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Mon Cowboy

Le petit chemin du retour

CORA

Cette salope de Vicki était folle. Ça, je pouvais l’affirmer. J’avais essayé de quitter le bar sans en venir aux mains, mais quand je suis sortie, elle m’avait suivie.

Maintenant, dans le parking, je subissais ses cris et ses crachats pendant qu’elle hurlait sur les hommes qui étaient sortis pour essayer de la convaincre de me laisser tranquille.

« Allez vous faire foutre, vous tous ! Cette fausse salope est à moi ! », criait-elle. Son troupeau d’amies riait et l’encourageait derrière elle.

« Bon sang, Vicki ! » Reg, le barman, lança en sortant. « Cette fille est la fille de Greg. »

Elle devint complètement incontrôlable à ce moment-là. « Oh, c’est juste putain de génial ! Alors c’est toi la salope prétentieuse de la ville ! Tu peux courir chez ta pute de mère et lui dire qu’elle peut aller directement en enfer ! »

C’était ça. Ma mère n’avait jamais été la femme la plus aimante, mais je serais damnée si je laissais cette connasse dire des conneries sur elle.

Je ne m’étais jamais battu, mais j’avais pris des cours d’auto-défense à l’université. Cependant, je ne savais pas si ses amis allaient laisser le combat se dérouler de manière équitable ou si elles allaient me sauter dessus à leur tour.

Cette ville était vraiment nulle.

Vicki semblait sur le point de bondir à tout moment. J’avais esquissé un pas en avant, prête à donner un coup de poing si nécessaire, quand j’entendis le bruit des sabots d’un cheval derrière moi.

Vicki regarda par-dessus mon épaule, et ses yeux se rétrécirent. Je retournai pour voir Hael arriver sur son cheval noir.

« Hey, Cora », me salua-t-il. « Laisse cette misérable chienne tranquille. Tu ne voudrais pas attraper des puces en la touchant. »

La foule qui s’était rassemblée rit, et Vicki était mortifiée. Elle se réfugia en trombe à l’intérieur du bar, suivie par son groupe d’amies trash.

« Passe une bonne soirée, Hael », lança Reg en commençant à disparaître dans le bar. « Oh, au fait », reprit-il par-dessus son épaule. « Dodger était ici plus tôt. Je n’essaie pas de mettre mon nez dans les affaires des autres, mais je sais que vous l’avez déjà engueulé pour avoir bu pendant les heures de travail. »

« Merde », dit Hael dans son souffle. « Merci, Reg. »

« Comment as-tu su ce qui se passait ? » demandai-je, en marchant vers Hael, toujours sur le cheval.

« Petite ville. » Il sourit. « Reg m’a envoyé un message dès que Vicki est arrivée. C’est une chose à laquelle tu devras t’habituer ici. Tout le monde connaît les affaires des autres. »

« Donc tu es arrivé comme un chevalier sur son noble destrier. »

Il haussa les épaules, ses fossettes en évidence alors qu’il souriait. Bon Dieu, c’était un bel homme.

« Alors je peux te ramener chez toi ? »

« Là dessus ?!? »

« C’est plus rapide si vous prenez un cheval sur les routes secondaires », m’expliqua-t-il.

« Je n’ai jamais monté un foutu cheval de ma vie ! » admis-je.

Il passa sa jambe pour descendre et s’approcha de moi, à quelques centimètres de mon corps.

« Je te promets de ne pas te laisser tomber », m’annonça-t-il, ses yeux bleus pétillants.

« OK », dis-je après un moment d’hésitation. « Je suppose qu’il y a une première fois pour tout ».

« Très bien alors. » Il me guida vers lui. « Voici mon cheval, Bolt. Il est gentil. Tiens, pose ta main sur la corne de la selle et mets ton pied gauche dans l’étrier. »

Je m’exécutai, sentant ses mains se déplacer vers ma taille. Je pouvais sentir mes joues rougir alors que je me maudissais intérieurement.

Reprends-toi, Cora ! Tu te comportes comme une vierge le soir du bal de promo !

« OK maintenant », continua Hael, « prends de l’élan et passe ta jambe droite de l’autre côté de la selle. »

Il m’aida à me soulever, et en un seul mouvement, j’étais sur le cheval. Il monta ensuite pour s’asseoir derrière moi. Chaque centimètre de l’avant de son corps touchait mon dos. Un picotement familier monta entre mes jambes.

« Et c’est parti. » Il siffla, et le cheval fit un bond en avant.

J’eus immédiatement l’impression que j’allais perdre l’équilibre et tomber. Hael sembla sentir la tension dans mon corps et posa une main sur ma taille, en gardant les rênes dans l’autre.

« Tiens-toi bien. » Il rigola. « Tiens-toi à la selle. Ou accroche-toi aux poils de sa crinière si ça peut t’aider. »

« Ça ne lui fait pas mal ? » demandai-je.

« Non, les chevaux sont durs. Ça ne le dérange pas. »

Quand nous avons parcouru quelques mètres, il ajouta : « Vous pouvez sentir le rythme des mouvements du cheval après un peu. Ça t’aide à t’équilibrer si tu bouges un peu tes hanches avec ses pas. »

« OK », répondis-je, en essayant d’ignorer la tension qui montait entre mes cuisses.

Nous avons chevauché sur d’étroits sentiers de terre sur le chemin du retour au ranch. J’aurais contemplé davantage le paysage si j’avais pu faire abstraction de la présence d’Hael dans mon dos pendant que nous galopions.

Mais je savais que c’était inutile. Un type comme lui ? Ici ? Quelqu’un a dû le séduire il y a longtemps. Il devait être pris. Sans aucun doute.

J’ai sérieusement besoin de m’envoyer en l’air. Il est temps.

Il tenta de me donner quelques conseils sur l’équitation en chemin, mais je n’écoutai qu’à moitié, subjuguée par le sex-appeal de cet homme. Ses grandes mains calleuses sur les rênes suscitèrent ma curiosité. Après tout, de quoi d’autres étaient-elles capables ?

Je n’ai jamais été intéressée par le type de « cow-boy sexy ». Ils semblaient juste trop macho et stupide. Mais ses bras musclés de chaque côté de moi, son torse dur contre mon dos, et son putain de Levi’s moulant laissant peu de place à l’imagination étaient suffisants pour faire jouir une fille à cet instant précis.

Ouais, il est vraiment temps pour moi d’essayer une d’application de rencontre. Peut-être Swiper… Est-ce qu’ils ont Swiper ici ? Je veux dire, s’ils n’ont même pas de brunch…
***

HAEL

« Là-bas, c’est chez moi. » annonçai-je en désignant ma vieille ferme jaune nichée au-delà de quelques pâturages.

« Oh, wow », dit Cora, « vous habitez tout près ».

« Oui, à un peu moins d’un kilomètre de Cedar Ranch. Pour l’instant, votre bétail est mélangé au mien. C’est plus facile de les suivre tous ensemble que d’avoir deux troupeaux séparés. »

Elle [LL8] hocha la tête. « C’est logique. Vous semblez savoir ce que vous faites. »

« Quatrième génération d’éleveur », lui appris-je[LL9] . « Je n’ai pas autant de d’animaux que Greg a… J’ai… Désolé. »

« C’est bon », dit-elle. « Nous n’étions pas proches. »

« Vraiment ? Il parlait de toi tout le temps. »

« Ouais, j’ai entendu ça », répondit-elle. « Il n’était surtout qu’un nom pour moi. Il est apparu au hasard à différentes étapes de mon enfance pour de courtes visites, mais je ne l’avais pas vu depuis le lycée. »

« Eh bien, j’ai toujours pensé qu’il était un bon gars. Dur, mais qu’est-ce qu’on dit ? Il avait le cœur sur la main ? Désolé que vous ne l’ayez pas mieux connu. »

« C’est aussi bien comme ça. » Cora haussa les épaules. « Lui et ma mère n’étaient pas vraiment en bons termes. »

« Je suis désolé d’entendre ça », soupirai[LL10] -je. « Si ça peut te consoler, je suis content que tu sois là maintenant. »

« Ah ouais ? » demanda-t-elle, incertaine. « Je ne sais pas par où commencer. »

« Je pense que tu t’en sortiras très bien avec le ranch une fois que tu auras pris le coup de main. Je serais heureux de te montrer les ficelles du métier. »

Je serais heureux de te montrer beaucoup de choses… Merde, attends… Greg n’a pas dit qu’elle était mariée ?

« Ce serait bien… Tu travailles pour Greg depuis longtemps ? » reprit-elle.

« Plus de dix ans maintenant. Il m’a offert mon premier vrai travail. »

J’étudiai sa main à la recherche d’une bague.

Rien.

J’ai finalement trouvé le courage de demander. « Ça te dérange si je te pose une question ? »

« Bien sûr. »

« Je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer la ligne de bronzage sur ton annulaire… Es-tu... »

« Oh, oui… J’étais mariée. »

« Étais ? »

Elle souffla un peu avant de dire : « Oui, je l’étais. Comme dans plus maintenant ».

« Désolé. C’est pas mes affaires. »

« Non, c’est bon », me rassura-t-elle. « Nous nous sommes séparés il y a deux ans, et le divorce a été prononcé il y a environ six mois. »

Quelques secondes plus tard, elle ajouté : « Je me doutais qu’il avait commencé à baiser à droite et à gauche assez tôt. Et j’avais l’impression que c’était en quelque sorte ma faute. Je pensais que si j’avais été une meilleure épouse, il aurait arrêté. »

« Alors je me suis présentée à son bureau pour le surprendre un jour, pour découvrir qu’il avait la tête la première dans le vagin de sa secrétaire… Putain, je suis désolée ! Tu n’as pas besoin d’entendre tout ça. »

« C’est bon », répondis-je avec un léger rire, et je le pensais. « Je veux dire que ça craint, mais c’est bon. »

« De toute façon », poursuivit Cora, « je ne peux même pas lui en vouloir complètement. Je veux dire, je le déteste pour ce qu’il a fait, mais j’étais déjà un peu à bout émotionnellement avant ça. Je suis surprise que nous ayons tenu aussi longtemps. »

Je mentirais si je disais que je n’étais pas heureux d’entendre qu’elle était célibataire. Bien que je tentai de dissimuler mon enthousiasme.

« Eh bien… » commençai-je en cherchant mes mots. « C’est un nouveau départ pour toi alors. »

Nous avions atteint Cedar Ranch en une minute. Je descendis du cheval en premier et je l’aidai à en faire de même. Je n’ai pas pu m’empêcher de sourire quand elle posa ses mains sur mes épaules pour atteindre le sol.

« Eh bien, Cora », débutai-je quand ses yeux ont croisé les miens, « ça a été un plaisir d’apprendre à mieux te connaître… ».

Sans oublier le fait de t’avoir vu nue ce matin.

« Alors… » repris-je, restant là comme un idiot, « Je ferais mieux d’y aller. »

« Je ferais mieux d’y aller » ? Est-ce que je pourrais encore plus ressembler à un plouc stupide ?

Cora commença à marcher vers la maison alors que j’étais sur le point de remonter Bolt. Puis elle s’arrêta et se retourna vers moi.

« Hé », dit-elle, « tu as mangé ? Je suis affamée ! »

« Oh, je… » commençai-je en trébuchant. « Non, je n’ai pas encore mangé… »

« J’ai pensé faire un petit tour à l’épicerie », répondit-elle, « mais si tu as encore du travail à faire… »

J’ai fait une pause un peu trop longue.

Arrête de rester là comme un idiot muet !

« J’ai à manger ! » J’ai fini par lâcher le morceau. « Je veux dire… d’habitude je vais manger à la maison… si tu veux te joindre à moi. »

« Bien sûr ! Si ça ne pose pas de problème. Je ne suis pas habituée au calme ici. J’ai besoin de compagnie. » Elle me sourit.

« Non, ça ne me dérange pas du tout ! »

Elle entra chez elle pour changer de chaussures, puis nous marchâmes avec Bolt dans les pâturages jusqu’à ma maison.

***

CORA

Mais qu’est-ce que je fais ?
Je dîne avec ce cow-boy sexy. Voilà ce que je fais.

C’était une semaine inhabituellement chaude pour un mois d’octobre, alors on choisit de manger dehors, sous le porche. J’attendis sur les marches en sirotant une bouteille de soda frais pendant que Hael préparait un dîner rapide à l’intérieur.

Alors que je patientais, un visage familier apparut au coin de la maison.

« Hey, ma belle », dit le connard aux cheveux blonds du bar.

Je gémis à son approche. « Qu’est-ce que tu fais ici ? »

« Je travaille ici, bébé. Et toi ? »

J’entendis les pas lourds de Hael et la porte moustiquaire s’ouvrir derrière moi.

Merci, putain !

« J’espère que c’est bon », annonça mon hôte en posant un plateau avec des sandwichs et des chips. « Je voulais faire vite. »

« C’est super », répliquai-je, en prenant un des sandwichs. « Merci. »

« Hé, Dodger », lança-t-il, regardant carrément le crétin qui traînait les pieds. « Reg a dit que tu étais au bar en train de boire aujourd’hui. »

« Boire une bière n’est pas un crime, n’est-ce pas ? »

« Pas tant que je te paie pour travailler ici. Va au bar après avoir fini ta journée, compris ? »

« Compris », dit Dodger, faisant à peine un effort pour cacher le ton pisseux de sa voix. « Je vais, euh… je vais y aller maintenant. » Il sauta dans un pick-up Chevrolet rouillé et démarra.

« Un type charmant, celui-là. » Je roulai les yeux.

« Main d’œuvre bon marché. » Hael haussa les épaules. « Je suppose que vous en avez pour votre argent. »

À ce moment-là, une fille - si petite que j’aurais pu croire qu’elle avait vingt ou douze ans, avec des boucles blondes sauvages et portant un jean serré, des bottes de cow-boy et une flanelle noire et bleue - courut vers nous en criant.

Elle s’arrêta quand elle me vit assise à côté de Hael sur les marches. Et semble énervée.

Merde ! Une petite amie ?

« Hael ! » cria-t-elle. « Qu’est-ce que tu fais à la maison ?!? J’ai couru jusqu’à chez Greg pour te trouver ! »

« Le dîner », répondit-il, en se levant. La fille me dévisagea avec un mépris total et absolu.

Putain.

« Euh, Bree-elle, c’est la fille de Greg, Cor… » commença-t-il.

Elle le coupa. « Venez vite ! Je crois que Sadie est en train de mourir ! »

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