Pour l'Éternité - Couverture du livre

Pour l'Éternité

Mikayla S

Chapitre quatre: Allez, on va jouer !

Zayla

Une fois rentrée à la maison, je me précipite discrètement et prends une douche, me rasant complètement et en m’assurant de sentir aussi bon que possible, avant de retourner dans ma chambre et de fermer la porte à clé.

Depuis mon quinzième anniversaire, je n’ai jamais fermé ma fenêtre à clé, je la garde ouverte à tout moment, juste pour lui.

C’est pourquoi je ne suis pas surprise lorsque je me dirige vers mon lit et que j’y sens son odeur. Il m’a fait ça de nombreuses fois par le passé. Quand je rentre dans ma chambre pour dormir et que mon lit sent comme lui, j’imagine qu’il sait que son odeur m’aide à dormir.

Mais ce soir, je ne dors pas. Non ! Ce soir, je vais attirer l’attention de mon partenaire ! Il joue et gagne à ce jeu depuis que j’ai six ans, et aujourd’hui, c’est le moment pour un nouveau gagnant de s’avancer dans notre petit jeu du chat et de la souris… alors bouge-toi bébé, car un nouveau chaton est prêt à venir jouer.

J’attrape la tête de lit et je la déplace jusqu’à ce qu’elle soit entièrement tournée vers la fenêtre, offrant ainsi et à quiconque s’y trouverait une vue parfaite de moi au clair de lune. Je laisse tomber ma serviette et je m’installe lentement au milieu. Je place mes oreillers en hauteur et je m’installe confortablement.

Quand je le sens près de la fenêtre, je sais que c’est le moment ! Alors, aussi lentement qu’on le pourrait, j’écarte mes jambes aussi largement que possible. Mettant chaque partie de mon corps en valeur.

La pièce est complètement silencieuse, jusqu’à ce que j’entende le petit gémissement qu’il a dû essayer de retenir. Ça y est ! C’est le moment !

En levant le bras, je fais courir mon doigt le long du collier qu’il m’a donné, jusqu’à mes seins. En passant légèrement mes doigts sur mes tétons, je gémis légèrement à cette sensation.

Mes tétons trop sensibles ressortent, pointant vers le ciel, ne demandant qu’à être touchés.

En les pinçant légèrement, mes genoux se mettent à trembler alors que le désir se répand dans mon corps, directement dans ma chatte.

Mon excitation est si forte dans l’air, que je ne peux presque plus le sentir, mais je sais qu’il est là. Je peux sentir ses yeux sur moi, traquer mes mains alors qu’elles descendent le long de ce corps fait uniquement pour lui plaire.

Une fois que ma main gauche atteint mon os pubien, j’entends sa forte inspiration, je dois retenir mon rire parce qu’il est presque trop facile.

Je lève la main et la pose sur mon genou, ce qui me vaut un grognement de mécontentement de sa part.

À ce moment-là, je laisse échapper un rire étouffé, tout en faisant glisser ma main le long de ma cuisse jusqu’à atteindre ma chatte dégoulinante.

En utilisant principalement mon majeur, j’ai commencé à dessiner des cercles étroits, mais prononcés autour de mon clito sensible, poussant des cris à chaque effleurement de mon doigt. Le vent décide de se faire connaître en répandant l’odeur de sa propre excitation dans ma chambre, le mélange de nos effluves me rend folle, alors que j’accélère le rythme.

Exploitant toute l’habilité de mes doigts à l’idée qu’il se fasse plaisir en me regardant.

La sensation mélangée à son parfum est si forte que je jouis à fond en gémissant, mon corps tout entier se secoue et me fait presque tomber du lit. En retirant ma main de mon clito, je m’assure d’essuyer un peu de ma laitance sur mon doigt avant de le mettre dans ma bouche.

Je capte à peine le gémissement étranglé qui s’échappe de lui, mais quand je l’entends, je ne peux m’empêcher de gémir. Le fait de savoir qu’il a tout regardé et que ça lui a plu m’excite à nouveau.

Dans mes mouvements, je n’ai pas remarqué que mes oreillers étaient tombés du lit, alors quand je libère mon doigt avec un bruit sec, et que mon bras s’affaisse à côté de ma tête, je sens quelque chose qui ne devrait pas être là.

Je tire le magnifique mouchoir en soie blanc laiteux de dessous ma tête et je l’inspecte. Il est orné d’une magnifique broderie de fil blanc et de ce qui ressemble à un fil d’or qui court sur les bords et forme un motif si complexe que l’on devine immédiatement qu’il a coûté une fortune.

En l’inspectant davantage, je remarque qu’il y a un nom dessus.

Soren.

C’est mon cadeau, son cadeau pour mon vingt-et-unième anniversaire, c’est son nom ! En le portant à mon nez, j’inspire profondément, attirant son odeur autant que possible. Ce mouvement me donna une idée.

En souriant et en éloignant le tissu de mon visage, je me mets à genoux, prenant le petit morceau de soie, le faisant courir de haut en bas sur mon clito.

À sa rapide, mais profonde inspiration, je peux supposer qu’il ne s’attendait pas à cela. Et comme je continue à me frotter contre le tissu, je sens de plus en plus son excitation, ce qui prouve qu’il s’est approché plus que jamais.

Le fait de savoir que je l’ai attiré plus près que jamais fait monter mon excitation à un niveau jamais atteint, qu’entrecoupent des soupirs rapides et profonds.

Lorsque j’atteins finalement mon apogée, pour la deuxième fois ce soir, ma tête se renverse et je gémis son nom vers le ciel « Ohhh, Soren », en jouissant sur son mouchoir. Je m’agenouille là, tremblante pendant un moment, avec ma tête toujours inclinée vers l’arrière avant de la placer au niveau de la fenêtre.

Mon souffle est instantanément coupé quand tout ce que je vois dans la nuit, ce sont deux yeux gris brillant sertis d’un anneau rouge vif qui rutile autour d’eux.

Ses yeux restent fixés sur moi, tandis que je me ressaisis. Lorsque j’ai fini de trembler, je prends le morceau de tissu et le pose sur l’appui de la fenêtre.

« Bonne nuit Soren ! » C’est sorti dans un gémissement essoufflé. Avant de me retourner, toujours entièrement nue, et de me mettre au lit.

Il ne fallut pas longtemps pour qu’il attire à nouveau mon attention « tu joues à un jeu très dangereux, ma petite Lux », sa voix est rauque et si profonde. Il est clair qu’il est toujours perdu dans la luxure causée par ce que je viens de faire et de lui montrer.

En gloussant, je me suis de nouveau assise en regardant par la fenêtre. Je ne peux plus voir ses yeux, mais ça n’empêche pas mon commentaire, je sais qu’il l’entend. « Oh bébé, mais ce sont les meilleurs jeux ! »

Je m’évanouis dans le néant et me recouche dans mon lit, prête à m’endormir avant que le son magnifique de son rire ne s’empare de l’obscurité.

« Ils le sont Lux, ils le sont… »

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