
Je suis navré, monsieur, dit le chauffeur en jetant un coup d'œil dans le rétroviseur.
Dante Black était habitué au brouhaha des rues new-yorkaises.
« C'est l'heure de pointe, monsieur », ajouta le chauffeur, craignant de froisser Dante.
« Comme d'habitude », répondit-il d'un ton posé.
Dante était un colosse d'un mètre quatre-vingts passés, aux cheveux blond foncé coupés court, aux yeux bleus et au corps couvert de tatouages sur les bras, le cou, le dos et le torse. Ses muscles saillants, forgés par l'entraînement, moulaient ses vêtements. La plupart des gens le redoutaient, ce qui ne lui déplaisait pas. À seulement vingt-cinq ans, il était déjà l'un des parrains les plus craints.
Arrivé chez lui, ses hommes l'accueillirent. La plupart étaient à son service depuis belle lurette.
Il s'adressa surtout aux petits nouveaux : « Mes gars connaissent la musique, mais je vais mettre les points sur les i pour tout le monde. J'exige une loyauté sans faille. Je ne tolère aucun manque de respect. Les fêtes démesurées sont interdites sous mon toit. Des questions ? »
« Non, patron », répondirent-ils d'une seule voix.
Morris informa Arthur qu'il irait voir comment allait Harper avant de les rejoindre pour le dîner. Ses relations d'affaires ignoraient la façon dont il la traitait. Seuls ses hommes étaient au courant, et ils gardaient le secret.
« Où est-elle ?
— Elle est restée à l'étage toute la journée, patron.
— Parfait. » Il sourit. « Prenez votre soirée. » Il allait s'assurer qu'elle ne puisse rien faire.
Harper ne savait pas que Morris ne laissait qu'un seul homme à la maison quand il n'était pas là.
« Je suis rentré, ma chérie. » Il la vit allongée sur le lit. « Tu es fatiguée ?
— Morris.
— Notre client potentiel pense que tu ressembles à sa petite-fille. Tu lui as dit ce que je te fais ? » Il enleva sa cravate.
« Non. J'ai seulement parlé à Anna.
— Je ne te crois pas, ma chérie. » Il lui attacha les mains.
« Je te le jure. » Ses yeux étaient remplis de peur.
Morris déchira sa chemise et empoigna ses seins brutalement. « Quand est-ce que tu comprendras ? »
Elle laissa échapper un gémissement triste et détourna le regard.
Il lui saisit le menton fermement, la forçant à le regarder. « Ouvre grand. » Il mit son sexe dans sa bouche.
« N'essaie même pas d'utiliser tes dents », la prévint-il.
Des larmes coulaient sur ses joues. Il adorait lui faire ça.
Il sourit en éjaculant sur son visage. Puis il étala son sperme partout sur elle. Il redevint vite dur. Il la poussa sur le lit et la pénétra violemment.
« Prends ça. » Ses doigts s'enfonçaient dans ses seins si fort que des bleus commençaient à apparaître. Il se sentait tout-puissant.
En la pénétrant complètement, il dit : « Tu vas tout prendre, et tu vas aimer ça. »
Il était brutal, laissant des marques sur tout son corps. Il se retira, la retourna. Elle cria quand il la pénétra par derrière.
« Morris, je t'en prie », supplia-t-elle.
Sa douleur faisait partie de ce qu'il aimait.
Ses supplications ne firent que le pousser à aller plus fort et plus vite jusqu'à ce qu'il se retire, éjaculant sur son dos.
« Je dois aller dîner. Je serai de retour à onze heures, et je veux un verre prêt pour moi. » Il la laissa sur le lit.
La colère qu'il avait déversée sur Harper revint quand Bennett demanda où elle était.
« Elle ne se sent pas bien.
— On aurait pu changer la date. »
Bennett voulait sûrement dire que Morris aurait pu rester à la maison avec elle, mais Morris se sentit offensé.
« Elle s'excuse. On commence ? »
Morris cacha sa colère jusqu'à la fin de la soirée. Bennett accepta de travailler avec eux, et Arthur voulut boire un verre pour fêter ça. Cet accord allait les rendre tous les deux très riches.
Harper avait son verre de whisky prêt pour lui. Elle sut qu'il était en colère dès qu'elle le vit.
« Espèce de bonne à rien ! » Il se jeta sur elle, la frappant au visage. « Je savais que tu lui avais parlé. Tu n'écoutes jamais ! »
Il la força à avoir des rapports pendant des heures. Le corps ensanglanté et meurtri de Harper était toujours sur le sol de la cuisine quand il partit pour une réunion du matin.
Deux heures plus tard, il reçut un appel. « Patron, le gars de la piscine l'a trouvée par terre.
— Et alors ? Payez-le et renvoyez-le.
— Il a appelé la police et une ambulance. Ils arrivent.
— Bon sang ! » Il frappa son bureau avec ses mains. « Forcez la porte de côté et faites comme si quelqu'un était entré. » Morris savait que la cuisine était encore en désordre. « Et enlevez-lui sa bague.
— Oui, patron. »
Il ferait ce qu'on lui disait.