Galatea logo
Galatea logobyInkitt logo
Obtenez l'Accès Illimité
Categories
Se connecter
  • Accueil
  • Categories
  • Listes
  • Se connecter
  • Obtenez l'Accès Illimité
  • Assistance
Galatea Logo
ListesAssistance
Werewolves
Mafia
Billionaires
Bully Romance
Slow Burn
Enemies to Lovers
Paranormal & Fantasy
Spicy
Sports
College
Second Chances
See All Categories
Rated 4.6 on the App Store
Conditions d'utilisationPolitique de confidentialitéImpressum
/images/icons/facebook.svg/images/icons/instagram.svg/images/icons/tiktok.svg
Cover image for Mes Trois Compagnons

Mes Trois Compagnons

Une louve survivante

Je grimaçai, fuyant vers ma cabane et claquant la porte derrière moi.

J'entendis l'alpha congédier sa meute. Certains furent chargés de garder le mur d’enceinte et d'autres de préparer les réserves de nourriture et les ressources pour éviter les agressions croissantes de la lune d’accouplement.

Je me blottis dans l'ombre de ma cabane avec mes volets bien fermés, rêvant de me transporter dans un endroit sans loups.

Quelques heures plus tard, il y eut des grattements le long des murs de ma cabane. Je sentis quelque chose de musqué et masculin et compris que c'était un loup qui grattait.

Qui demande à entrer.
Non, pensai-je.

Je restai silencieuse, immobile. Je respirai à peine jusqu'à ce que je finisse par m'endormir.

***

Les cauchemars étaient incessants. Un cri de femme, l'odeur du sang… Mais cette fois, c'était une louve blanche bondissant hors de la cabane sur le sol herbeux de la forêt. Elle sprintait à travers les bois.

Je la reconnus. Je connaissais ma louve comme mon propre reflet, même si je ne l’avais pas vue depuis mon choc à la tête.

Je la poursuivais, comme si j’étais quelqu'un d'autre. Je courais juste derrière sa queue, mais lorsqu'elle regarda par-derrière, je fus projetée dans son corps. Je voyais à travers ses yeux jaunes au lieu de mes yeux bleus.

À travers ces yeux, je vis plus de choses…

Il y avait une ombre dans l'embrasure de la porte. La silhouette massive d'un mâle aux cheveux longs et gras avec une cicatrice descendant sur son visage.

Je me réveillai en sursaut, le cœur battant la chamade.

Ce que ma louve avait essayé de me montrer s'était retiré de mon subconscient.

Non ! Je tendis la main vers elle, espérant en savoir plus, mais elle était déjà partie.

Du mouvement attira mon regard. J'aperçus une tête sombre passer par l'interstice de mes volets. Je crus reconnaître le profil. C'était l'un des mâles qui avait dégagé la femelle en colère.

Je retins mon souffle face aux petits bruits derrière ma porte.

Lorsqu'on frappa, je faillis bondir. J'attendis. Quand je jetai un coup d'œil, je trouvai un tapis de roseaux avec un morceau de viande fraîche.

Je sortis la tête et regardai autour. Des gens se promenaient autour de la cabane. Ils jetaient des regards vers la porte, essayant de me voir. Mais les trois hommes que j'avais rencontrés auparavant n’étaient pas là.

Me font-ils des cadeaux ?

La viande n’allait pas suffire pas à remplir mon ventre, mais c'était assez pour apaiser le mal de tête.

Je repoussai la poussière sur les planches du sol vers un coin de la grande pièce ouverte. C'était tout ce que je pouvais faire pour nettoyer. Quand je me retournai, je poussai un cri face au grand mâle debout au milieu de la pièce.

Ses yeux bleu clair pétillants sous sa chevelure noire étaient fixés sur moi.

« Tu sens le miel… » Il inclina la tête. « Délicieux… »

Je m'arrêtai net.

Il était masculin de la tête aux pieds. Sculpté et musclé, bronzé d'un brun chaleureux qui faisait paraître ces yeux clairs presque explosifs. Il était grand, avec des épaules carrées et des hanches athlétiques qui mettaient en valeur le pantalon de cuir qu'il portait. Ils épousaient des jambes longues qui le faisaient paraître non seulement mince, mais incroyablement agile.

Il dégageait une odeur chaude et musquée qui titillait mes sens. Je ressentis une agitation profonde en moi. La sensation de quelque chose de purement animal réagissant à son parfum.

C'était le genre de mâle qui attirait n'importe quelle femelle.

Ma poitrine se serra.

C'est trop proche de la lune d’accouplement pour que je sois seule avec lui.

Après avoir écouté tout ce que Martha avait dit, je craignais qu'il ne me saute dessus et ne me déchire la gorge.

Du sang éclaboussant mon œil. Cette image était si vive qu'elle semblait revenir sans cesse. Elle me rendait très craintive.

Derrière lui, je pouvais voir les volets de ma fenêtre grand ouverts.

Son moyen d'entrer et mon moyen de sortir.

Je plongeai vers la fenêtre, mais il bloqua habilement mon chemin.

Je haletai, grognant en frôlant soudain sa poitrine.

Il me dévisagea. « Tu ne sais pas, Chérie ? Les loups ne grognent pas. »

Chérie. Malgré moi, un frisson de plaisir me parcourut.

Je n'avais jamais ressenti cela auparavant.

« Que veux-tu ? » demandai-je, effrayée. Mais si je pouvais le garder en train de bavarder, comme il semblait en avoir l'intention, alors il ne me saisirait pas instantanément.

Ce qui signifie que j'ai le temps de sortir par cette fenêtre.

« Je voulais te rencontrer. De plus près, en privé… » dit-il en prenant une longue inspiration.

Sa seule présence déclenchait en moi un combat en moi, quelque chose voulait sortir de mon corps.

Ma louve.

« Je pense que tu en as déjà eu assez », dis-je.

« Je ne suis pas sûr. J'en veux déjà plus. » Il fit la moue.

« Qui es-tu ? » Je me rapprochai de la fenêtre.

« Huntley Faber. » Il dévoila des dents blanches, débordant de charme. « Tu ne connais pas mon nom ? »

« Non. »

« Tu le saurais si tu sortais. Tout le monde nous connaît, moi et mes frères. »

Je déglutis, me souvenant de la dernière fois que je m'étais aventurée dans le camp.

« Va-t'en », dis-je, avec plus de courage que je n'en possédais vraiment.

« Ou sinon ? » Il sourit. « Vas-tu me mordre ? » Il s'approcha encore plus.

« Huntley ! » Une voix claqua de l'extérieur.

Je me baissai pour jeter un coup d'œil dehors.

Ce mâle était identique à Huntley, mis à part ses yeux verts et non bleus. Il me regardait comme s'il savait quelque chose que je ne savais pas. Je reconnus cette expression de colère quand que nos regards se croisèrent.

C'était lui qui m'avait attrapée en train de les observer avant et m'avait aidée avec Katy.

J'ouvris la bouche pour le remercier pour ce qu'il avait fait, mais sa voix furieuse me fit garder le silence.

« Il est temps de sortir, Huntley », dit-il, son regard toujours fixé sur moi. « Tu connais les règles... Nous jouons tous ensemble... »

Je frissonnai.

« Oh… » Huntley fit la moue.

Je reportai mon regard sur lui juste au moment où il écartait une mèche de cheveux de mon visage. « C'est joli. »

Il regarda le chiffon sur ma tête comme s'il voulait l'arracher.

« On dirait que ton maître t'appelle », lançai-je, essayant d'attirer son attention loin de mes cheveux.

« Mon frère », corrigea-t-il en souriant. « Il m’appelle toujours. »

« Huntley ! » appela le mâle de nouveau.

« J'arrive, Vic. J'arrive. »

Vic. Victor Faber.

Je m'écartai du chemin de Huntley et lui indiquai la fenêtre.

Les yeux de Huntley se plissèrent sur moi, pleins de promesses. « Nous verrons plus de toi, Valerie. »

Il se baissa et sortit par la fenêtre sans aucun effort.

« Comment… » Je passai la tête dehors, mais me retrouvai face à des yeux verts.

« Il connaît ton nom ? » ajouta Victor. Son regard brûlait sur moi, tel un prédateur.

« C’est un petit camp, Valerie », dit un troisième. Il était adossé à un arbre juste à l'extérieur de ma cabane. Il avait la même carrure et les mêmes cheveux que Victor, mais des yeux bleus comme Huntley.

« Nous connaissons tous ton nom », dit Victor.

Je frissonnai. Sa voix me caressait. Ma peau tiraillait sous la pression des fins poils qui sortaient de mes pores.

« Juste un avertissement. » Il me regarda de haut en bas avec son regard brûlant. « Tu ne peux pas rester là-dedans pour toujours… »

Bien sûr que je ne peux pas.

Je reculai, m'éloignant de cette vue qui faisait trembler mes entrailles.

Il se déplaça de côté, inclinant la tête. Son regard était purement animal.

Ne jamais reculer devant un prédateur. Cela déclenchera son instinct de chasse. Quelqu'un m'avait dit cela il y a très, très longtemps. Une voix forte et masculine qui me faisait me sentir en sécurité.
Mon père ?

« Où vas-tu ? Te cacher comme un petit lapin ? » interrogea-t-il.

Je détournai le regard, incapable de soutenir ce regard pénétrant.

J'entendis un grondement sourd. Mon estomac se serra.

***

« Tu vas chasser avec nous », dit Huntley.

« Je ne veux pas. » Mes yeux s'écarquillèrent à la perspective d'être seule dans les bois avec ces mâles.

« Tu vas venir », dit Chase, l'autre frère aux yeux bleus.

« Je ne vous connais pas », dis-je faiblement.

« Tu vas nous connaître », lança Huntley d'un ton joyeux.

« Je suis Victor. Voici Huntley et Chase », dit-il en pointant vers ses frères.

Comme si l'avertissement de Martha ne m'avait pas aidée à déduire cela.

Je tins bon, réfléchissant à un moyen de m'en sortir lorsque mon estomac gargouilla.

Le regard de Victor se rétrécit. « Tu peux ouvrir la porte et marcher toi-même, ou nous pouvons te traîner hors de la cabane. »

Je secouai la tête et déglutis.

Je ne suis pas prête à affronter cela.

Victor avait apparemment perdu patience. Il fit un signe de la main et Chase passa par ma fenêtre et ouvrit ma porte soudainement.

« Attrape-la », ordonna Victor.

Je me précipitai vers la fenêtre, mais je n'étais pas assez rapide.

Les deux autres me saisirent par les bras et me soulevèrent.

« Tu as besoin de chasser. » Victor marchait devant, nous conduisant dehors sous un soleil éclatant.

« Je ne sais pas… comment chasser. »

Victor tourna la tête pour me regarder. « Pourquoi ? »

« Je… je ne me souviens pas… » avouai-je.

« De quoi te souviens-tu ? » Ses yeux se plissèrent et je me demandai s'il savait ce que je voulais vraiment dire.

« Je ne sais pas ! » criai-je alors qu'ils me traînaient vers la rivière.

« Eh bien, nous allons t'aider », dit Chase.

Par « aider », ils voulaient dire qu'ils allaient me forcer à les accompagner pour chasser mon repas.

Ils m’ont cachée dans les buissons avec eux, guettant le moindre mouvement dans un bosquet plus dense près de la rivière.

Je me retrouvai entre Huntley et Victor. Je reculais, les observant du coin de l'œil tout en essayant de minimiser mes mouvements. Mais la main de Victor sur le bas de mon dos me remit en place entre les deux mâles.

J'étais cuisse contre cuisse avec eux et nous étions regroupés derrière ce buisson.

Chase était accroupi derrière un abri à une certaine distance.

Mon cœur battait la chamade. La chaleur des deux puissants mâles à côté de moi était étourdissante. Elle envoyait des picotements de mes jambes jusqu'à un endroit en bas dans mon ventre.

Victor jeta à peine un coup d'œil à Chase avant de faire un léger geste de la main.

Cela suffit à envoyer Chase à travers les arbres, encerclant le cerf si vite qu'il devint flou.

Mes yeux ne pouvaient suivre sa course.

Il était si rapide qu’on distinguait à peine sa peau bronzée et son pantalon de cuir entre les arbres.

Comme le mouvement flou de quelqu'un courant après moi dans la forêt de Free Woods…

Je regardai Victor.

Pourrait-il s'agir de l'un d'eux couvert de boue ce jour-là ?

Mais peu importe combien je les observais, je ne pouvais pas savoir.

Il me lança un regard de côté. Un simple coup d'œil de ces yeux perçants me fit regarder en avant. Comme si je n'avais pas juste observé les lignes droites de son visage, ou ses cils sombres frôlant son front lorsqu'il clignait des yeux. Ou la façon dont ces lèvres pleines s'étaient écartées alors qu'il scannait les environs pour anticiper la direction que prendrait le cerf.

Quand ce dernier bougea, il était prêt.

« Allez ! » ordonna-t-il à Huntley et à moi.

Nous bondîmes hors du buisson, et pour une fois mes nerfs se calmèrent et tout le reste disparut alors que je voyais ce cerf se diriger vers nous. Mes instincts me guidaient. Ma louve conduisit mes pieds vers l'animal. Poussée par une faim insatiable.

Je me retrouvai en mouvement avec les mâles alors que nous renversions le cerf, le faisant basculer avec force.

Victor enroula ses bras autour de son cou et le tordit, ce qui fit instantanément cesser ses coups de pied sous Huntley et moi.

Les trois mâles s'arrêtèrent et me regardèrent. Je me contentai de les fixer, et Victor, impatient, fit un geste vers l'animal.

Je clignai des yeux vers lui avant de regarder l'animal.

Il sentait le frais, la terre : il sentait délicieusement bon. Je me penchai avec appétit, puis sortis mes dents pointues. Elles percèrent facilement la peau, me permettant de la déchirer et de me régaler de sa chair.

Après avoir pris une bouchée, ils me suivirent.

Mais je savais que je ne pourrais pas attraper un cerf seule à l'avenir.

Je n'ai personne pour diriger un animal vers moi et lui tendre une embuscade.

Une fois que nous avons tous mangé à notre faim, Huntley a sorti un poignard pour tailler tous les morceaux de viande restants, avant de les emballer dans des bandes de graisse qu'il détacha du corps. Il découpa habilement la carcasse tandis que Victor et Chase la maintenaient pour lui.

Ensuite, nous avons enterré ensemble la carcasse sous un monticule de terre qui empêcherait l'odeur de s'échapper et n'attirerait pas les vermines plus près du camp.

Nous descendîmes ensuite à la rivière. Penchés en avant, nous nous sommes lavé le visage, les mains et les bras.

« Tu dois laver ta cape », dit Huntley, pointant un peu de sang dessus.

« Je vais le faire », lui dis-je.

« Tiens », offrit-il, tendant la main. « Je vais le faire pour toi. »

Je me figeai.

Sans la cape, je n'aurais plus que la robe pour me protéger.

Si je reste penchée, ça ira. J'ai encore les bandes de tissu pour cacher mon corps.

Mais abandonner la cape, c'était comme abandonner une couverture sacrée d'enfant. Je l'enlevai de mes épaules et la lui tendis à contrecœur, croisant mes bras sur ma poitrine pour me bercer comme si j'avais froid. Je fixai le sol sous moi, sans bouger, priant pour ne pas capter leur attention.

Huntley trempa la cape et la frotta avec du savon jusqu'à ce que la plupart du rouge soit parti.

« Si tu la laves encore demain, le reste devrait partir. » Il me la rendit.

Je la remis sur mes épaules, la serrant contre moi.

Quand je levai les yeux, ils étaient tous torse nu. Ils prirent de l'eau fraîche et la versèrent sur leurs corps. Des ruisseaux coulaient sur leur peau chaude jusqu’à la taille de leurs pantalons.

Leurs torses étaient bien sculptés par le travail de gardes-frontières et l’entretien de leur camp.

Huntley recueillit de l'eau et l'envoya sur Chase.

« Hé ! » s'exclama bruyamment Chase, lui rendant la pareille.

Ces mâles travaillent aussi dur qu'ils jouent.

Je regardai ensuite Victor. Mon sourire dont je n’avais pas soupçonné l’existence disparut alors que je rencontrai son regard brûlant. Il me regardait. Silencieux, solennel, féroce.

Je baissai les yeux, serrant ma cape dans mon poing.

Les trois étaient rapides, agiles, et autoritaires. Mais aucun n'était aussi intimidant que Victor. Alors que les deux autres pouvaient se laisser aller à s’amuser un peu, Victor était toujours sérieux.

Prêt à la confrontation.

Ce qui était la dernière chose que je voulais.

Continue to the next chapter of Mes Trois Compagnons

Découvrir Galatea

Séduction de DirigeantLa Princesse AlphaChute libreLes Vampires de StepfordLa Fiancée Enlevée du Viking

Dernières publications

Spin-off Mason : ImpulsionLes Esprits de NoëlNuit avec un vampireSortilèges et tentationsToc, toc, le loup