L'aube pointait à peine quand il se glissa dans le lit et s'allongea près d'elle. Elle dormait paisiblement sur le dos. D'un geste tendre, il glissa sa main sous sa chemise de nuit et caressa sa poitrine. Son désir s'éveilla aussitôt. Il savait qu'il voulait lui faire l'amour.
Elle sentit une caresse sur ses seins et ouvrit les yeux. Son toucher était agréable, et elle rougit en réalisant qu'elle aimait ça.
Quand il l'embrassa dans le cou, elle retint son souffle. Juste avant qu'il n'atteigne sa bouche, elle l'arrêta.
« S'il te plaît, ne fais pas ça. »
Il la surplombait, la regardant avec un sourire rassurant. « N'aie pas peur. Je ne te ferai aucun mal. Il est temps de tenir notre accord. Laisse-moi d'abord te faire du bien. Si tu veux que j'arrête, je le ferai. Mais dis-moi, tu aimes cette jolie chemise de nuit ? »
« Oui, elle me plaît beaucoup. »
« Alors tu ferais mieux de l'enlever avant que je ne la déchire. »
En croisant son regard, elle comprit qu'il ne plaisantait pas. Elle s'assit dos à lui, retira sa chemise de nuit et la posa délicatement sur le lit.
Son cœur s'emballa quand elle sentit ses doigts effleurer son dos. Son toucher léger lui donnait la chair de poule. Une douce chaleur naquit entre ses jambes.
Elle ferma les yeux tandis qu'il parsemait son dos de baisers, remontant vers sa nuque. Il écarta ses cheveux et embrassa tendrement son cou. Sa main caressa doucement son sein.
Elle laissa échapper un petit soupir quand il suça délicatement la peau de son cou. C'était le moment qu'elle redoutait mais désirait aussi secrètement. Il l'allongea doucement sur le dos et se plaça au-dessus d'elle.
Elle sentit son sexe dur et imposant se presser contre elle. Était-ce mal de désirer cela, de vouloir découvrir l'intimité avec un homme ?
Il se soutenait d'une main et l'embrassait passionnément tandis que l'autre caressait sa poitrine. Il la massait tendrement, effleurant ses tétons durcis du pouce.
Entendant ses soupirs et sentant son corps réagir, son désir s'intensifia. Il cessa d'embrasser sa bouche pour descendre le long de son cou. Il continua sa descente et prit un de ses seins dans sa bouche.
Il le lécha et le suça délicatement, mordillant doucement son téton avant de poursuivre vers son ventre. Il descendit encore, plaça ses épaules sous ses jambes et contempla son intimité.
La tête entre ses cuisses, il goûta son nectar du bout de la langue. Elle avait une saveur douce et enivrante. Il enroula ses bras autour de ses cuisses et l'attira plus près.
Il posa sa bouche sur son sexe. Il la sentait humide, ce qui attisa son désir. Il savourait son goût tandis que sa langue explorait lentement ses replis.
Il suça son bouton de plaisir. Il la sentait onduler, l'entendait haleter et gémir alors qu'elle atteignait ce qu'il savait être son premier orgasme.
Elle agrippait les draps, sa langue était si chaude et humide tandis qu'il la taquinait. Elle ne pouvait décrire ce qu'elle ressentait, juste que c'était divin. Sa tête allait de droite à gauche tandis que des gémissements lui échappaient.
Puis son corps fut parcouru de spasmes et elle se retrouva à bout de souffle. Son cœur battait la chamade et elle avait l'impression de flotter.
Il remonta, s'allongeant sur elle et la regardant tendrement. « C'était bon ? » demanda-t-il en caressant sa joue.
« Dis-moi », insista-t-il de son accent russe prononcé.
Elle ouvrit les yeux pour le regarder. « Oui. »
« Parfait. Maintenant, passons à la suite. Ça risque d'être un peu inconfortable au début, mais je te promets que tu vas aimer. »
Elle laissa échapper un petit gémissement en sentant sa taille imposante. « Tu es trop gros, tu ne pourras pas entrer. »
Il rit doucement. « Ne t'inquiète pas, ça ira. »
Il l'embrassa tendrement tandis que ses doigts descendaient pour guider son sexe vers son entrée humide. Il s'enfonça doucement, centimètre par centimètre.
Elle gémit légèrement quand il la pénétra, lui laissant le temps de s'habituer à sa présence. Une fois qu'il la sentit plus à l'aise, il commença à bouger lentement, voulant qu'elle savoure chaque sensation.
L'entendant soupirer de plaisir, il accéléra progressivement le rythme. Il sentait son intimité enserrer son sexe. Elle était si chaude et étroite, et il sentit ses bras entourer sa taille tandis qu'il la pénétrait plus profondément.
Son désir était à son comble, son sexe palpitait et il était proche de la jouissance, mais il s'assura qu'elle atteigne l'orgasme en premier. Il se redressa sur ses mains et regarda son visage tandis qu'il accélérait ses va-et-vient.
La sueur perlait sur son front, ses seins bougeaient au rythme de ses coups de reins. Dans un grognement sourd, son corps fut secoué de spasmes alors qu'il se libérait en elle.
Il s'effondra sur elle, l'embrassant passionnément avant de rouler sur le côté.
Ce qu'elle venait de ressentir était incroyable, mais quand il avait commencé à la pénétrer, elle avait eu peur. Elle redoutait l'inconnu et craignait d'avoir mal. Elle ressentit une douleur vive et brève quand il entra, puis une forte pression quand il fut entièrement en elle.
Les premiers va-et-vient furent inconfortables mais devinrent ensuite agréables. Elle ne pouvait plus se passer de lui. Elle était fatiguée et courbaturée mais s'en fichait. C'était tellement bon.
Sous son poids, elle voulait l'attirer encore plus profondément en elle. L'orgasme fut si intense qu'il fit trembler tout son corps.
Même ses baisers la faisaient frissonner de plaisir, et elle ne voulait pas que ça s'arrête. Mais malheureusement, ce fut le cas quand il roula sur le côté. Elle pourrait s'y habituer et espérait qu'il recommencerait.
Elle se demanda : allait-il la toucher à nouveau, ou attendrait-il simplement de voir si elle était enceinte ?
« Tu étais merveilleuse, si douce et passionnée. Je n'ai pas besoin de te demander si tu as aimé, je l'ai bien senti. Je vais prendre une douche en premier, puis ce sera ton tour. À moins que tu ne veuilles qu'on la prenne ensemble ? »
Elle secoua la tête.
« Non, j'attendrai. »
Elle rougit quand il sortit du lit et qu'elle vit son corps nu. Peut-être avait-elle tort d'aimer ce qu'il lui avait fait.
Il était si fort et viril, éveillant habilement le désir dans son corps.
Même de dos, il était beau à regarder quand il se dirigea vers la salle de bain.
Elle sortit du lit et enfila son peignoir.
Son corps se sentait différent, et elle pouvait encore sentir ses caresses partout sur elle.
En regardant le lit, elle fronça les sourcils, se demandant si elle était blessée.
Sortant de la salle de bain les cheveux mouillés, il vit son air inquiet et s'approcha d'elle.
Se tenant derrière elle, il posa ses mains sur ses épaules.
« Qu'est-ce qui ne va pas ? »
Elle se retourna pour le regarder, craignant qu'il ne se fâche.
« Je ne sais pas, mais il y a du sang sur le drap. Je suis désolée. »
Il la fit pivoter face à lui, tenant son menton dans sa main.
« Tu es si innocente. C'est normal la première fois. Tu n'as pas à t'excuser. Va te laver maintenant, et je vais essayer de te trouver quelque chose à porter. »
Elle se précipita dans la salle de bain, embarrassée.
Sous l'eau qui coulait sur son corps, elle pensa qu'il devait la trouver naïve.
Ce n'était pas sa faute. Son beau-père ne l'avait jamais laissée sortir de la maison ni rien expliqué.
Elle avait eu très peur lors de ses premières règles, et tout ce qu'il avait fait était de lui jeter des serviettes hygiéniques en lui disant qu'elle était maintenant une femme.
Après s'être séchée, elle retourna dans la chambre où Dmitry était habillé et vit une robe sur le lit.
« C'est tout ce que j'ai pu trouver, mais je t'emmènerai faire du shopping après le petit-déjeuner. Habille-toi, je t'attends. »
Ne voulant pas se changer devant lui, elle prit la robe et retourna dans la salle de bain.
Elle était un peu grande au niveau de la poitrine.
Celle à qui elle appartenait devait avoir une forte poitrine, pensa-t-elle.
Quand elle entra dans la pièce, il la regarda mais ne fit aucun commentaire sur la robe.
« On va descendre maintenant », dit-il, et quand elle passa devant lui, il l'attrapa par le bras et l'attira contre lui.
« J'ai vraiment aimé ce qu'on a fait, et j'ai hâte de recommencer. »
Son cœur battait la chamade en sentant son corps musclé contre le sien.
« Je ne vois pas pourquoi on le ferait ; tu m'as peut-être déjà mise enceinte », osa-t-elle dire, ne sachant pas s'il allait se fâcher.
Il caressa son bras du bout des doigts.
« Peut-être, mais ça ne fait pas de mal de le faire aussi souvent que possible, juste pour être sûr. »
« Et si je ne veux pas ? »
Il releva son menton pour qu'elle le regarde.
« À la façon dont tu as réagi, je sais que tu en as envie. Ne joue pas avec moi ; je ne suis pas du genre à perdre, et tu le regretterais. Maintenant, allons-nous manger ? »
Une partie d'elle aurait aimé être plus forte, mais elle ne l'était pas.
Son beau-père avait brisé sa confiance il y a des années.
Elle ne savait pas comment Dmitry gagnait son argent, mais elle savait que c'était un homme très influent.
Rien qu'en croisant son regard, elle pouvait dire qu'il pouvait intimider quiconque s'opposerait à lui.
Elle regarda autour d'elle tandis qu'ils descendaient l'escalier, passant devant quelques pièces en se dirigeant vers la salle à manger.
Quand il la vit observer les lieux, il dit,
« Je te ferai visiter plus tard quand nous reviendrons du shopping. »
Arrivés dans la salle à manger, il tira galamment sa chaise.
Au moment où ils s'asseyaient, la femme qu'elle avait rencontrée plus tôt entra avec du café.
La femme commença à lui parler en russe.
Danica vit à son visage qu'il était contrarié quand il lui répondit sèchement dans la même langue.
« Je crois qu'elle ne m'aime pas », dit-elle quand la femme sortit d'un pas vif.
« C'est Bepa ; elle s'occupe du personnel et gère la maison. Ne t'inquiète pas pour elle, elle n'aime personne. Mange maintenant. Tu dois reprendre des forces après nos ébats de ce matin », dit-il avec un sourire en coin.
Quand il eut fini avant elle, il se leva.
« J'ai des appels à passer. Prends ton temps et profite de ton repas. »
Arrivé dans son bureau, il s'assit, prit quelques papiers sur son bureau et commença à passer des coups de fil.
Il terminait quand Bepa entra.
« Que veux-tu ? » demanda-t-il d'une voix rude.
« Pourquoi as-tu amené cette fille ici ? Elle est trop jeune ; elle ne t'apportera que des ennuis. »
« Ce que je fais chez moi et qui j'y amène ne regarde que moi. Je te conseille de ne pas te mêler de mes affaires, ou je te renverrai en Russie. »
Il frappa du poing sur son bureau, la faisant sursauter.
« C'est clair ? »
« Oui, monsieur », dit-elle en se retournant.
Elle marcha vers la porte et le regarda avant de sortir.
« Crois-moi, tu cherches les ennuis. »
Il se rassit dans son fauteuil et secoua la tête.
Vérifiant l'heure, il pensa qu'elle devait avoir fini de manger.
Se levant, il retourna dans la salle à manger.
Il la trouva simplement assise là.
Elle leva les yeux en le voyant et se leva.
« Tu n'étais pas obligée de rester assise ici. Tu aurais pu aller dans le salon, je t'aurais trouvée. »
« Ce n'est rien, je viens juste de finir de manger. »
« Viens, nous allons faire du shopping maintenant. »
