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Cover image for Le Gentleman

Le Gentleman

Serrer la main du diable

ROSE

« Tes vêtements iraient bien sur le sol de ma chambre. »

Je déglutis, me levant, « Je peux vous expliquer. »

« Je suis sûre que vous pouvez » il se rapprocha, son parfum capiteux m'enveloppant.

« Dans tous vos livres, le personnage principal féminin veut plus que du sexe » il s'agrippa au bord de mon bureau, me dominant, « Mais que se passe-t-il si elle ne veut que du sexe ? »

Sa voix baissa d'une octave.

De quoi il parle?

« Pardon ? »

« Pour faire simple, je désire une femme » ses yeux percèrent les miens, « mais elle ne veut pas de moi. » La façon dont ses yeux fouillèrent les miens me donna l'impression d'être un livre ouvert, comme s'il pouvait lire chaque centimètre de ma peau.

Comme s'il pouvait voir à travers moi.

Trop effrayée pour m'écarter du sujet, je me renfonçai dans mon siège. « Vous dites qu’elle veut du sexe ? Donc ça veut dire qu'elle a envie de vous ? » Je le dis comme une question, mes nerfs jouant avec mon cerveau.

« Oui. Je suppose que ça veut dire qu'elle a envie de moi. » Ses yeux revinrent sur les miens.

Je n'étais pas sûre avant. Mais maintenant, je l'étais.

Il savait.

« Nous n'avons jamais eu cette conversation. »

« D'accord » dis-je en tremblant.

Je tremblais encore après son départ.

Le visage rouge et les mains tremblantes, je pris mon téléphone sur mon bureau, l'appareil semblant soudainement lourd dans ma paume.

Nous verrons la prochaine fois que nous nous rencontrerons. Demain, 19 heures.
***

Le jour suivant arriva et passa.

Pourtant, j'étais toujours assise sur mon lit, regardant les vêtements sur mes genoux. Les épaules affaissées, je remis les vêtements dans mon armoire.

Le tic-tac de l'horloge suivait inexorablement le rythme de mes pensées, mes doigts se tordant dans un désordre nerveux.

Et puis elle sonna. 19 heures.

J'arrêtai de faire les cent pas, la culpabilité grandissant dans mes tripes. Le nom de Daniel apparut sur mon écran pour me rappeler ce que j'avais fait.

La peur était presque étouffante, elle me prenait à la gorge comme un python affamé étouffe sa proie.

Saisissant l'appareil, je rejetai l'appel et arrachai ma carte Sim du téléphone, la remplaçant par une autre.

Je pris une série de respirations forcées : Il fallait le faire.

C'était lâche et égoïste, mais tout chez cet homme me faisait frissonner. Son sourire, ses mots, et... Oh mon dieu, son corps.

Il était un mixe dangereux, une bouche qui disait des vulgarités et une langue qui me faisait des choses immorales.

Jetant un coup d'œil à mon téléphone, je me laissai tomber sur mon lit, enroulant une couette autour de moi pour essayer de me réconforter.

Le sommeil ne venait pas facilement, au lieu de cela, des images de Daniel flottaient devant mes yeux, la chaleur s'accumulant dans mon bas-ventre.

Soufflant de frustration, je plaquai un oreiller sur ma tête, me mettant en boule.

J'aurais pu être dans ses bras, dans un enchevêtrement de sexe et de passion. Au lieu de cela, j’avais serré la main du diable et je me laissai envahir par l'obscurité de mon sommeil.

~ « Viens là » grognait-il, tirant mes jambes jusqu'au bord du lit.

Mes respirations s’accéléraient alors qu'il caressait l'intérieur de ma cuisse avec son nez, taquinant mon clitoris.

Je me déhanchai « Daniel. »

Il me regardait, la tête entre mes jambes, appuyant un baiser sur ma vulve. Je laissai échapper un gémissement tremblant, l'intensité de ses yeux intimidant mes sens.

Et puis, il y plongea.~

Le matin arriva trop vite, la présence d’une personne qui n’arrêtait pas de faire des réflexions dans mon salon aggravant le martèlement dans mon crâne.

« Allez, Rosie, tu dois prendre un bon petit-déjeuner » me dit ma mère en m'arrachant la tasse de café des mains, me poussant sur le côté pour fouiller dans mes placards.

J'avais l'impression d'être à nouveau un enfant, à l'époque où ma mère me consolait après un bobo.

Aujourd’hui, ma mère me consolait d'un chagrin d'amour.

« Rose, il faut que tu arrêtes ces regards noirs » elle me fit un signe avec ma tasse de café à moitié pleine « Tu t’es brisé le cœur toi-même, ma chérie ».

Je savais qu'elle avait raison, mais malgré tout, je rentrai ma lèvre inférieure entre mes lèvres.

« Pourquoi je n'arrive pas à trouver un homme qui soit sexy et pas mon patron ? » Je murmurai dans mon souffle, le souvenir des caresses vaporeuses de Daniel me faisant monter le rouge aux joues.

Mama fredonnait, « Tu n'as pas besoin d'un homme. » Elle ouvrit mes bras croisés, me tendant une assiette avec des toasts, « Les hommes ne sont pas tout, de toute façon, merde. Souviens-toi que toi et moi, on s'est bien débrouillées sans ton père. »

Je ris de bon cœur à son juron, posant ma tête sur son épaule, « Certains hommes sont pourtant géniaux. Ils sont beaux, intelligents et... »

« Et leur nom est Daniel. »

Elle se pencha en arrière, prenant mon visage dans ses mains. Je me forçai à enregistrer dans ma mémoire les légères rides autour de ses yeux, elles n'apparaissaient que lorsqu'elle était contrariée ou qu'elle riait, comme la pleine lune lors d'une nuit sinistre ou romantique.

Et aujourd'hui c’était de mauvais augure. Elle était contrariée. À cause de moi.

« OK, assez parlé de mes soucis » je remuai les sourcils de manière suggestive, la tirant derrière moi dans le salon, « Quelle était l'occasion spéciale aujourd'hui ? »

Elle avait l'air d'un lapin pris dans les phares, perchée sur le bord du canapé avec un sourire aguicheur sur les lèvres, « Que veux-tu dire ? »

Je posai ma main sur la sienne, nous rîmes comme deux adolescentes, « Ce n'est pas tous les jours que tu viens me rendre visite, et je n'ai pas eu à te persuader cette fois. »

La femme en face de moi n'avait pas toujours été comme ça. Elle avait été le cœur de la fête, elle avait rayonné de bonheur et irradié de rayons lumineux.

Parfois, les bons moments durent.

Cela n’avait pas été le cas pour elle.

Elle cessa de sortir de chez elle, et pendant des années, ce n’avait été que de pénibles allers-retours entre sa cuisine et sa chambre.

Et puis arriva l'homme.

« Eh bien, hum, tu sais quand je t'ai dit que je voyais ce type de la bibliothèque de Paula ? »

Je lui souris, en hochant la tête d'un air taquin : « Et alors ? »

Elle baissa les yeux sur ses mains, puis leva prudemment ses yeux vers les miens, « Il voudrait te rencontrer. »

Je feignis l'ignorance, « Moi ? » Posant une main dramatique sur ma poitrine, je continuai, « Eh bien, je suis flattée, c'est le moins que l'on puisse dire. »

« Oh, allez, Rosie ! Tu sais ce que je veux dire. »

J'eus un petit rire et je l'attirai dans une étreinte chaleureuse.

« Maman, je plaisante » dis-je avec un clin d'œil, « donne-moi juste le jour et l’heure ».

Elle secoua la tête, son amusement disparaissant « Tu ne caches pas très bien tes émotions, ma chérie. » Sa voix avait baissé, faisant ressortir mes émotions de sous le masque.

Je me pinçai les lèvres, « ça va aller. »

« Je suis sûre que tu ça va aller… Jusqu'à ce que tu revoies Daniel au bureau. » Mon souffle fut coupé, je ne lui avais pas encore parlé de mon spectacle de foulards.

Néanmoins, même moi, je savais que je ne serais pas capable de l'affronter… avec ou sans foulard.

Je haussai les épaules en sortant mon téléphone de ma poche arrière : « J’ai un médicament pour ça. »

Quelques secondes plus tard, j'étais au téléphone avec Melinda, la voix maligne de ma manager traversant l'appareil. Juste pour le plaisir, je la mis sur haut-parleur.

« Qui est-ce ? » Elle aboya.

« Melinda, comment allez-vous ? » Mes mots étaient comme enrobés de sucre, ma voix mielleuse comme empoisonnée.

« Rosalie ? Qu'est-ce que vous voulez ? » En entendant son ton, maman leva un sourcil, ce qui me fit éclater de rire.

« OK, qu'est-ce qui est si drôle ? »

« Rien, rien. J'appelais juste pour vous parler de mon contrat. »

« Alors, pourquoi appelez-vous ? Vous venez au bureau aujourd'hui. Nous parlerons à ce moment-là. »

« À ce propos... »

« Oh allez, crachez le morceau, Rosalie. » Je serrai les dents en entendant ce nom qu’elle utilisait, l'agacement m’irradiant tout le corps.

Retenant à peine ma patience, je répondis : « Le fait est que j'ai besoin que mon contrat soit modifié et que je retrouve mes anciens horaires. J'aimerais travailler à temps plein depuis la maison. »

« Ce n'est pas la cour d’école. Votre contrat vient littéralement juste d’être modifié. »

Je pris une grande inspiration, « Faites-le ou vous et Mr Thomson vous retrouverez sans emploi demain. »

Elle retint sa respiration, son silence pesant lourdement dans l’air.

« Quoi ? Vous pensiez que je ne découvrirais pas ce qui se passe entre vous et notre agent de sécurité ? » J'ai dit.

« Rosalie, je m’en occupe. »

Je me sentais vraiment merdique. Le chantage n'était vraiment pas mon truc, surtout que j'avais moi aussi couché avec un collègue.

Pire encore, j'avais couché avec le patron.

Je laissai échapper un long soupir, pivotant pour m'enfouir à nouveau dans les bras de ma mère.

Elle me berça, passant sa main le long de mon dos, « Ça ira mieux avec le temps ».

Je doutais que ce soit le cas.

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