Son adorable animal de compagnie

OLIVIA

Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire en marchant dehors. Le soleil brillait de tous ses feux, et c'était merveilleux. Le sol était chaud, mais je m'en fichais, je voulais profiter de ce moment.

Il n'a pas fallu longtemps avant que mon nouveau maître attache la laisse à mon collier et commence à me tirer vers une voiture noire.

Je suppose que nous partons.

Il m'a poussée à l'intérieur, et je me suis déplacée jusqu'à la fenêtre. La vitre était teintée, mais je pouvais distinguer les formes à l'extérieur.

J'ai tressailli quand j'ai senti sa main sous mon menton, mais il a simplement détaché la laisse et l'a laissée tomber à nos pieds.

Il a fait signe au chauffeur de démarrer la voiture avant d'appuyer sur un bouton qui a fait se lever un écran, nous séparant de lui. Je ne le quittais pas des yeux. Raven m'avait dit de ne faire confiance à aucun vampire.

Le trajet était silencieux, et j'en ai profité. En regardant par la fenêtre, je pouvais distinguer des arbres et divers bâtiments. Mais j'aurais aimé pouvoir les voir.

Mon nouveau maître s'est éclairci la gorge, et j'ai jeté un regard vers lui.

« Très bien, petite colombe, je pense qu'il est temps que nous parlions un peu », a-t-il dit. « J'ai besoin que tu connaisses mes règles et ce que l'on attend de toi. Après avoir parlé, je te laisserai la liberté de demander ce que tu veux. Compris ? »

Je lui ai simplement fait un signe de tête.

« Première chose, j'ai besoin d'entendre des mots. » Il avait l'air calme mais également un peu irrité.

« Oui, Maître », ai-je répondu calmement.

Il a secoué la tête dans ma direction, ce qui m'a laissée perplexe.

« Règle numéro un : tu m'appelleras par mon prénom lorsque nous serons seuls. Tu peux m'appeler Cole. Lorsque nous sommes en présence d'autres personnes, tu peux simplement m'appeler "monsieur". »

Il me regardait, en attendant ma réponse.

Je pensais que sa première règle était idiote, mais c’était mon maître maintenant. « D’accord, Maî… Cole », me suis-je corrigée.

« Tu verras que je n'ai pas beaucoup de règles, petite colombe. Règle numéro deux : si je t'appelle, tu viens. Règle numéro trois : personne ne doit te toucher ou te boire. Tu es à moi, et je ne partage pas mes affaires.

Et enfin, n'essaie pas de t'échapper... »

Avant qu'il n’ait pu terminer, je l'ai coupé. « Pourquoi essayerais-je de m'échapper ? Tu es un vampire, et je suis humaine. C'est inutile d'essayer. »

Il avait l'air surpris. J'étais sûre qu'il ne s'attendait pas à cette réponse de ma part.

« Tu as tout à fait raison, petite colombe », a-t-il dit. « Maintenant, parlons d'autres choses. Une fois que nous serons au manoir, tu resteras dans ma suite, avec moi. Tu ne dois pas partir sans permission.

Une humaine errant seule dans les couloirs provoquerait un désastre. Je vais aussi te préparer tes tenues pour la journée. Si tu n'en trouves pas, tu seras libre de choisir par toi-même.

J'ai rempli ton armoire de tout ce dont tu aurais besoin. Je te rendrai visite la plupart des jours, mais les jours où je ne le ferai pas, tu seras libre de faire ce que tu veux. Est-ce que tu comprends jusqu'ici ? »

J'ai hoché la tête. « Oui, Cole. »

C'était maintenant à mon tour de poser des questions, et mon esprit s'emballait.

« Pourquoi m'appelles-tu "petite colombe" ? Ne connais-tu pas mon nom ? » ai-je demandé.

« Je connais ton nom, Olivia Carter. Tu me fais tout simplement penser à une colombe. Une peau pâle et crémeuse, des cheveux blancs et de beaux yeux gris. En plus, tu es mon animal de compagnie, et je peux t'appeler comme je veux. »

J'ai juste sifflé en entendant sa réponse.

« Est-ce que tu vas... tu sais... me mordre et me boire ? » Je me suis mordu la lèvre inférieure, ne sachant pas si je voulais entendre sa réponse ou non.

« Je pense que tu connais la réponse à cette question, mais oui, Olivia, je le ferai. Mais j'ai presque mille ans, donc j'ai plus de contrôle que la plupart des gens. De plus, je n'aurai pas besoin de boire beaucoup.

Cependant, je dois te marquer pour que les autres sachent à qui tu appartiens. » Il parlait si calmement, comme si ce n'était pas une quelque chose de dingue, ou comme si c'était une question si stupide que je lui posais.

« Tu as dit que personne ne doit boire de moi, mais comment vais-je empêcher cela ? » ai-je demandé. « Je veux dire, si un vampire me veut, je ne sais pas comment l'en empêcher. En plus, cette femme vampire me veut. Méchamment. »

J'ai baissé les yeux vers mes mains, qui tremblaient en pensant à elle.

Il a serré la mâchoire. « Une fois que j'aurai bu ton sang et que je t'aurai marquée, je serai capable de ressentir tes émotions. Si tu es en danger, je le saurai. Quant à Annabelle, ne t'inquiète pas pour elle. Je m'en occupe. »

Ses paroles se voulaient rassurantes, mais j'avais toujours peur. Je n'arrivais pas à m'en empêcher.

Il a baissé les yeux vers moi. « Tu as peur d'elle. Pourquoi ? » Il avait l'air préoccupé.

« Tout le monde à l'animalerie avait peur d'elle », ai-je répondu. « Elle venait au moins une fois par mois pour un nouvel animal. Je pensais qu'elle ne faisait que les collectionner, mais Raven a dit qu'elle les tuait. »

Il n'a pas demandé qui était Raven, et assez rapidement, la voiture s'est arrêtée.

Nous étions dans ma nouvelle maison.