mon ventre là où mon t-shirt s'était relevé.
Les mains m'ont serrée plus fort, et j'ai ressenti des étincelles dans tout mon corps. J'ai tourné la tête pour voir qui me touchait et mes yeux se sont écarquillés quand je l'ai vu.
C'était l'homme du bar.
Il me regardait intensément, et je me suis redressée. Je l'ai vu observer ma réaction.
J'aurais probablement dû le gifler, mais au lieu de ça, j'ai fermé les yeux et savouré ses bras autour de moi tandis qu'une vague de plaisir parcourait mon corps. Je ne savais pas qu'il était possible de ressentir un tel bien-être.
J'ai senti sa tête bouger alors qu'il enfouissait son visage dans mon cou. J'ai incliné la tête pour lui laisser plus d'espace, et il a émis un son satisfait.
Puis j'ai senti ses lèvres à la jonction de mon cou et de mon épaule. Mes genoux ont faibli, puis tout mon corps s'est engourdi tandis que je laissais échapper un doux soupir. Il a souri contre mon cou, riant et me soutenant alors que je m'appuyais sur lui pour ne pas tomber.
Je me sentais aux anges.
Quelqu'un s'est raclé la gorge et j'ai repris mes esprits. J'ai poussé un petit cri et j'ai essayé de m'écarter, me rappelant soudain où j'étais.
J'ai entendu ma valise glisser vers moi et je me suis rapidement baissée, m'attendant à ce qu'elle me tombe sur la tête.
Mais rien ne s'est passé, et j'ai entendu à la place : « Attention, bella mia. »
Il m'a souri et m'a fait un clin d'œil avant de pousser mon sac dans le compartiment et de le fermer. Gardant sa main dans mon dos, il s'est tourné vers la femme derrière lui qui essayait d'attirer notre attention. La femme avait l'air surprise et s'est à nouveau raclé la gorge.
« Désolée, j'ai juste besoin d'accéder à mon siège, et vous bloquez le passage. Je ne voulais pas interrompre vos retrouvailles. Vous ne vous êtes visiblement pas vus depuis longtemps », a-t-elle dit avec un sourire aimable.
Voulant rectifier, j'ai ouvert la bouche pour dire que nous ne nous étions en fait jamais rencontrés auparavant, mais l'homme qui me tenait a pris la parole en premier.
« Nous étions juste en train de trouver nos places. On va bouger dans une seconde. » Sa voix était douce et calme.
J'ai essayé de m'écarter, voulant échapper à cette situation gênante, mais l'homme m'a juste serrée plus fort.
Il s'est penché et m'a murmuré à l'oreille : « Pas si vite... Tu ne m'échapperas pas si facilement. »
Puis il s'est tourné vers l'homme louche qui devait être assis à côté de moi pendant le vol. « Dégage », lui a-t-il dit.
L'homme louche nous a juste fixés pendant une seconde. Ça me mettait mal à l'aise de penser qu'il nous avait observés.
« Quoi ? » a-t-il demandé.
« Dégage », a répété le bel homme. « Je m'assieds là. »
« Je vous demande pardon ? Je ne bouge pas. C'est ma place. »
L'homme qui me tenait avait l'air en colère. « Tiens, prends la mienne. » Il a tendu son billet à l'homme louche. « C'est en première classe », a-t-il dit, regardant l'homme examiner le billet.
« Maintenant, dégage », a-t-il dit lentement - presque menaçant - comme s'il défiait l'homme de le contredire à nouveau.
L'homme louche nous a regardés une dernière fois avant de se lever et de saisir rapidement son sac.
« Vas-y, ma belle », m'a dit mon nouveau et mystérieux voisin, me poussant doucement vers le siège côté hublot tout en me suivant de près.
« Euh, désolée pour tout à l'heure », ai-je dit doucement, remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille et baissant les yeux. Je voulais plaire à ce type. « Je ne touche pas les inconnus comme ça d'habitude, je vous assure. »
J'ai ri nerveusement. Comme il ne répondait pas, je me suis raclé la gorge.
« D'accord... Alors pourquoi avez-vous abandonné votre billet de première classe pour vous asseoir tout au fond ? »
Je l'ai regardé, et il a posé sa main sur ma joue.
« Parce que je voulais être près de toi », a-t-il dit d'une voix grave. Il a caressé ma joue de son pouce en détaillant chaque partie de mon visage. « Wow, comment ai-je pu avoir la chance de te trouver après tout ce temps ? »
Je me suis écartée, ne sachant pas quoi dire. J'avais dû mal entendre.
« Pardon, qu'avez-vous dit ? »
Il a juste souri et secoué la tête. « Rien. Ne t'inquiète pas, bella mia. » Il s'est penché vers moi par-dessus l'accoudoir. Nous étions proches pour deux inconnus.
« Je m'appelle Luca. Et toi ? »
Comme dans un rêve, je me suis entendue répondre : « Freya. »
Son sourire s'est élargi. « Freya », a-t-il répété pour lui-même. « Ma Freya. »
Ses yeux étaient si beaux. Je ne pouvais pas m'empêcher de les fixer. « Hum-hum... », ai-je dit sans réfléchir.
Il a éclaté de rire.
Avais-je dit quelque chose de drôle ?
« Notre connexion est forte, je peux le sentir », a-t-il dit.
Est-ce moi ou rien de ce qu'il dit n'a de sens ?
« Quoi ? Notre connexion ? » ai-je demandé.
Il a repoussé une mèche de cheveux de mon visage. « Ne t'inquiète pas pour ça. »
J'ai été ramenée à la réalité quand un bébé derrière nous a poussé un cri strident. Réalisant à quel point j'étais proche de Luca, je me suis brusquement reculée.
Je pouvais sentir son souffle sur mon visage.
Mes joues ont rougi, mais avant que je ne puisse me sentir trop gênée, il a parlé.
« Tu es mienne. Tu es mon Destino », a-t-il dit, sa voix grave résonnant à mes oreilles.














































