Sauvage : Le Final

J’ai posé mon téléphone sur la table de chevet avant d’éteindre la lampe.

J’avais un sourire sur le visage en pensant à mon frère.

Il n’y a pas si longtemps, j’ignorais son existence, mais maintenant, je ne pouvais pas imaginer ma vie sans lui.

J’avais accepté Kingsley comme premier client officiel en tant que PDG, et je me sentais si fière et déterminée à faire en sorte qu’il obtienne la reconnaissance qu’il méritait.

Il était profondément talentueux, et je voulais le voir réussir.

J’ai fermé les yeux et je me suis endormie en rêvant à ces opportunités de contribuer à changer la vie de ma famille.

J’étais fatiguée. Ce n’était même pas l’heure du déjeuner, et Kingsley et moi avions déjà une importante discussion sur FaceTime. Il me partageait sa vision de l’avenir et me transmettait son portfolio.

Je ne pouvais pas m’en empêcher : après avoir raccroché le téléphone, j’ai immédiatement envoyé un e-mail à Rosa.

J’ai soufflé en envoyant mon e-mail et j’ai à nouveau parcouru le portfolio de Kingsley. Rosa l’empêcherait sûrement de passer entre les mailles du filet. C’était précisément le type d’artiste qu’elle recherchait.

Elle voulait quelque chose d’authentique. Quelque chose qui pouvait toucher les âmes. Quelque chose qui dépassait les cultures, les couleurs de peau et la politique. Elle voulait quelque chose pour faire trembler la terre et parler à tout le monde.

C’était ce qu’il représentait.

Kingsley avait un réel talent et j’avais besoin que les autres le remarquent.

Une vague d’excitation m’a traversée pendant que je tapais ma réponse.

Oh mon Dieu.

Bon sang, je m’attendais à ce qu’elle apprécie, mais je ne pensais pas qu’elle accepterait tout de suite.

Elle avait plutôt la tête dure, et je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit immédiatement d’accord avec mon opinion. Finalement, elle respectait ma vision du talent et voyait ce que je voyais moi-même dans le travail de mon frère.

Mon cœur se réchauffait de fierté.

J’ai dégluti difficilement en appuyant sur « envoyer », puis j’ai soupiré de soulagement.

Voilà.

C’était ce que je voulais faire de ma vie. Je voulais mettre en valeur le talent dans le monde entier et montrer à tout le monde qu’un talent artistique comme celui-ci n’avait pas besoin d’être un pur produit de la race blanche, de la classe supérieure et d’une vie privilégiée.

Il existait de l’art dans les rues. Dans le ghetto, dans les îles, en enfer, dans les pays du tiers-monde. Chaque jour, des gens étaient ignorés parce qu’ils étaient pauvres, noirs, bruns, parce que c’était des femmes, ou bien qu’ils étaient asiatiques, etc.

Je voulais que le monde sache que l’expression artistique ne connaît ni couleur, ni sexe, ni religion. La vérité jaillit de l’âme d’un artiste, et nous devons la valoriser et la chérir.

J’ai souri devant mon ordinateur avant de l’éteindre et de partir déjeuner.

Tout cela était nouveau pour moi.

Je me sentais à l’aise quand je travaillais pour Winston. Quand c’était lui qui menait la barque et qui me disait quoi faire, mais je n’avais jamais vraiment travaillé ainsi.

Je ne m’étais jamais lancé dans une telle aventure en acquérant plusieurs propriétés auxquelles redonner vie, mais quelque chose dans cette branche d’activité me plaisait.

Je ne m’étais jamais senti aussi vivant au travail que lorsque je travaillais dans la construction pour Winston.

Je souriais en regardant mon téléphone et en composant le numéro.

Roman : « Salut Winston, c’est Roman. »

Winston : « Bonjour, Roman. Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? »

Roman : « J’aimerais t’envoyer quelques documents pour savoir ce que tu en penses. Il s’agit principalement de plans et de schémas pour quelques propriétés ici, mais j’aimerais avoir ton avis sur la manière de procéder. »

Winston : « Bien sûr. Ma famille a une dette envers toi, je t’aiderai du mieux possible. »

Roman : « Parfait, merci Winston. J’aimerais te mettre sur la liste des salariés et t’embaucher en tant que consultant, si c’est possible ? »

Winston : « Oh ? Je n’y avais pas pensé. Est-ce que cela nécessiterait beaucoup de déplacements ? »

Roman : « Pas nécessairement. Nous essaierons de faire la plus grande partie du travail à distance, j’apprécie simplement ton opinion et ton travail. »

Winston : « Cela me flatte, Roman. Merci de me donner l’opportunité de subvenir aux besoins de ma famille. »

Roman : « C’est normal, dis-moi si je peux faire autre chose. En attendant, surveille tes e-mails pour les documents que j’ai mentionnés, ainsi que le contrat. À bientôt. »

Winston : « À bientôt. »

Je n’ai jamais été aussi heureux d’être à la maison après une longue journée de travail. Sage était magnifique quand je suis entré dans notre chambre. Elle était assise sur le lit avec son déshabillé.

« Tu m’as manqué toute la journée », a-t-elle roucoulé, et j’ai rampé sur le lit pour embrasser ses lèvres douces.

« J’ai engagé Winston comme consultant aujourd’hui », ai-je murmuré en enlevant ma chemise.

Avant qu’elle ne puisse poser la question, j’ai ajouté : « À distance. »

Ses yeux se sont écarquillés et elle m’a sauté dans les bras : « Oh, Roman, merci d’aider ma famille ! » Elle s’est extasiée en cherchant ma fermeture éclair à tâtons.

Sage a montré sa gratitude en prenant ma longueur raide dans ses mains. Elle me caressait doucement en me regardant dans les yeux.

« Je t’aime, Roman », a-t-elle ronronné.

« Je t’aime aussi, mein Kätzchen », ai-je grogné.

Sage s’est léché les lèvres avant de prendre mon membre palpitant dans sa bouche. Ses lentes et dures succions me poussaient à me tortiller sur le lit.

J’ai attrapé ses cheveux dans mon poing et je les ai fortement tirés en arrière alors que sa tête s’agitait de haut en bas.

J’ai crié de plaisir lorsqu’elle a fait tournoyer sa langue contre la tête de ma bite, ses doigts ont saisi mes couilles pour les masser lentement.

« Oh, Sage, tu es si douée », ai-je sifflé alors qu’elle retirait son visage de ma bite et arrachait le pantalon de mon corps.

Sage m’a poussé pour grimper au-dessus de moi, puis elle a pris ma bite dure profondément en elle.

« Roman », a-t-elle soufflé alors que je me glissais dans son centre humide et dégoulinant.

« Sage », ai-je dit, essoufflé, alors que je sentais chaque mouvement et chaque tiraillement pendant qu’elle s’écrasait encore et encore sur ma bite.

« Oui, bébé, jouis », ai-je gémi alors que je la voyais haleter.

« Jouis pour moi. » J’ai pris ses fesses dans mes mains.

« Oui, mon amour », a-t-elle hurlé, son orgasme la consumant.

Puis elle s’est affaissée à côté de moi, en caressant ma poitrine avec ses doigts. « Est-ce que c’est à ça que ressemble le bonheur éternel ? » a-t-elle murmuré en s’endormant.

« Je l’espère, mein Kätzchen. » J’ai embrassé le sommet de sa tête avant de glisser dans un profond sommeil.