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Mascarade

Chapitre 5

MARCO

Marco fit fièrement le tour du propriétaire avec Ryan : la piscine, son bureau, une bibliothèque, six chambres et sept salles de bains. Il s'arrêta devant la plus grande chambre. « Tu peux dormir ici, ou dans ma chambre de l'autre côté du couloir. »

« Celle-ci fera l'affaire », répondit promptement Ryan. « Si ça ne t'ennuie pas, je vais me reposer un peu. » Marco voyait bien qu'elle était à bout de forces maintenant.

Il hocha la tête. « Bien sûr. Je vais monter tes affaires. »

Ne voulant pas la déranger, il la laissa tranquille et travailla dans son bureau pendant quelques heures avant de leur mitonner un dîner précoce.

« Ryan ? » Il toqua à sa porte et, n'obtenant pas de réponse, l'entrouvrit doucement. Le lit était vide mais il l'entendait dans la salle de bain. « Ryan ? »

« Une seconde », répondit-elle d'une voix faible, mais il l'entendit ensuite rendre son déjeuner.

Il se précipita pour lui tenir les cheveux. « Qu'est-ce qui ne va pas ? »

« Nausées matinales », dit-elle en s'essuyant la bouche d'un revers de main.

« Mais on est le soir ? »

Elle lui lança un regard noir. « Je sais bien. »

« Je suis navré. »

« Ce n'est rien. Ça ne dure généralement que quelques heures. »

Il lui tendit une serviette humide. « J'ai préparé le dîner, mais je peux te faire une soupe si tu préfères. »

« S'il te plaît », dit-elle. Elle avait l'air exténuée.

« D'accord. Tu veux descendre ou tu préfères que je te l'apporte ? »

« Je peux descendre », dit-elle aussitôt, commençant à se lever lentement.

Il posa une main sur son bras pour l'aider. « Laisse-moi reformuler. Ça me ferait plaisir de t'apporter la soupe au lit. J'ai envie de prendre soin de toi. Qu'en dis-tu ? »

Elle semblait hésiter. Il voyait qu'elle était habituée à se débrouiller seule mais désirait aussi qu'on la chouchoute un peu.

« La soupe au lit, ça me tente bien », dit-elle finalement, d'une voix douce.

Il l'embrassa tendrement sur le front sans réfléchir. « Alors c'est ce qu'on va faire. »

RYAN

Au fil des semaines, Ryan dut reconnaître que Marco prenait bien soin d'elle. Son travail semblait nettement moins prenant que le sien, car il était presque toujours rentré avant elle, préparant le repas ou ramenant de quoi manger ensemble.

Il venait même à l'hôpital quand elle travaillait tard, juste pour s'assurer qu'elle se nourrissait correctement.

Ils en avaient appris davantage l'un sur l'autre. Il avait trente-cinq ans, et elle trente. Il fut impressionné d'apprendre qu'elle avait terminé le lycée à seize ans et était directement entrée en faculté de médecine, achevant sa formation à vingt-huit ans.

Il parlait beaucoup de sa famille. Il semblait très proche de sa mère, Connie, surtout depuis qu'elle avait eu un cancer. Il avait aussi une petite sœur, Maria, et une nièce et un neveu, Fiona et Louis.

Elle ne disait rien de sa propre famille. Elle était soulagée qu'il ne pose pas de questions. En tant qu'homme fortuné, il pouvait probablement se renseigner sur son passé par lui-même ; c'était préférable à devoir en parler elle-même.

« À quelle heure est ton rendez-vous médical demain ? » demanda-t-il un soir après le dîner.

« Onze heures, répondit-elle. Mais ne t'inquiète pas si tu ne peux pas venir. »

« Je serai là, ma chérie. On pourrait peut-être faire les magasins après ? »

Elle le regarda avec étonnement. « Les magasins ? »

« Oui, dit-il en haussant les épaules et en commençant à faire la vaisselle, il va falloir acheter des choses pour le bébé. »

Elle se sentit inquiète, comme toujours quand elle parlait de l'avenir. « Je ne suis enceinte que de trois mois, et on ne sait toujours pas si ça va fonctionner entre nous. »

Marco soupira. « J'essaie. »

« Je ne dis pas que tu n'essaies pas ; je suis juste prudente. »

Elle devait admettre qu'elle voulait que ça marche entre eux. Elle appréciait Marco plus qu'elle ne l'aurait cru. Et elle avait vraiment, vraiment envie qu'il la prenne à nouveau.

C'était injuste qu'elle ne se souvienne pas très bien de leur unique nuit ensemble. Si c'était le cas, elle aurait au moins un beau souvenir auquel penser en utilisant son vibromasseur chaque soir. La grossesse la rendait très excitée.

« De toute façon, je dois travailler après le rendez-vous. On pourrait attendre pour faire du shopping », suggéra-t-elle pour être juste.

« D'accord. Et tu peux venir ce week-end ? » demanda-t-il. C'était la fête annuelle de Memorial Day de sa famille au lac. Il le lui avait demandé la semaine précédente, mais elle s'était sentie un peu inquiète de se rapprocher trop vite.

« Oui », admit-elle. Elle voulait rencontrer la famille dont Marco parlait tant. Et... peut-être devraient-ils même partager une chambre. Partager un lit. Partager leur chaleur corporelle.

Cette pensée l'excitait.

MARCO

Anna entra dans la pièce. « On est prêts ? »

Ryan acquiesça d'un signe de tête et remonta son t-shirt un peu plus haut.

Marco fut ébahi par la petite forme qui apparut sur l'écran. « C'est notre bébé ? »

« Oui, c'est bien lui. Et ça, dit Anna en appuyant sur un bouton, c'est son rythme cardiaque. Il est bon et fort. » Elle imprima quelques clichés pour eux et se mit à examiner le dossier médical de Ryan. « Vous n'avez pas beaucoup pris de poids. Comment ça se passe avec les nausées matinales ? »

« Pas trop mal, répondit Ryan, juste quelques heures le soir. » Marco n'était pas certain qu'elle disait toute la vérité ; il l'avait vue être vraiment malade pendant ces heures chaque soir, la tête dans les toilettes.

« Parfait, dit Anna d'un ton enjoué. On se revoit dans un mois, alors. »

Marco jeta un œil à la photo de l'échographie avant de la glisser dans son portefeuille. Ryan haussa un sourcil vers lui. « J'ai envie de pouvoir la regarder », expliqua-t-il.

Il lui ouvrit la portière de la voiture à la sortie. « Ça te dirait d'aller grignoter un morceau avant de retourner au boulot ? » Il avait bien entendu ce qu'Anna avait dit à propos de son poids ; si Ryan devait manger davantage, il était ravi de s'en occuper.

RYAN

Anna entra dans le bureau de Ryan quelques heures après le début de son service. « Comment ça va ? »

« Je termine juste quelques notes », répondit Ryan, sans vraiment lever les yeux.

« Ce n'est pas ce que je voulais dire », dit Anna, les mains sur les hanches.

« Je sais. » Ryan soupira et leva enfin le regard. Elle savait qu'Anna allait l'interroger sur les raisons pour lesquelles elle gardait Marco à distance.

« Il a l'air d'être un chic type, Ry. La façon dont il tenait cette échographie ? C'était vraiment touchant ! Je sais que tu as peur, mais il faut que tu comprennes qu'il n'est pas Christopher et que tu dois le laisser s'approcher. »

« J'essaie. » Ryan porta sa main à sa bouche, mais quelques larmes coulèrent quand même.

Anna fit le tour du bureau et prit son amie dans ses bras. « Oh, ma pauvre chérie », dit-elle doucement.

« Je refais ce cauchemar », dit Ryan, sachant qu'Anna comprendrait de quel rêve elle parlait. « C'est bête. J'ai vraiment aimé Chris pendant un moment. Je ne comprends pas pourquoi il m'a fait autant de mal. »

« Tu penses que tu devrais en reparler à un médecin ? » demanda Anna.

Ryan secoua la tête. « C'est juste parce que je suis stressée. Ça va passer. »

« Tu veux que je te ramène chez toi ? »

« Non, je dois finir ce travail et voir mes patients. »

« D'accord », dit Anna, peu convaincue. « Mais écoute. Je suis là pour toi. N'hésite pas à demander de l'aide - à moi, à un médecin, ou même à Marco. »

« Je sais », dit Ryan, et elle regarda Anna partir s'occuper de ses propres patients.

Ryan essaya de terminer son travail, mais toutes ces pensées la bouleversaient trop. Elle n'arrivait pas à se concentrer.

Elle aurait aimé pouvoir effacer cette nuit-là de sa mémoire.

Elle avait rencontré Chris à la fac de médecine. Au début, il était vraiment sympa, l'emmenant en boîte et à des soirées, puis riant avec elle quand ils avaient la gueule de bois le lendemain.

Mais petit à petit, il devint de plus en plus possessif. Il la laissait à peine aller en cours seule, l'accompagnant et s'asseyant à côté d'elle, ou l'empêchant de sortir de sa chambre.

Puis, toute sa famille mourut d'un coup dans un accident de voiture. Elle était anéantie. Et tous les signaux d'alarme qu'elle avait ignorés à propos de Chris devinrent encore plus évidents.

« On peut rester tristes ici dans ma chambre, juste toi et moi, bébé », dit-il, essayant de paraître gentil. « On n'a pas besoin d'aller à l'enterrement et de gérer tous ces gens. J'ai tout ce qu'il te faut ici. »

Elle dut le supplier pour qu'il la laisse rentrer chez elle pour les funérailles. Tout du long, il resta collé à elle, lançant des regards noirs à quiconque s'approchait trop près. Quand il alla enfin aux toilettes, son vieil ami Zac vint lui parler.

« Je suis tellement désolé pour ta famille, Ryan », dit Zac en la serrant dans ses bras. « Si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là, d'accord ? »

« Merci », dit-elle, essayant de sourire, mais Chris revint et l'éloigna brusquement.

Ils ne parlèrent pas pendant le trajet en voiture jusqu'à son ancienne maison. Dès qu'ils entrèrent, Chris devint furieux. « Tu couches avec lui dans mon dos, c'est ça ?! »

« Je ne l'ai pas vu depuis des années, Chris », dit-elle.

Il la gifla, et elle cria quand il la frappa à nouveau.

Il se tenait au-dessus d'elle. « Tu n'es rien sans moi ! » Il mit sa main autour de son cou.

Elle entendit son pantalon tomber au sol, mais elle ne se souvient de rien après ça. Zac, qui habitait à côté, entendit ses cris et entra dans la maison.

Elle passa une semaine à l'hôpital avec une pommette fracturée, le nez cassé, trois côtes fêlées et un bras cassé.

Anna était là quand elle se réveilla, et Zac lui parle encore aujourd'hui, prenant de ses nouvelles.

C'était il y a cinq ans, et Ryan n'a pas eu de relation sérieuse depuis. Ça ne semblait pas sûr. Ça n'en valait pas la peine.

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