Caleb se leva, retira sa veste et se tourna vers le grand lit. Il prit ma main et m'entraîna à travers la pièce.
J'étais à la fois excitée et nerveuse à chaque pas. Caleb semblait plus expérimenté que moi en matière de relations intimes. Et si je n'étais pas à la hauteur ? Mes jambes qui s'effleuraient en marchant n'aidaient pas à calmer mon anxiété.
Arrivés au lit, il me poussa doucement dessus. Je le regardai commencer à déboutonner sa chemise. Avant qu'il ne puisse finir, je m'avançai à genoux et écartai ses mains.
Pour vraiment m'engager avec cet homme séduisant et impatient, je devais prendre les devants. Ça commençait maintenant.
Je déboutonnai sa chemise d'une main tremblante. Son torse lisse et musclé me donnait envie de le caresser. Une ligne de poils descendait de son nombril jusqu'à son pantalon.
J'avais hâte de découvrir ce qui se cachait en dessous.
Caleb resta silencieux pendant que je lui ôtais sa chemise, mais il me fixa intensément quand je touchai sa ceinture. Je le regardai droit dans les yeux en tirant sur la boucle, et il prit mon visage entre ses mains.
« Je vais t'embrasser maintenant », dit-il.
Mon cœur battait la chamade, mais je me dis de me calmer - ce n'était qu'une aventure, pas de l'amour. Mais je pouvais quand même lui montrer à quel point je le désirais.
Il m'embrassa, sa langue explorant ma bouche jusqu'à ce que je l'accueille. Nos langues dansèrent ensemble avant qu'il ne suce et mordille doucement mes lèvres. Il me faisait tourner la tête, et je me laissai aller dans ses bras.
Quand il délaissa ma bouche pour embrasser mon cou, mes mains se rappelèrent leur tâche et défièrent sa ceinture. Puis il se redressa, recula d'un pas et me regarda droit dans les yeux en déboutonnant son pantalon et en le laissant tomber.
Il était en sous-vêtements, souriant, et je continuai à fixer ses yeux pendant qu'il les enlevait, se tenait droit et saisissait son sexe, le caressant. Il avait l'air affamé de moi, et je dus baisser les yeux.
Je pris une inspiration rapide et déglutis. Son sexe, pointé droit vers moi, était le plus imposant que j'aie jamais vu - à la fois long et épais. Le gland était presque violet, et une goutte de liquide en perlait.
« Tu veux y goûter ? » demanda-t-il.
« Oui », dis-je.
Je reculai et me mis à quatre pattes, et il s'approcha, tenant mes cheveux et amenant son sexe à mes lèvres. Ma langue lécha son gland, et il gémit. Quand je léchai à nouveau, il émit un son rauque venant de sa poitrine.
Après avoir pris le bout doux de son sexe dans ma bouche, Caleb poussa en moi. J'ouvris aussi grand que possible, compensant mon incapacité à le prendre profondément en bougeant ma langue autour.
Ses mains tenaient mes cheveux, et il guidait ma tête d'avant en arrière sur son épais membre. Caleb grognait et gémissait, et chaque bruit m'excitait davantage.
Peu importe à quel point je détendais ma mâchoire, je ne pouvais pas le prendre plus profondément, alors j'utilisai ma main sur sa hampe, enroulant mes doigts autour du mieux que je pouvais et serrant. Caleb émit un grognement et durcit encore plus, mais ensuite il se retira de ma bouche avec un bruit de succion.
D'un geste vif, il me tira vers le haut, m'embrassa et serra mes fesses, son sexe dur pressé contre mon ventre. J'enroulai mes bras autour de lui, m'accrochant fermement.
Alors quand il s'éloigna de moi, je faillis perdre l'équilibre. Et quand il me dit d'enlever mon soutien-gorge et de me mettre à quatre pattes, je m'exécutai - même si, pendant qu'il faisait lentement le tour du lit, se caressant tout en me détaillant sous tous les angles, tout en moi se sentait vulnérable.
D'abord, parce qu'il m'examinait de très près sans rien dire, ce qui me rendait peu sûre de moi. Ensuite, parce que ce n'était pas une position que j'affectionnais ; je ne me sentais pas connectée si je ne pouvais pas voir le visage de mon partenaire.
Mais j'étais déterminée à continuer et à garder l'esprit ouvert. De plus, si Caleb était à moitié aussi doué au lit qu'il l'était avec sa bouche, j'allais passer un excellent moment. J'espérais juste pouvoir marcher le lendemain.
« Tu sais à quel point tu es magnifique dans cette position ? » Caleb parla enfin.
« Dis-moi », dis-je d'un ton aguicheur, mais j'avais aussi besoin qu'il me dise qu'il me désirait autant que je le désirais.
Il rit doucement et passa une main le long de mon dos, sur mes fesses et sur mon intimité. « Tu es absolument incroyable, Lyla. Ton corps, les sons que tu fais, la façon dont tu me regardes. » Il se plaça derrière moi, son sexe effleurant mon point sensible en se glissant entre mes jambes.
Je gémis et poussai mes fesses contre lui, l'invitant.
« Tu es si impatiente. » Il rit à nouveau puis se pencha sur moi pour murmurer à mon oreille : « Je vais te prendre maintenant. Et tu vas crier mon nom. D'accord ? »
Plus de liquide coula de moi, et je ne pus que gémir en réponse, mais ce n'était pas suffisant. Il voulait une réponse, alors je lui en donnai une.
« Oui, Caleb. Prends-moi ! »
Sa chaleur quitta mon dos, et une main tint ma hanche. Son gland doux frotta contre mon sexe, devenant vite humide de mon désir. Il taquina mon entrée mais le maintint là alors qu'il me tirait vers lui tout en poussant à l'intérieur.
Quand le bout de son sexe pénétra mon intimité, l'excitation me submergea. Mes parois se resserrèrent, je tremblai et mon corps se détendit contre lui. Je me sentais libre - libre de qui j'étais à Portland, libre d'être qui je suis à San Diego, libre de recevoir et de donner du plaisir.
« Respire, Lyla, et dis-moi si c'est trop. » Sa voix était calme, mais je secouai la tête.
« Ce n'est pas trop. Je veux ça », dis-je. « Tu es juste... si imposant. »
Alors qu'il se frayait un chemin en moi, il caressa mon dos, mes fesses et le long de mes jambes, m'aidant à me détendre davantage. Juste au moment où je sentais que j'allais me déchirer, ses hanches pressèrent contre mes fesses.
Il était complètement en moi, et aucun de nous ne bougeait. Sa taille imposante touchait tous mes points sensibles, rendant mes nerfs à vif. Comme s'il savait que j'étais proche de l'extase, il pinça mon bouton de plaisir, et mon orgasme me submergea, envoyant des vagues dans tout mon corps.
« Caleb ! Oh mon Dieu ! » criai-je alors que vague après vague de tremblements me traversaient. Je me sentais voler et tomber et pouvais à peine respirer à la fin.
Il caressa mon dos de haut en bas. « C'est ça, ma belle », dit-il doucement, attrapant mes cheveux et tirant. Cela changea la sensation de son sexe en moi, et je criai de plaisir. Puis il se pencha en avant et me mordit l'épaule alors qu'il se retirait et poussait fort en moi.
Je haletai, mes doigts agrippant les draps, et quand il pinça mes tétons tout en poussant en moi, mes doigts commencèrent à me faire mal.
Sans prévenir, il se retira de moi et me retourna sur le dos, ses yeux écarquillés alors qu'il montait sur le lit et me faisait reculer, disant : « Dis-moi ce que tu penses en ce moment. Dis-moi que tu aimes ça autant que moi. »
« C'est tellement bon », marmonnai-je, à peine capable de penser clairement. « Je n'ai jamais rien ressenti de tel... S'il te plaît, n'arrête pas. »
Caleb s'assit sur ses talons, mit ses mains sous mes genoux et les pressa contre ma poitrine. Puis il se pencha pour lécher mon intimité, poussant sa langue profondément en moi. Je tremblai et gémis alors qu'il léchait, touchant mon bouton de plaisir avec sa langue.
En un instant, il était au-dessus de moi, ses bras de chaque côté de moi, son corps maintenant mes jambes en place, et son sexe humide touchant mon entrée. Et cette fois, j'étais plus que prête pour lui.
Je me redressai pour saisir ses fesses, le tirant en moi d'un mouvement ferme. Nous haletâmes ensemble, et j'étais heureuse de voir son visage pendant qu'il me faisait l'amour.
Et il me fit vraiment l'amour.
Les yeux brillants et le visage tendu de concentration, il poussait en moi jusqu'à ce que la sueur perle sur son front. « Si bon », dit-il essoufflé en bougeant. « Je ne peux pas m'arrêter... J'ai besoin de... »
« Oui, Caleb », gémis-je. « Je veux te sentir jouir en moi ! »
Quand je dis ça, il bougea pour libérer mes jambes, abaissa sa poitrine sur la mienne et mit ses mains sous mes bras, tenant mes épaules pendant qu'il me pénétrait. Ses muscles frottaient contre mes tétons sensibles, et son corps pressait contre mon bouton de plaisir.
Bientôt, un autre orgasme commença à monter, et mon sexe palpita en réponse.
Il dut le sentir car il accéléra, claquant nos corps ensemble et grognant. Quelques poussées plus tard, la sensation de son corps ainsi que son sexe profondément en moi était plus que je ne pouvais supporter, et j'explosai de plaisir.
J'enroulai mes jambes autour de son dos et le tirai en moi. Je tremblai et criai son nom, puis son sexe pulsa en moi.
Cette fois, mon orgasme ressembla à des centaines d'explosions, vague après vague de feux d'artifice qui laissèrent un bourdonnement dans mes oreilles et des lumières clignotant derrière mes yeux fermés.
Nous restâmes enlacés alors qu'il s'effondrait sur moi, tous deux haletants. Après un long moment, nous nous relâchâmes, et il glissa hors de moi. Un peu de liquide coula de mon intimité, mais je ne fis rien pour le nettoyer.
Pleinement satisfaite, j'étais perdue dans un brouillard si épais que je ne réalisai pas que Caleb était parti jusqu'à ce qu'il presse un gant chaud et humide contre mon sexe, me nettoyant. J'écartai même les jambes pour l'aider.
Mes yeux se focalisèrent sur lui quand il s'assit à côté de moi. Il s'appuya sur un bras et passa légèrement son doigt sur mon ventre et entre mes seins. Son visage était détendu, et ses yeux pétillaient, revenus à leur bleu plus clair.
« Eh bien, Lyla », dit-il. « Est-ce que c'était ce que tu recherchais ? »
