L'entrée de la grotte était assez large pour laisser pénétrer la lumière de l'après-midi. L'eau devenait plus calme et moins profonde vers le fond. Une zone sablonneuse s'étendait entre les rochers au fond de la grotte.
L'homme-sirène me porta aussi loin que possible dans l'eau. Arrivé à la partie peu profonde, il s'arrêta et me déposa. Je m'assis sur le fond sablonneux, l'eau m'arrivant à la taille.
Ma robe trempée collait à mon corps. Mes tétons durcis se dessinaient à travers le tissu blanc. Mon visage était en feu, me sentant presque nue devant cet homme.
Il posa sa main chaude et humide sur ma joue et releva mon visage. Je retins mon souffle en voyant ses yeux d'un bleu éclatant. Son regard plongea dans le mien. Il sentait la mer et quelque chose de viril que je ne pouvais nommer.
J'adorais ça.
Il continuait à bouger ma tête, et je restai immobile, le souffle coupé tandis qu'il m'examinait. Il vérifiait si j'étais blessée. Je ne ressentais aucune douleur, mais c'était peut-être dû à mon émoi.
Mais l'émoi n'expliquait pas pourquoi mon sang semblait bouillir. C'était à cause de lui.
Ses mains puissantes parcouraient mes bras, les soulevant et les tournant. Son corps était entre mes jambes, bougeant alors qu'il m'examinait, pressant contre mes parties les plus sensibles. Il était fort mais doux.
Pendant qu'il m'observait, je l'observais aussi.
Son torse et son ventre étaient très musclés. Sa peau verte s'assombrissait près de ses hanches, où elle se transformait en quelque chose qui n'était ni tout à fait des écailles de poisson, ni la peau d'un dauphin.
Sa queue semblait écailleuse, mais quand elle effleurait mes jambes, elle était lisse et chaude.
Il descendit dans l'eau. Ses mains se posèrent sur mes jambes. Quand son pouce appuya sur un point sensible de ma hanche, je laissai échapper un drôle de bruit. Mes yeux s'écarquillèrent, et il leva la tête, l'air intrigué.
Je me mordis la lèvre et ne bougeai pas. Il reprit son examen, touchant partout sur mes jambes pour voir si j'étais blessée.
Je regardai sa magnifique queue verte pour me distraire du fait que mes jambes étaient écartées devant lui, sa tête proche de mon intimité. Sa queue était vert foncé mais brillante. Elle scintillait comme des joyaux.
Je pensai : « Il est si beau. »
« Ah ! » m'exclamai-je quand il souleva soudainement une de mes jambes hors de l'eau.
Il leva rapidement les yeux vers moi, l'air inquiet. Il ouvrit la bouche et soupira. Quand il regarda à nouveau ma jambe, je suivis son regard et vis des égratignures rouges à l'intérieur de ma cuisse, juste au-dessus du genou.
Délicatement, il toucha la zone blessée, et je laissai échapper un gémissement de douleur. Je ne l'avais pas sentie jusqu'à présent. Maintenant que j'en étais consciente, ça faisait mal.
« Tu es blessée », dit-il. Mais pas dans ma langue. Il parlait dans un langage musical que je n'avais jamais entendu auparavant. Pourtant, quand il parla de cette voix grave et profonde, je le compris parfaitement.
Je hochai la tête, essayant de comprendre comment je pouvais le comprendre. Je n'aurais pas dû en être capable. Je ne connaissais que ma propre langue. Mais maintenant que je savais que je pouvais lui parler, je voulais le remercier de m'avoir sauvé la vie.
Avant que je ne puisse le faire, il saisit mes hanches et me poussa sur le sable humide, avec seulement mes pieds dans l'eau. L'homme-sirène me suivit, utilisant ses bras comme des jambes pour s'installer à nouveau entre mes jambes.
Je serrai les dents quand il souleva ma jambe et examina les égratignures. Je pouvais voir de petits morceaux de bois coincés dans ma peau. Il y en avait beaucoup.
Puis il posa sa bouche sur ma peau blessée. Ses lèvres étaient douces sur la blessure, suçant délicatement. Une étrange sensation de chaleur traversa mon corps, partant de mon bas-ventre et se propageant jusqu'à ma poitrine.
Ma jambe tremblait tandis que je me demandais ce qu'il faisait. « Attends. Que fais-tu ? »
Il s'arrêta et remarqua mon inquiétude. Il fronça les sourcils. « J'aide. Je guéris. » Il regarda entre moi et la zone blessée.
« Avec... avec ta bouche ? » demandai-je.
Il hocha vigoureusement la tête.
Il voulait m'aider, me guérir. Je savais que les histoires sur son espèce n'étaient pas vraies. C'étaient des créatures incomprises.
« Euh, d'accord. » Je retins mon souffle alors qu'il posait à nouveau sa bouche sur ma peau blessée, suçant l'endroit douloureux.
Il se recula pour cracher les petits morceaux de bois. Puis, la langue très longue de l'homme-sirène - comment pouvait-elle être si longue ? - lécha la zone blessée. Chaque pression ferme de cette langue glissante et chaude sur ma peau meurtrie la faisait se sentir mieux.
Sa salive devait avoir des pouvoirs de guérison.
Mais une autre partie de moi s'échauffait. Une sensation de chaleur grandissait entre mes jambes. Voir et sentir ce bel homme-sirène lécher et sucer l'intérieur de ma cuisse m'excitait.
Je fermai les yeux tandis qu'il léchait plus haut à l'intérieur de ma cuisse. Ma robe était remontée autour de ma taille, exposant mon intimité, et j'étais trop excitée pour me soucier de ne pas porter de sous-vêtements.
Sa bouche et sa langue quittèrent soudainement ma peau, et mes yeux s'ouvrirent brusquement.
Ses narines se dilatèrent. Ces yeux bleu océan me regardèrent, puis se posèrent entre mes jambes. La façon dont il me regarda alors, et comment il serra ma cuisse plus fort, m'effraya.
Mon cœur battait la chamade, palpitant dans ma poitrine comme les ailes d'un oiseau, voulant échapper à la sensation brûlante dans mon corps.
Le regard dans ses yeux était comme rien que je n'avais jamais vu chez un homme auparavant. Mais je savais ce que cela signifiait. Ses yeux s'assombrirent, me regardant avec un désir animal.
Ce qu'il dit ensuite n'était pas une question, juste un simple constat, et il le grogna de cette voix profonde et mélodieuse.
« Tu es excitée », dit-il.
