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Cover image for Possédée par les Alphas

Possédée par les Alphas

L’Ombre

« Attendez... on peut s'arrêter ? » ai-je demandé à bout de souffle alors que ce sentiment me tenaillait. Je n'avais aucune idée de la raison pour laquelle je le ressentais si fort, mais les ombres ne me semblaient pas correctes. Elles ne correspondaient pas aux arbres.

« Pourquoi ? » a demandé Nikolaï.

Je n'avais pas de réponse. J'ai porté ma main à ma poitrine alors que le froid se répandait en moi, et j'ai frissonné.

L'ombre se déplaçait rapidement d'un arbre à l'autre et, alors que j'étais persuadée d'inventer ces conneries dans ma tête, deux yeux rouges se sont ouverts, me fixant à des kilomètres de distance, mais c'était comme s'ils étaient là devant moi.

J'ai sursauté et je me suis éloignée de la fenêtre, mon cœur battait la chamade alors que la peur m'étreignait. Je suis tombée sur le plancher du carrosse en clignant des yeux, essayant de chasser cette image de ma tête. Ces yeux.

« J'ai vu... Il y avait quelque chose dehors », ai-je soufflé.

Nikolaï m'a regardée comme si j'avais pris un hallucinogène. Les autres alphas aussi. Peut-être que je me faisais des idées. C'était peut-être le reflet de la lune de sang dans l’eau qui ressemblait à des yeux rouges.

« C'est la pleine lune, il y a des loups partout ce soir », a dit Derik, une pointe d'émotion dans la voix.

J'ai acquiescé lentement et je suis remontée sur le siège, puis j’ai tiré le rideau devant la fenêtre.

« Qu'est-ce que tu crois avoir vu ? » m'a demandé Braxton avec méfiance, et j'ai secoué la tête.

« C'était... juste une ombre. » J'ai inspiré profondément et essayé de me convaincre que ce n'était que mon imagination.

Je me suis enveloppée dans mes propres bras pendant qu'on traversait les portes, puis la cité. Elle était moins moderne que ce à quoi je m'attendais, les rues étaient pavées de pierre, les bâtiments étaient tout en pierre, avec du bois et des fenêtres.

Toutes les rues se ressemblaient jusqu'à ce que nous arrivions au manoir. Il était immense, avec une immense pelouse qui accueillait de multiples orgies où des loups couraient, se mordaient et se poursuivaient les uns les autres.

J'ai essayé de ne pas trop regarder pendant qu'on nous faisait sortir des carrosses et qu'on nous conduisait sur le chemin de pierre menant au manoir.

Certains participants aux orgies se sont arrêtés, regardant les offrandes avec intérêt avant de retourner à l'enchevêtrement de corps dans lequel ils se trouvaient.

Je regardais droit devant moi, cette situation finissait par me peser.

Ce ne serait que du sexe, mais cela allait tout changer. La peur a semblé se resserrer en moi, s'enroulant autour de mon ventre alors que j'essayais de garder mon sang-froid. Je ne voulais pas me retrouver dans le rôle de la petite vierge effarouchée, mais c'était le cas.

Je savais que ça allait faire mal, et après tous ces petits jeux avec Nikolaï, j'avais oublié pourquoi j'étais là. Je m'en souvenais maintenant que nous étions entrés dans le hall d'entrée du manoir.

C'était grand et beau, rien à voir avec mon village natal. Il y avait des planchers en bois sombre et un double escalier de chaque côté, menant à un hall sombre qui menait à un endroit que je ne voulais même pas deviner.

J'ai regardé les grandes statues, toutes des loups, qui entouraient le hall de marbre.

Ma mère avait raison, c'était plus luxueux que ce que je ne verrais jamais. Les appliques murales étaient en verre et éclairaient suffisamment l'endroit pour que je puisse voir qu'on nous conduisait dans un salon.

Les offrandes des autres villages étaient déjà là, et après un compte rapide, nous étions une trentaine.

Les loups-garous pouvaient-ils vraiment baiser dix filles d'affilée ? J’ai frémi. Ma mère avait dit que je passerais en dernier, et j'espérais que c'était vrai et que ma théorie sur la fatigue allait se confirmer.

Nous étions toutes en blanc : les filles de la Prairie en nuisettes de soie, celles de la Forêt en longues robes blanches et fluides, et le groupe de l'Eau en jupes taille haute avec un jabot. Toutes en blanc pour symboliser la pureté.

Je me suis blottie contre les autres tandis que les alphas se tenaient dans l'embrasure de la porte, nous enfermant à l'intérieur. Même s’il ne s’agissait pas d'un mauvais endroit pour se barricader.

C'était chaleureux, avec une cheminée lumineuse et de nombreuses possibilités pour s'asseoir : canapés, chaises, coussins... Même le tapis avait l'air plus confortable que nos simples chaises à la maison, qui n'avaient pas été réparées depuis bien trop longtemps.

Je n'étais pas douée pour la couture. Et un peu paresseuse. J'espérais que ce ne serait pas un problème pour les festivités de cette nuit-là.

Cela m'a fait sourire. L'idée d'être allongée comme un poisson mort pendant que l'alpha essayerait de m'exciter me faisait presque rire à gorge déployée.

Je me suis retenue par miracle et j’ai relevé la tête, mon regard a croisé celui de Nikolaï.

J’ai fait disparaître mon sourire moqueur pour durcir mon regard alors qu'il se tenait à l'avant du trio.

« Offrandes du territoire des loups », a-t-il commencé, et tout le monde a reculé dans la grande salle.

Je suis restée sur mes positions, ne me laissant pas intimider par lui. Il allait utiliser mon corps, mais il n'aurait ni mon esprit ni ma volonté.

Il l'a remarqué.

« Une par une, vous serez emmenées par la porte du fond. Une fois que vous aurez franchi cette porte, tout ce que vous verrez et ferez devra rester privé. N'en parlez à personne », a-t-il ajouté.

Tout le monde s’est retourné pour regarder la porte, chaque fille devenant plus pâle à mesure que le poids de ce pour quoi nous étions là nous frappait de plein fouet. La solide porte en bois sombre ornée d'une tête de loup argentée semblait plus intimidante qu'elle ne devait l'être.

« Restez dans cette pièce quoi qu'il arrive. Le reste du manoir vous est interdit. Si vous franchissez ce seuil, vous le regretterez », nous a-t-il promis, ce qui m’a donné envie de franchir cette limite juste pour voir ce qu'ils feraient.

Puis j'ai réalisé que c'était une idée stupide qui risquait de me faire tuer et j'ai décidé de ne pas le faire.

Braxton s'est avancé pour se placer à côté de Kai. « Il y a des boissons sur la table. Nous vous suggérons de choisir le punch alcoolisé. Vous allez avoir besoin de courage liquide. »

Il a fait un clin d'œil comme s'il était charmant, et c'est peut-être ce que les autres offrandes ont pensé, car aucune n’a bronché devant cette menace déguisée.

Elles étaient prêtes à avancer aveuglément vers l'inconnu. Je voulais plus de réponses. Mais vu le regard de Nikolaï, je ne les obtiendrais pas avant d'avoir franchi cette porte.

C'était au tour de Derik.

Il s'est mis en ligne avec les deux autres alphas, tous les trois étaient magnifiques, des bêtes sauvages avec des muscles et des tatouages, mais c'est la noirceur brûlante dans leurs yeux qui m'a interpellée.

Ces regards sages et indomptés m'ont fait penser que la nuit n'allait pas être aussi simple que ma mère l'avait laissé entendre.

Et peut-être que cela ne serait pas une si mauvaise chose.

« Il y a des livres et des jeux d’échecs si vous vous ennuyez », a dit Derik en montrant les étagères et la table d'échecs, mais je m'en moquais. Je m'intéressais à la cheminée, et me suis rapprochée de ses flammes, pour que sa chaleur réchauffe ma peau gelée.

J’ai dégluti avec difficulté lorsqu'ils se sont déplacés, se faufilant entre les filles, reniflant et flairant pour savoir lesquelles étaient les plus fortes.

J'ai attendu impatiemment, me tenant les bras en admirant la lune de sang dont la lumière se déversait par les vitres du plafond. Nos vêtements blancs se couvraient d'ombres rouges, ce qui m’a fait sourire en pensant que c'était tout à fait approprié.

Des piliers bordaient la salle, avec des lianes, de l'eau et un sentier de pierre qui la traversait.

Les trois alphas. C'était ancré dans chaque partie de cet endroit. La façon dont l'histoire était représentée était magnifique.

Les trois familles avaient uni leurs forces et régné sur le territoire des loups-garous pendant des siècles, depuis la grande guerre. Je devais leur rendre hommage à contrecœur pour cela.

J’ai pris une grande inspiration lorsqu'une froideur m'a enveloppée. Je me suis tournée dans la direction d’où cela semblait venir, mais il n'y avait rien. Ce coin de la salle me paraissait bizarre, comme à l'extérieur.

J’ai frissonné en voyant une ombre se faufiler sur le mur, elle ne correspondait à rien dans la pièce. L'effroi m’a saisi le ventre : il s'agissait de la même que précédemment.

J'ai marché lentement vers elle, concentrée sur cette sensation, paralysée par elle. J'attendais de voir ses yeux. Je savais qu'ils me regardaient, mais je ne les voyais pas. Je voulais les voir.

Avant que j'atteigne ce coin, des bras puissants m'ont entouré la taille et m’ont tirée en arrière, me tirant de ma stupeur.

Nikolaï m'a ramenée près de la cheminée. Les yeux écarquillés, je l'ai regardé, son corps me réchauffant autant que le feu derrière moi.

Son visage s’est décomposé alors qu’il regardait entre moi et le coin d'où il m'avait tirée. J'ai reculé lentement, fébrile tout à coup. J’ai trébuché et Nikolaï m’a rattrapée.

Ma tête a tourné pendant une seconde, puis j'ai repris mon souffle.

« Lorelai ? » a-t-il demandé, de la voix la plus douce que j'avais entendue de sa part.

Elle a brisé mon vertige, et je me suis forcée à rester forte.

« Je vais bien », ai-je lâché en jetant un coup d'œil au coin sombre. J'étais en train de perdre la tête. Stupides loups-garous.

« Kai. Il faut qu'on commence », a déclaré Derik, debout à côté de sa première fille.

Nikolaï a hésité avant de me laisser partir et d'attraper une fille au hasard dans son groupe, la tirant vers la porte pendant que Braxton choisissait la sienne.

Il m'a regardée et a fait un signe de tête vers la table des boissons. « Bois le punch. Ça va t'aider », a-t-il dit sèchement, avant de se tourner vers les autres. « Attendez ici. »

Puis les loups ont disparu.

La plupart des filles se sont regroupées selon leur village respectif, mais j'étais née en hiver. Personne ne se souciait de savoir où j'allais.

Je me suis donc servi un verre l'alcool. Il se présentait sous la forme d'un punch qui tourbillonnait dans mon gobelet en plastique, qui pétillait un peu et qui était de couleur rose-orange.

Je n'avais aucune idée de ce que c’était, mais je ne m'en souciais pas suffisamment pour poser des questions. Au lieu de cela, je l'ai englouti avant d'en prendre un autre pour le boire à petites gorgées.

Le goût doux-amer m'a enivré la gorge et je me suis dirigée vers la cheminée, m'enfonçant dans le fauteuil pelucheux le plus proche pour attendre mon tour.

Je commençais tout juste à me détendre dans cette chaleur avec l'aide de ce que je buvais, quand les cris ont commencé.

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