En plaçant l’un de mes plus vieux objets, un mouchoir brodé, sous son oreiller, je tente un instant de respirer son parfum.
Mais mon souhait est repoussé bien trop rapidement alors que l’eau s’arrête de couler et qu’elle retourne dans sa chambre moins d’une seconde après que j’aie quitté la fenêtre.
Elle a l’air différente à ce moment-là, déterminée. Comme si elle avait enfin compris quelque chose, que le plan échafaudé dans sa tête est si infaillible qu’une erreur n’est même plus envisageable.
Quand elle déplace son lit devant la fenêtre, une légère confusion m’envahit. Le bas de sa couche se trouve déjà contre la fenêtre, et c’est là qu’elle a l’habitude de s’asseoir pour me parler. Alors, pourquoi déplacer le lit ?
Ma confusion se désagrège assez rapidement quand je la vois étaler sa nudité.
Honnêtement, je suis tellement pris au dépourvu que je ne peux pas empêcher le gémissement qui sort de ma bouche à la vue de son corps complètement nu et écarté pour moi. Puis, quand elle se touche enfin, je deviens fou !
À chaque petit frottement de son clito, je ne peux empêcher les respirations rudes et les gémissements bas qui me quittent ou le besoin de la toucher qui me traverse de la tête jusqu’à ma bite déjà gonflée.
Mon besoin de la toucher est si douloureux que je cède presque quand elle jouit, et que je me demande si ce n’est pas la chose la plus sexy que j’aie jamais vue !
Sa tête est rejetée en arrière, son corps se cambre et ses membres tremblent d’extase. Lorsque son doigt fin recueille un peu de son fluide et l’introduit dans sa bouche ; je ne peux m’empêcher de pousser un cri en la voyant.
J’ai l’eau à la bouche et mes crocs s’allongent dans ma gueule. Tout mon corps me supplie de faire un pas, mon loup me demande de prendre ce qui nous appartient ! Mais je ne peux pas !
Alors quand elle retire son doigt de sa bouche et trouve mon cadeau pour elle, je suis soulagé quand elle le porte à son visage, inhalant mon parfum.
Le geste était assez innocent pour commencer à nous calmer, mon loup et moi.
Tout va bien… jusqu’à ce qu’elle décide de faire descendre le présent.
Elle y frotte sa chatte comme j’aimerais qu’elle le fasse avec mon visage ! Sa tête est inclinée vers l’arrière contre ses épaules et sa chatte trop sensible et légèrement rougie brille contre la soie fine.
Je regarde encore et encore la broderie qui dit mon nom courir le long des lèvres de sa chatte, devenant chaque fois plus humide.
J’aimerais que ce soit ma langue entre ses cuisses et pas ce putain de tissu !
C’est érotique à souhait ! comme tout ce qu’elle fait. Même son nom est érotique dans mon esprit. Zayla.
Son excitation m’enveloppe si fortement que je m’y noie pratiquement, et putain, quelle façon de finir ! N’étant pas capable de me retenir plus longtemps, je fais sauter le bouton de mon jean.
Soulageant la pression sur ma bite douloureusement gonflée.
Au premier signe de liberté, la pauvre chose pointe droit vers elle, la suppliant de la toucher, de remplacer ce putain de mouchoir qui réalise le plus grand fantasme de mon corps.
J’ai déchiré un préservatif, je l’ai mis rapidement et j’ai commencé à baiser mon poing avec les mêmes mouvements rapides que ceux avec lesquels elle baisait cette soie.
Ses gémissements et ses doux cris de plaisir me stimulent jusqu’à ce que je sois sur le point de la rejoindre.
Avec un dernier frottement de ses doigts, une dernière traction de ma part, nous jouissons ensemble alors qu’elle gémit mon nom dans un cri étouffé. « Ohhh, Soren ! »
En l’entendant gémir mon nom, je suis prêt à jouir à nouveau ! Ma bite se durcit instantanément, désirant plus que tout qu’elle crie pendant qu’elle lui apporte plus de plaisir que sa main ou tout autre jouet ne pourrait jamais le faire.
Toujours pas calmé, mon corps est électrisé par le désir et l’envie, c’est presque douloureux de rester là, je veux juste la toucher putain !
J’enlève le préservatif, je le noue et le range dans ma poche en cachant tous les signes de ma présence ici, tout en observant chacun de ses mouvements.
Les doigts tremblants, je la regarde poser mon mouchoir sur le rebord de la fenêtre. Le cadeau qu’elle me fait est l’odeur et la propriété de sa mouille.
En prenant une profonde inspiration, je la regarde se recoucher sur le lit, et dans un gémissement qui envoie des ondes de choc dans mon corps, sa voix sensuelle me dit « Bonne nuit Soren ».
Son magnifique corps nu étant encore entièrement exposé, je ne peux empêcher le faible gémissement qui s’échappe de mes lèvres avant que ma voix, aussi chevaline que je ne l’ai jamais entendue, ne se fasse enfin entendre.
« Tu joues à un jeu très dangereux, ma petite Lux ».
Au lieu d’écouter mon avertissement, mon vilain petit loup se lève en gloussant « oh bébé, mais ce sont les meilleurs jeux ». Avant de me faire un clin d’œil et de se recoucher.
Je ne peux pas m’empêcher de glousser à ses mots. « Ils le sont Lux, ils le sont. » Avec le plus grand sourire jamais arboré, je me tiens là et j’attends.
Je regarde la respiration de ma belle compagne, qui passe d’erratique et courte à calme et régulière. Son esprit magnifiquement impur se repose enfin.
En m’approchant de la fenêtre, j’attrape mon mouchoir, plie la fine matière humide et la fourre dans ma poche, avant de m’introduire dans sa chambre.
Faisant le tour de son lit, je le saisis par la tête, le remettant à sa place, avant de prendre ses couvertures et ses oreillers tombés au sol. En soulevant doucement sa tête, je place l’oreiller le plus moelleux sous elle, puis je couvre son beau corps avec sa couverture longtemps délaissée.
La main que je pose sur le lit en la bordant, devient une balise dans son sommeil, car elle se rapproche de moi jusqu’à ce que sa tête soit appuyée contre mon bras et ma main.
Un sentiment de douleur me traverse tandis que je m’éloigne, souhaitant pouvoir rester avec elle, priant ne pas être ce que j’étais. Priant pour que le lien d’accouplement qui nous unit soit assez puissant pour surmonter la malédiction dont souffre mon espèce. Mais ce n’est pas le cas.
Je me penche et l’embrasse sur la tête. « Bonne nuit ma belle Lux, tu es vraiment la lumière de mon monde ».
Me tenant droit, je ne peux m’empêcher de pousser un soupir de tristesse alors que je remonte par la fenêtre, la fermant légèrement pour qu’elle n’ait pas froid, avant de rentrer chez moi. Je retourne à ma solitude et à mon isolement.
De retour à l’endroit où j’aimerais qu’elle soit, ma belle Zayla.
