La Femme fatale de l'Alpha : Le Finale

Myra

« Sloan ! » s'écria Myra, le souffle court, ses hanches ondulant sur le sol tandis que l'haleine chaude de son amant effleurait son cou et ses épaules.

« Ne me fais pas languir ! » Elle haletait, le désirant ardemment. Sloan laissa échapper un petit rire, sa main gauche agrippant fermement sa hanche droite, l'attirant vers lui assez fort pour lui arracher un gémissement avant que son sexe ne se presse contre son entrée.

« Te prendre comme ça, mon ange ? » Il émit un grognement sourd et poussa en avant, la pénétrant d'un seul coup. « Je pourrais le faire tous les jours. »

Myra cria de plaisir, ses ongles s'enfonçant dans la terre humide tandis qu'elle cambrait son dos, s'offrant davantage à lui.

« Oui ! » gémit-elle, la voix brisée. La main de Sloan trouva son point sensible, le caressant en cercles à travers sa culotte. Ses hanches tremblaient, incapables de rester immobiles alors qu'il commençait à aller et venir en elle.

Elle le sentait entièrement, ses jambes puissantes contre les siennes, le tissu rugueux de son pantalon frottant sa peau sensible.

Chaque mouvement lui arrachait un halètement, un gémissement, un cri. Ils bougeaient à l'unisson, leurs corps luisants de sueur sous la pleine lune tandis qu'ils s'aimaient sous les étoiles.

Le souffle de Myra se coupa quand il lui mordilla le cou, suçant la marque qu'il y avait laissée plus tôt.

Il grogna contre sa peau : « Mienne. » Ses hanches accélérèrent, la pénétrant durement d'une manière qui lui fit recroqueviller les orteils.

Elle ne put s'empêcher de crier son nom encore et encore, perdue dans la sensation de lui en elle, de lui la possédant ainsi.

Elle poussait contre lui, répondant à ses mouvements avec sa propre fougue, leurs corps se heurtant dans un rythme connu d'eux seuls.

Alors qu'ils accéléraient, le dos de Myra heurta l'écorce rugueuse d'un arbre, lui offrant un appui tout en la laissant ouverte et vulnérable.

Elle se pressait contre lui, en voulant plus, ayant besoin qu'il la prenne. Ses parois intimes se resserrèrent autour de lui, et il laissa échapper un son sauvage : « Bon sang ! »

Ses seins bougeaient à chaque poussée, ses tétons durcis sous son fin t-shirt.

Il se pencha à nouveau, en léchant un tandis qu'il continuait de la pénétrer. Ses yeux se révulsèrent, le plaisir parcourant son corps alors qu'elle le sentait la remplir.

Ses ongles griffèrent son dos, y laissant des marques rouges. « Je suis à toi, Sloan », murmura-t-elle.

Ils bougeaient plus vite, plus fort, leurs gémissements de plaisir et le bruit de leurs corps s'entrechoquant résonnant dans l'air calme de la nuit. L'odeur de la terre humide se mêlait à celle de leurs souffles haletants et de leur sueur.

Myra sentait son orgasme approcher, la sensation montant à chaque mouvement. Elle cria à nouveau son nom quand elle le sentit pulser en elle, la remplissant de sa semence.

Sloan s'effondra sur elle, lourd et chaud. Sa poitrine se soulevait au même rythme que la sienne tandis que leurs corps se pressaient l'un contre l'autre. Elle enroula ses jambes autour de sa taille, ne voulant pas que ce moment prenne fin, et se laissa aller à un sentiment de plénitude.

« Je t'aime », chuchota-t-elle contre son cou, goûtant la sueur salée sur sa peau. « Je t'ai toujours aimé et je t'aimerai toujours. »

Il inspira son odeur, heureux pour l'instant. L'air frais de la nuit ne les dérangeait pas, leurs corps étant moites et brûlants après leurs ébats.

« Alpha », communiqua Skye mentalement à l'amour de toutes ses vies. « ~Nous devrions vraiment ramener ces deux-là à la grande maison. »~

« Nous devrions, mais regarde comme ils sont amoureux », répondit Alpha avec un sourire.

« Tout est mignon jusqu'à ce qu'il y ait de la fièvre et des reniflements. »

Myra se blottit contre Sloan, ses yeux se fermant. L'air devint immobile.

Soudain, un cri de femme retentit. Il parvint jusqu'à l'endroit où ils étaient allongés, leurs corps enlacés sous une couverture chaude.

Myra ouvrit grand les yeux. « Qu'est-ce que c'était ? » demanda-t-elle à Sloan.

Le visage de Sloan se fit prudent. « Peut-être un problème à la maison ? Mais nous devrions rentrer, mon ange. »

Myra inspira l'odeur familière et sourit avec contentement. « Tu as raison. »

Il leur fallut une heure pour rentrer. Il était tard dans la nuit quand ils se glissèrent dans leur lit.

Après avoir fait l'amour à nouveau, Myra se blottit contre Sloan, son ventre rond de femme enceinte brillant sous le pâle clair de lune qui filtrait dans la chambre.

« Raconte-moi une histoire pour m'endormir. »

Sloan sourit dans ses cheveux. « Il était une fois... »

Myra soupira d'un air endormi.

« J'aime notre amour », dit-elle doucement, s'endormant avant que Sloan ne puisse commencer l'histoire.

Quelques minutes plus tard, Sloan commençait lui aussi à s'assoupir.

Bientôt, il rêvait, entre le sommeil léger et l'éveil. Dans son rêve, il marchait à travers une forêt dense. Myra était à ses côtés.

« Tu es là », lui dit-il.

« Je suis là », répondit-elle.

La lune était basse et rouge. Sloan marchait sur le sol humide, cherchant quelque chose ou quelqu'un. Il ne se souvenait pas qui ni pourquoi. Il ressentait juste un besoin impérieux.

« Nous devrions rentrer », dit doucement Myra.

« Où est la maison ? » demanda Sloan, confus.

Soudain, ils tombèrent sur une tombe fraîchement creusée et sans nom. Il se sentit glacé et incapable de bouger.

« Laisse-moi prendre le relais, Sloan. »

« Ça semble dangereux, Alpha. »

« C'est exactement pour ça. »

Sloan acquiesça, et Alpha prit le contrôle.

Au même moment, Skye apparut, prenant possession de Myra.

Quelqu'un les attendait déjà.

« Alpha, mon amour. » Le murmure était doux mais chargé de colère.

Il ne pouvait pas bouger, mais ses yeux s'écarquillèrent quand elle apparut devant lui.

Isadora. Terriblement maigre, les cheveux gras et le regard vide. Mais Alpha n'oublierait jamais ce visage, surtout quand son père l'avait forcée à se révéler. Elle l'avait poussé à trahir Skye.

Il eut la nausée.

« Je t'aurai », dit Isadora. « Même si c'est dans la mort. Je ne laisserai aucun de vous vivre, Alpha. »

« Je t'en prie », dit Alpha d'une voix grave. « Après ce que tu as fait ? Je ne t'ai jamais aimée. Nos espèces n'étaient pas destinées à être amies. »

« Tu as essayé d'empoisonner ma compagne juste parce que tu étais obsédée par moi », poursuivit-il, ses yeux s'assombrissant au souvenir des actes d'Isadora. « Tu m'as piégé en prenant son apparence. »

Isadora se lécha les lèvres. « J'ai failli t'avoir. Tu aurais été mien si l'assistant de ton père ne nous avait pas trouvés en train de faire l'amour dans ta maison, Alpha. Dis-moi... dis-moi que tu n'as pas aimé ça. »

Alpha serra les poings, se retenant de l'attaquer. « Ça n'est arrivé que parce que tu ressemblais à Skye, Isadora. Tu méritais de mourir pour ce que tu as fait. »

Pendant tout ce temps, Skye se tenait aux côtés d'Alpha, silencieuse. Ses yeux étaient humides.

« Et », dit doucement Isadora, « la mort signifie-t-elle être enterrée vivante ? »

« Isadora », murmura enfin Skye, « ils ont mal agi en t'enterrant vivante. Mais tu as aussi commis des erreurs. Tu m'as empoisonnée. Tu as essayé de prendre mon compagnon. »

« Ton compagnon était d'abord le mien, espèce d'idiote ! » hurla Isadora avec rage.

« Tu as l'air complètement folle », dit Alpha.

« Souviens-toi quand nous étions enfants, Alpha », dit doucement Isadora, levant ses doigts fins vers lui. Une boule de lumière noire et orageuse commença à se former au bout de ses doigts. « Comment tu m'as dit que tu voulais m'épouser ? »

« Quelles sottises, Isadora ? » rit Alpha. « Tu as vraiment cru ce qu'un enfant de cinq ans t'a dit ? »

« Ces mots causeront ta perte, tout comme ce que ton père m'a fait, espèce de salaud. »

« Tu ne peux pas me blesser. »

« Mais je peux la blesser, elle », sourit Isadora avec joie. « Comme je l'ai fait avant. Et encore et encore, dans chaque vie. Je la prendrai. Je prendrai tes bébés. Je te détruirai dans chaque vie, Alpha. »

Il se réveilla en sursaut, le cœur battant la chamade.

Myra se réveilla à côté de lui. Elle transpirait abondamment.

« Tu as... ? »

« Oui », dit-elle en reprenant son souffle. « J'ai fait le même rêve. »