Encore une Histoire de Loup

Scarlett

Après avoir quitté la rivière, je rentre directement chez moi. Je prends une douche chaude, puis j'appelle (sur Facetime) ma meilleure amie, Anita.

Lorsqu’elle répond, je passe les politesses et je lui raconte tout ce qui s'est passé entre Jeffrey et moi à la rivière.

« Alors, qu'est-ce qu'il a dit après ça ? » demande Anita. Je sors de la baignoire, débranche le téléphone et m'enveloppe dans une serviette.

« Qu'y avait-il de plus à dire ? Il m'a rejetée pour une créature maléfique, et ainsi va la vie. Qu’il ne vienne pas me mater après avoir fait ça. »

Anita rit, et ça devient contagieux.

« Il te matait probablement dans l'eau avant de te faire savoir qu'il était là. »

Je pousse un petit cri. Je secoue la tête. Il ne ferait pas ça. Ce serait tout simplement bizarre.

« Quand est-ce que tu reviens ? Tu me manques tellement ! » je lui dis avec une petite moue. Après avoir séché ma peau, je m’applique de la lotion et j'enfile un de mes nombreux pyjamas sexy : un short très court et un haut en dentelle de soie.

« Bon, il me reste une semaine, et ensuite je serai de retour, juste à temps pour la remise des diplômes. »

Je lui en veux d'avoir été stupide. Elle a préféré les vacances plutôt que l'école et en a manqué deux mois, soit les cours de combattants.

Lorsque nous avons fini de parler, j'allume ma musique et je verrouille ma porte. Ce soir, c'est la nouvelle lune, donc tout le monde sera excité. Je n'ai pas besoin que quelqu'un me séduise ce soir. Ou peut-être...

Ce serait le bon moment pour appeler Anita et lui demander ce qu'il faut faire. Cependant, je prends la décision toute seule.

Je porte une robe simple, sans sous-vêtements, et je me rends au petit club de la meute. Il s'agit plutôt d'un club de sexe pour les mâles et les femelles sans partenaire.

Dès que je sors de ma chambre, je peux entendre mes parents et mes quatre sœurs aînées faire l'amour. Quelle blague !

Mes sœurs sont ici depuis qu'elles ont appris mon rejet par l'Alpha Jeffrey. Deux d'entre elles sont accouplées à des alphas, une à un gamma, et l'autre à un oméga. Il va sans dire qu'elles détestent Jeffrey maintenant.

De plus, je suis désolée pour leurs partenaires. Vous n'avez pas idée à quel point mes sœurs sont turbulentes. Je quitte la maison et me dirige vers le club.

Dès que vous entrez dans le club, la musique vous assourdit, le parfum du désir sexuel est élevé et l'odeur de l'alcool vous envahit. Le premier arrêt que je fais est au bar pour prendre un verre et des préservatifs.

Chaque nouvelle lune, si on le souhaite, on peut venir ici et faire l'amour avec qui on veut sans être jugé à ce sujet.

C'est la quatrième fois que je viens dans cet endroit, en comptant ce soir. La première fois, c'était un cadeau d'anniversaire de mes sœurs, et les deux autres fois, c’était avec Anita.

Derrick, l'un des combattants de la meute, s'approche de moi et commence à chuchoter à l’oreille. Il parle beaucoup. J'espère juste qu'il peut assurer.

Je le prends par la main et le traîne vers l'arrière du club. Nous nous tenons près de la sortie et du chauffe-eau. L'idée et le sentiment d'être vue ou d'être observée pendant que je fais l'amour m'excitent.

Nous commençons à nous embrasser. C'est fougueux, sans passion derrière, ce qui me convient. Il me tourne pour que je sois face au mur, et je cambre mes fesses vers lui. Il met le préservatif et frotte son extrémité contre moi, puis entre lentement en moi.

Lorsqu'il commence ses mouvements, je suis déçue. Son rythme me rebute. Je le supplie d'aller plus vite, plus fort, mais il continue à se cambrer comme s'il était prêt à jouir.

Je lui grogne dessus, le poussant hors de moi. J'enroule mes mains autour de son col et le plaque contre le mur. Je me retourne, mon dos face à lui. J'attrape son pénis, le caresse brutalement avant de me jeter sur lui.

Je remonte ma robe, sors mes seins et les presse alors que je me baise moi-même contre son pénis. Je frotte mon clitoris, tords mes tétons, et j’apprécie la sensation de la douleur que je m'inflige.

Soudain, deux combattants passent par là. Ils s'arrêtent et me regardent baiser Derrick. L'un est grand, brun et sexy. L'autre est également grand, à la peau claire et mignon.

Ils s'approchent, et je mouille de plus en plus. Leurs commentaires sur la force avec laquelle je me baise et domine Derrick me mettent en ébullition.

Le brun sort sa queue et met ma bouche dessus. J'enroule ma main autour de son manche en bougeant ma tête de haut en bas. Derrick sort de moi, mais une autre queue me remplit peu de temps après.

Je gémis à la sensation d'être utilisée comme un jouet de baise. Ils changent de position, les deux se relayant pour remplir ma chatte. Mes gémissements sont étouffés par la présence de deux queues dans ma bouche.

Le type à la peau foncée me baise comme si cela lui avait manqué. Rapidement, je gémis en jouissant, et il me baise plus fort. Il s'agrippe à mes fesses et tape plus fort à l'intérieur.

Je sens quand son crachat glisse au milieu de mon cul et la pression de ce qui ressemble à son pouce dans mon cul.

Je jure. C'est une sensation nouvelle, mais tellement bonne. Le mélange de la douleur et du plaisir est ce que j'apprécie. Le type à la peau claire et Derrick viennent dans ma bouche tandis que le type à la peau foncée continue de me baiser.

Je jouis, mouillant partout sur lui. Quand il grogne pour m’indiquer qu'il vient, je me mets à genoux et il explose partout sur moi. Le sperme recouvre mon visage, je me lève et ramasse mon téléphone par terre.

Les gars s’empressent de prendre mon nom et mon numéro, et j’en fais de même. Vous savez, juste au cas où ils voudraient me prendre en groupe à nouveau.

Je rentre chez moi, je prends une douche, enfin satisfaite, et je vais me coucher avec un sourire sur le visage. Après tout, c'était la première fois que je faisais quelque chose comme ça. C'était au-delà de tout ce que j'avais imaginé.

Baiser ouvertement trois gars à la fois avec une forte chance que quelqu'un me voie. PUTAIN ! Rien que d'y penser, j'en veux tellement plus. Même ma louve en meurt d’envie.