
. . « J'ai besoin de toi. Maintenant ! » ai-je lancé dès que les deux gardes du corps ont tourné les talons.
J'ai entraîné Don à l'étage dans la chambre. Il semblait aussi impatient que moi. Il m'a débarrassée de mon pyjama et m'a allongée sur le lit, avant de se déshabiller à son tour.
Nous nous sommes embrassés passionnément. Quand sa langue a effleuré la mienne, j'ai laissé échapper un gémissement. J'étais déjà prête, brûlante de désir. Ma main a cherché son sexe.
Il n'était pas encore dur, alors je me suis glissée plus bas sur le lit pour le prendre dans ma bouche. J'ai commencé à le sucer doucement, espérant le faire réagir. Je le voulais en moi, mais après quelques minutes, il restait mou.
« Chéri, murmurai-je. J'aimerais te sentir durcir pour moi. »
Il m'a poussée sur le dos et a écarté mes jambes. « On va commencer comme ça, et ça viendra. »
Je l'ai aidé à placer son sexe contre mon intimité humide. Il a enfoui son visage dans mon cou en émettant des soupirs de plaisir qui ont fait s'emballer mon cœur. J'ai bougé, impatiente de le sentir en moi.
Je savais qu'il n'était pas très imposant, mais je m'attendais à ressentir quelque chose. Il a commencé à bouger lentement. J'ai à peine senti un effleurement, comme une caresse du bout du doigt.
Au début, j'ai fait semblant de prendre du plaisir, mais j'ai vite arrêté quand je n'ai plus rien ressenti du tout.
« Je suis désolé, ma chérie. Je n'arrive pas à bander ce soir. J'ai la tête ailleurs. C'est sûrement ça », dit-il en se laissant tomber sur le côté.
« D'accord », ai-je répondu, la voix teintée de déception.
Il ne semblait pas s'en soucier. La plupart des hommes ne sont-ils pas contrariés quand ça leur arrive ? Il consultait déjà son téléphone, comme si de rien n'était.
Le mois dernier, je lui avais suggéré de consulter un médecin, mais Don avait mis ça sur le compte du stress au travail. Il avait dit que ça s'arrangerait, mais c'était de pire en pire.
« Ma chérie, ne pleure pas. Je t'en prie », a-t-il dit doucement en m'embrassant.
Je n'arrivais pas à retenir mes larmes. Je ne voulais pas lui poser la question, mais il fallait que je sache. « Don, est-ce que tu vois quelqu'un d'autre ? »
« Quoi ? Bébé, non ! Jamais je ne te ferais ça. »
« Alors qu'est-ce qui ne va pas ? Tu ne veux jamais faire l'amour. Tu n'es jamais à la maison. Quand tu y es, tu es trop fatigué, ou tu n'arrives pas à... C'est moi ? Il y a un problème ? »
J'ai éclaté en sanglots. Il m'a serrée contre lui et m'a caressé les cheveux.
« Je suis tellement désolé, mon amour. Tu sais que mon travail est très prenant. Gérer un aéroport demande beaucoup d'efforts, et je dois être là pour m'assurer que tout se passe bien. Même dans nos autres aéroports. Je suis désolé de ne pas avoir été assez présent. »
« Je sais que ce n'est pas facile, mais je me sens seule. »
« Ne dis pas ça, mon amour, je t'en prie. Jamais je ne te quitterai. Je suis navré de t'avoir fait ressentir ça. »
« Je ne veux plus d'excuses. Je veux que tu sois là, avec moi. Je veux que tu me désires. J'ai des besoins, et tu ne les combles pas. Si on doit consulter... »
« Non, non ! On n'en a pas besoin, je te l'ai dit. Bientôt tout ira bien à nouveau. »
Je me suis écartée de lui. « Je ne ferai pas d'enfant avec un homme qui n'est jamais là. Tu veux vraiment être père ? J'en doute. »
« Bien sûr que je le veux, a-t-il dit. Et à partir de maintenant, je serai là avec toi autant que possible. »
« Tu me le promets ? »
« Je te le jure, mon amour. » Il m'a embrassée.
Quand sa langue a effleuré la mienne, je me suis à nouveau écartée. « Arrête de m'allumer si c'est pour me laisser sur ma faim. »
Mon mari a souri et a glissé sa main entre mes jambes. Il a caressé mon clitoris, et j'ai gémi. Il a inséré un doigt en moi. Puis il s'est placé entre mes cuisses et m'a écartée avec ses pouces. Il a commencé à me lécher.
J'ai crié, mes hanches bougeant d'elles-mêmes. « Ne t'arrête pas ! »
S'il s'arrêtait, j'allais devenir folle !
J'ai gardé ma main sur sa tête tandis que je sentais sa langue me caresser. Lentement, doucement, il continuait ses va-et-vient sur mon clitoris. Je ne pouvais pas m'empêcher de bouger sous sa bouche, et il a dû me maintenir les hanches.
Enfin, j'allais avoir un vrai orgasme ! Mon mari était entre mes jambes, me donnant du plaisir avec sa bouche et ses doigts. C'était tellement bon que je ne pouvais que crier alors que l'orgasme montait.
Haletante, j'ai baissé les yeux vers lui dès que ma vue s'est éclaircie. Il était de nouveau sur son téléphone ! Je me suis redressée, furieuse.
« Ne me dis pas que tu retournes au bureau », l'ai-je prévenu.
« Non, je n'y vais pas. Mais j'ai du travail à faire dans mon bureau à la maison. »
C'était comme s'il ne venait pas de me faire grimper aux rideaux. Sa bouche était encore humide ! Et il s'en fichait complètement !
« Mais tu as promis de rester au lit avec moi aujourd'hui ! Toute la journée. »
Ça n'avait plus d'importance. J'en avais assez d'essayer d'obtenir l'attention et l'amour de mon mari. Certes, il m'avait donné un petit orgasme agréable, mais ça aurait tout aussi bien pu être une corvée sur sa liste de choses à faire.
« Pourquoi n'irais-tu pas faire du shopping ? Offre-toi quelque chose de joli », dit-il en sortant déjà du lit pour s'habiller.
J'avais tout ce qu'une femme pouvait désirer, sauf une vie sexuelle épanouie.
« Tu viendras avec moi ? » ai-je lancé.
« Demande à ton garde du corps de t'accompagner. »