
Coming of Age (français)
Chapitres : 56
Temps de lecture : 6h
Chelsy Holmes est voisine de Nathan Sharles depuis leur plus tendre enfance, et elle le déteste depuis toujours. Malheureusement, comme il est le meilleur ami de son frère Max, Chelsy est obligée de le voir presque tous les jours. Mais aussi agaçant soit-il, Chelsy ne peut s'empêcher d'admettre qu'il est plutôt mignon. Lorsqu'elle obtient enfin un rendez-vous avec le garçon dont elle est amoureuse depuis toujours, elle demande à contrecœur des conseils à Nathan. Mais maintenant qu'elle sort avec Brad, pourquoi n'arrive-t-elle pas à oublier les yeux bleus de Nathan ?
Classement par âge : 18+ (Agression, Tentative de viol, Infidélité, Agression sexuelle/Abus).
Soutien-gorge d'entraînement !
CHELSY
"You really know how to make me cry, when you gimme those ocean eyes" - Billie Eilish, "ocean eyes"
J'étais sur le point d'embrasser Brad Pinsley dans mon rêve quand mon réveil m'a brutalement tirée du sommeil. J'étais furax car j'avais enfin réussi à m'approcher du beau gosse nageur de mon lycée, après des nuits à le regarder de loin dans mes songes.
Je tapai sur le réveil et essayai de me rendormir pour finir mon rêve.
Je gigotai, frustrée de ne pas pouvoir replonger dans mon rêve.
J'abandonnai et me redressai, l'air encore endormi. Je me rappelai que j'avais cours et ça me déprimait. Je détestais l'école plus que tout. Mais à dix-sept ans, j'avais encore deux ans à tenir avant d'être enfin libre.
Je me grattai la tête quand j'entendis frapper fort à ma porte. Ma mère m'appela :
"Chels ?! Ma puce, dépêche-toi ! Ton frère va partir !"
J'avais hâte d'aller à la fac pour échapper aux réveils de ma mère et aux blagues débiles de mon frère.
Ça me saoulait de devoir partir en même temps que lui. J'avais trop envie d'avoir mon permis et ma propre voiture.
Pour l'instant, je devais faire le trajet avec mon grand frère Max Holmes, la star de l'équipe de hockey, et son meilleur pote, Nathan Sharles.
Mon frère était canon, ce qui expliquait pourquoi il avait une nouvelle copine chaque week-end.
Mais son meilleur ami Nathan Sharles était encore pire avec les filles.
Nathan ne pouvait pas s'empêcher de coucher à droite à gauche.
Nathan habitait à côté et traînait avec notre famille depuis qu'on était gosses. J'avais assisté à beaucoup trop de scènes de cul dont je me serais bien passée, vu que ma fenêtre donnait pile sur sa chambre.
Nathan était mignon. Il ressemblait à James Dean avec ses jeans troués et ses t-shirts blancs, mais il n'utilisait pas son physique pour faire quelque chose de bien, genre coach de vie ou mannequin.
Non, à la place il brisait le cœur des filles tous les jours. Sans aucun remords.
Certaines nanas seraient ravies d'habiter à côté d'un mec "trop canon" (comme diraient toutes les filles du lycée Gilmore) qui se baladait torse nu et écoutait du rock à fond en se dandinant devant son miroir.
Mais moi ? J'étais dégoûtée, j'étais agacée, et surtout j'en avais marre.
C'est pas comme si je l'aimais bien ou quoi, mais ça me gonflait de le voir changer de meuf aussi vite. J'avais de la peine pour ces pauvres filles qui pensaient qu'elles resteraient avec lui pour toujours.
Bon, laissons ça à Vicky, qui connaissait mon frère depuis longtemps.
Elle n'arrêtait pas de le mater. Elle avait craqué pour lui à douze ans et n'avait toujours pas réussi à passer à autre chose. Je pouvais pas la juger vu que j'étais amoureuse de Brad Pinsley depuis une éternité aussi.
Mais vous en saurez plus bientôt.
Je réalisai que j'avais encore passé toute la matinée à rêvasser, alors je sortis du lit et enfilai mes chaussons.
Je filai à la salle de bain au cas où ma mère m'appellerait encore pour me réveiller. Ça me gonflerait grave.
Sous la douche, je me rappelai qu'après avoir cogité toute la nuit, Vicky et moi avions décidé de dire à nos crushes à quel point on les kiffait. On avait choisi un truc super gamin.
Écrire une lettre d'amour !
Trop la honte, non ?
Cette idée me rendait à la fois excitée et stressée pendant que je chantais ma chanson préférée sous la douche.
Même si je lui avais dit que mon frère serait pas emballé par un truc aussi niais qu'une lettre, elle voulait quand même le faire. Elle devait regarder trop de films pour ados je pense.
Je sortis enroulée dans ma serviette et allai dans ma chambre. J'enfilai mes sous-vêtements et grimaçai car ils me semblaient trop petits. J'avais besoin de nouvelles culottes bientôt !
J'avais pas l'impression d'avoir grossi, mais mon corps disait le contraire.
Je sortis une brassière rose de mes tiroirs. Jusqu'à aujourd'hui, je portais encore des brassières d'entraînement alors que j'avais dix-sept ans. La puberté avait pas été très généreuse avec Vicky et moi, donc on n'avait malheureusement pas une grosse poitrine.
Au moins, ça nous faisait économiser sur l'achat de nouveaux grands soutifs. J'avais décidé de continuer à porter mes brassières du collège jusqu'à ce que la puberté me file des seins de femme.
Si ça arrivait un jour.
J'enfilai des collants par-dessus ma culotte, puis mis ma brassière. Mes seins dépassaient un peu, mais je m'en fichais ; ils se verraient pas sous mon t-shirt. Donc personne les verrait de toute façon.
Soudain la porte s'ouvrit. "Princesse, ta mère dit que le petit-déj est prêt et ton frère—"
Je me figeai en voyant Nathan à la porte, en train de me mater.
Ma bouche s'ouvrit en grand et mes yeux s'écarquillèrent.
Ses yeux bleu profond semblaient très intéressés par mon corps à moitié à poil figé devant lui.
Il déglutit en regardant ma brassière. "Oh, désolé..."
"Dégage d'ici, espèce de pervers !!!" je hurlai en attrapant le premier truc à portée de main et en le lui balançant.
Le connard était si doué en sport qu'il esquiva facilement le flacon de crème et referma la porte en se marrant.
"Max !!!" je gueulai en descendant les escaliers comme une furie pour aller sur la terrasse où tout le monde mangeait.
D'habitude, on prenait de bons petits-déjs faits maison sur la terrasse le matin. Enfin, quand ma mère devait pas partir tôt bosser à l'hôpital.
Elle était infirmière et même si elle était super occupée, elle passait beaucoup de temps avec nous.
Mon père et celui de Nathan étaient en voyage d'affaires, vu qu'ils bossaient ensemble, et rentreraient pas avant six mois.
"Pourquoi t'es énervée dès le matin, frangine ?" demanda Max en bouffant ses œufs brouillés à table.
Je vis Nathan avec un sourire en coin en train de grignoter une tartine à côté de Max.
Le voir ne fit qu'augmenter ma colère. Et ce sourire ? Ça n'arrangeait rien du tout.
"Tu pourrais dire à ton pote qui sait pas se tenir de pas rentrer dans ma chambre ?!" je balançai en m'asseyant brutalement sur une chaise juste en face du pervers.
Ma mère, qui avait entendu le boucan, sortit de la cuisine avec deux verres de jus d'orange et se dirigea vers la terrasse.
"Qu'est-ce qui va pas, Chels ?" elle demanda, avant de regarder Max qui s'empiffrait.
Il pouvait bouffer comme quatre.
"Dis ta prière avant de manger," elle le réprimanda, et il ferma vite les yeux en marmonnant un truc après avoir déjà commencé à manger.
"Maman, Nathan est entré dans ma chambre alors que j'étais en brassière et en culotte," je dis fort, en le fusillant du regard.
Nathan s'éclaircit la gorge et leva poliment un doigt comme s'il était à une vente aux enchères chic. "Euh, excusez-moi, Mme Holmes ? Aussi grossier que ça puisse paraître, c'est pas vrai. Elle portait un short de cycliste."
Il parlait toujours super poliment avec ma mère, c'est pour ça qu'elle l'adorait et prenait généralement son parti, mais elle savait pas à quel point il était chiant et arrogant en vrai. Et elle me croyait pas quand j'essayais de lui dire.
Ma mère eut un petit rire. "Tu portais un short, Chels, c'est pas grave."
Elle venait vraiment de prendre son parti pour la centième fois ?
Je poussai un grognement de frustration. "Comme si ça changeait quelque chose ! Il a vu mes..."
Je m'arrêtai, soudain gênée. Mes joues devinrent toutes rouges en me rappelant que je portais une brassière d'entraînement, ce dont j'étais pas vraiment fière.
Peut-être qu'on pourrait arrêter de se disputer comme ma mère le suggérait.
"Pas de quoi en faire un plat, c'est juste une brassière d'entraînement." Il haussa les épaules en souriant.
On pouvait jamais rien cacher à ce mec.
Max explosa de rire, manquant de s'étouffer avec sa bouffe. J'aurais aimé que ce soit le cas, pour qu'il la ferme et n'empire pas les choses.
"Putain, frangine, il serait temps que tu passes à autre chose que les brassières, non ?"
Ma mère fronça les sourcils et posa les deux verres de jus d'orange devant Nathan et Max.
Sérieux ? Nathan buvait le jus d'orange que ma mère avait préparé chez moi et il avait le culot de se marrer et de se foutre de ma gueule ? C'était gonflé quand même.
"Tenez-vous bien, les garçons. Certaines filles se développent plus tard. Comme moi. J'ai pas porté de soutif pour femme avant mes quinze ans," dit ma mère.
Elle essayait clairement d'arranger le truc mais ne faisait que l'empirer.
Max se marra encore. "Exactement, Maman, et Chels a dix-sept ans. Si elle les a pas maintenant, c'est quand qu'elle va les avoir ?"
Ce commentaire fit recracher à Nathan tout son pancake en se marrant, et voyant à quel point ils trouvaient ça drôle, je décidai de balancer un truc qui mettrait Max mal à l'aise.
Je souris méchamment en croisant les bras. "Mmm. La meuf que t'as ramenée hier soir et avec qui t'as baisé sur le canapé de Maman, elle portait des brassières d'entraînement ?"
Je me félicitai intérieurement.
Le commentaire fit se figer Max, l'air coupable. Il savait à quel point ma mère kiffait ce canapé.
Ma mère avait entendu et s'assit sur une chaise à côté de moi, le regardant d'un air furax. "T'as fait quoi ?"
Nathan sourit. "Mme Holmes. Elle essaie juste de se venger. Vous inquiétez pas. Max et moi on a joué aux jeux vidéo toute la journée hier. J'ai vu aucune meuf venir."
Je le regardai, et il me fit un clin d'œil avant de mettre un bout de pancake dans sa bouche.
Je savais qu'il le couvrirait.
Ma mère sembla satisfaite de l'excuse de Nathan - comme d'hab - et poussa un soupir de soulagement. "Oh. Je sais que tu le laisserais pas faire un truc mal. Hein, Nathan ?"
Nathan sourit innocemment en posant la main sur sa poitrine. "Oui, Mme Holmes. Je veillerai à ce qu'il se tienne bien."
Max esquissa un petit sourire en me lançant un regard victorieux de l'autre côté de la table.
Je levai les yeux au ciel et détournai le regard.
Je commençai à manger, ignorant les yeux bleus pleins d'humour de Nathan qui me fixaient de l'autre côté de la table.
"Salut !" Vicky poussa notre portail et courut sur la terrasse.
Vicky était ma meilleure pote, super jolie et cool.
Elle avait des cheveux bruns bouclés et des traits du visage très fins, ce qui lui donnait un air plutôt innocent. Si Max la repoussait, ce serait pas à cause de son physique. Ce serait parce qu'elle était juste trop naïve et innocente.
Elle prit une fourchette d'œufs dans mon assiette et la mit dans sa bouche.
"Merci." Elle arrivait à peine à parler en mâchant la bouffe.
Elle regarda Max qui buvait son jus d'orange.
Ses joues devinrent toutes rouges.
Vicky avait un gros crush pour mon frère, mais je l'avais prévenue que c'était peut-être pas une si bonne idée.
Mon frère avait deux ans de plus que nous et c'était un coureur. Peut-être que parler à Vicky serait comme sortir avec sa propre sœur. Je pensais pas qu'il la verrait comme ça, mais ça coûtait rien d'essayer.
"J'ai fini !" dit Max en se levant de table, s'étirant bruyamment.
Je fis une grimace dégoûtée. Aucune manière à table.
"Max, sois à l'heure à la maison aujourd'hui. Je bosse de nuit à l'hôpital," lui dit ma mère en buvant son jus. "Rentre tôt et reste avec Chels."
Il fronça les sourcils à ces mots. "C'est une gamine ou quoi ?"
Nathan sourit en repoussant sa chaise et en se levant. Son expression m'indiquait qu'il allait sortir une vanne pourrie et insultante, et j'attendis.
"Ben, elle porte une brassière d'entraînement, Max, donc c'est assez clair."
Et voilà.
Max explosa de rire à la blague nulle de Nathan.
Facile de comprendre pourquoi je les détestais tous les deux.
Vicky me regarda, triste de pas piger la vanne. "Brassière d'entraînement ?"
Je balayai la question d'un geste. "C'est rien d'important, ignore-les, les coureurs ont tendance à se marrer pour les trucs les plus débiles !"
Nathan et Max arrêtèrent de rire et me regardèrent avec des petits sourires, pas du tout vexés par ma réplique.
"Allez, les gars, filez !" dit ma mère. "Faites gaffe sur la route !"
"Dommage qu'on doive faire le trajet avec des crétins aussi chiants," je dis doucement tandis que Vicky et moi on s'éloignait d'un pas rageur.
La caisse de Max était chez le garagiste, donc on devait prendre celle de Nathan. Le seul truc positif que je pouvais dire c'est que Nathan gardait sa camionnette bien plus propre et confortable que la Honda de Max.
Il kiffait les bagnoles et pouvait facilement réparer les problèmes de base. Il avait essayé d'aider Max avec la sienne, mais le problème était trop gros pour qu'il puisse le résoudre, alors Max l'avait emmenée chez le garagiste du centre-ville.
Vicky et moi on levait les yeux au ciel plein de fois, chaque fois que Max et Nathan ralentissaient pour gueuler après une meuf qui passait sur le trottoir.
Ça me saoulait trop ! Ces mecs disaient exactement la même chose à quatre meufs d'affilée dans la même matinée.
Finalement, Nathan entra dans le parking du lycée, se gara sur la place handicapée et coupa le moteur.
Laissez-moi vous dire que ces mecs respectaient rarement les règles. S'ils en respectaient.
"Tu sais que t'as pas le droit de te garer là, hein ?" je demandai depuis la banquette arrière, en bonne respectueuse des règles que j'étais plus ou moins.
"Putain, j'ai envie de pisser !" jura Max en ouvrant la portière et en sortant, courant à travers le parking vers les buissons derrière.
Je secouai la tête.
Vicky sourit tandis que Nathan détachait sa ceinture. "Merci, Nate."
"De rien, Vee. Au moins toi t'as des manières," dit-il en nous regardant dans son rétro. "Contrairement à certaines."
Je levai les yeux au ciel, sachant pertinemment que c'était pour moi.
Il venait de bouffer chez moi ; c'était suffisant comme merci pour le trajet. Sans parler du fait qu'il avait failli voir mes nichons et mon cul ce matin. Et s'il avait ouvert la porte un peu plus tôt ?
Je gémis intérieurement en pensant à quel point ça aurait été la honte.
Nathan sortit, ouvrit la portière arrière et tendit le bras à Vicky. Elle le prit gracieusement et il l'aida à descendre.
Je détachai ma ceinture et levai les yeux juste à temps pour voir Nathan me tendre la main avec un sourire, les fossettes au coin de ses joues formant de profonds creux.
Nathan était mignon. Des yeux bleu profond qui semblaient assez mystérieux, et comme diraient toutes les autres meufs du lycée Gilmore, sexy.
Il avait des cheveux noirs et des lèvres roses parfaitement dessinées, ni trop fines ni trop épaisses. Elles étaient juste comme il faut, parfaites et tentantes à embrasser—
Je secouai littéralement la tête pour chasser ces pensées.
"Non merci," je lui dis sèchement. "Je peux descendre toute seule."
Il haussa les épaules, choisissant de pas argumenter, et s'écarta pour me laisser de la place pour sortir.
Je sautai sur mes pieds, ma cheville se tordit à l'atterrissage, et je faillis me casser la gueule. Heureusement, je fus rattrapée avant et plaquée contre un torse musclé. Quand je remarquai les mains de Nathan qui me tenaient fermement le bras, je levai les yeux vers lui.
Ses yeux plongèrent dans les miens, et pour la première fois depuis que je connaissais Nathan, je remarquai à quel point ils étaient vraiment mystérieux.
Il eut un petit sourire en coin. "Ça va, Princesse ?"
C'était mon cœur ! J'étais stressée ! Mais à cause de... Nathan ?
Je m'écartai vite fait. "O-oui."
Il se marra un peu de ma gêne et de mon stress. "D'accord," fut sa simple réponse tandis qu'il se détournait, tirait sur la portière et la claquait.
"T'es prêt, Nate ?" demanda Max en revenant de notre côté, ajustant sa ceinture après avoir pissé sur le terrain de sport du lycée à l'arrière.
"Ouais," répondit Nathan en mettant les mains dans les poches de son jean.
"À tout à l'heure après les cours, petite sœur." Max m'adressa un sourire chaleureux, et j'en forçai un, pas encore tout à fait remise du fait qu'il ait choisi de se foutre de ma gueule avec son pote pervers ce matin.
"Nathan !"
Une voix de meuf nous fit nous retourner pour voir Elizabeth, aussi appelée Lizzy, accourir et rouler une pelle à Nathan, comme si sa vie en dépendait.
Cette vision fit grimacer Vicky et moi de dégoût.
"Beurk," je dis doucement. "Du porno de si bon matin..."
La copine de Nathan était Elizabeth Jane.
Enfin, une de ses copines.
Il en avait trop, et quand j'étais dans ma chambre à faire mes devoirs, il avait toujours une autre meuf dans la sienne.
Wow, il mériterait vraiment un prix pour ça.
Vicky me prit le bras et m'entraîna à l'écart. "Chels, tu penses que je devrais donner ma lettre à Max quand ?"
J'avalai ma salive. "Euh..."
Je me grattai la tête. "On va d'abord en cours, on y réfléchira après."
J'étais assise en cours d'histoire à rêvasser de Brad Pinsley pendant que le prof, M. Jones, parlait de la Révolution française et de Napoléon Bonaparte.
Mais le seul nom auquel je pouvais penser était Brad.
Brad et encore Brad.
J'avais trop hâte que le cours se termine pour lui filer la lettre, et j'espérais qu'il m'aimerait en retour.
Brad était en terminale comme Max et Nathan, et avait deux ans de plus que Vicky et moi.
J'étais pas sûre que Brad n'aimait que les meufs de son âge comme mon frère, mais j'étais prête à tenter ma chance...






































