Derrière le Masque

ROXANNE

« Oh putain, Roxanne ! » grogne Joe, tandis que je le lèche et le suce avec ferveur.

« Tu es si… Serrée. Putain ! », gémit John en commençant à accélérer le rythme.

Mon corps est à leur disposition pour qu'ils en fassent ce qu'ils veulent, car je suis en proie à un plaisir torride.

Mon esprit est dans un brouillard de sensations, essayant d'assimiler tout ce qui se passe dans cette pièce sombre, avec ces deux étrangers.

Je sens la pression monter à nouveau en moi lorsque John commence à frotter mon clito avec son pouce et s'enfonce en moi encore et encore, de plus en plus profondément et de plus en plus fort.

Je commence à gémir bruyamment en sentant l'orgasme qui menace de m'envahir, et j'entends Joe aspirer une bouffée d'air.

Rapidement, il se retire de ma bouche et se dirige vers ma poitrine, où il jouit sur mes seins, mais cela ne me dérange pas du tout. En fait, cela m'excite encore plus, si c'est possible.

« Oh merde », murmure-t-il. « Désolé, bébé », dit-il avec un sourire narquois.

Il se penche et commence à m'embrasser, juste au moment où je sens mon orgasme atteindre son paroxysme. Mon dos se décolle du canapé et un frisson intense parcourt mon corps, de ma tête à la pointe de mes orteils.

« Oh, putain de... », gémis-je bruyamment au moment où John se crispe et se jette sur moi à plusieurs reprises, trouvant sa propre libération.

Lorsque les spasmes s'estompent, John se retire lentement et se laisse tomber sur le canapé à mes pieds, haletant.

L'une de mes jambes est drapée sur le dossier du canapé, et l'autre est posée sur le sol. Je suis pratiquement écartelée jusqu'à ce que John ramène mes jambes sur ses genoux en me souriant.

Joe se lève et s'éloigne un instant, puis revient avec une serviette. Il se penche sur moi et nettoie le sperme sur ma poitrine.

Il jette la serviette, remet son boxer et s'assoit par terre, près de ma tête.

« C'était... intéressant », dis-je lorsque ma respiration redevient enfin normale.

Joe glousse légèrement. « Intéressant ? » demande-t-il.

« Je n'avais jamais fait ça avant », murmuré-je. C'est vrai que je n'avais jamais fait ça. C'était de la folie.

« Mais ça t’a plu ? » demande John, une pointe d'inquiétude dans la voix.

Je me déplace, je retire mes jambes de ses genoux et je m'assois, croisant les jambes, et il se décale aussi pour s'asseoir près de moi.

« Oui, j'ai apprécié. Je suis juste un peu surprise d'avoir fait ça », dis-je en cherchant mes sous-vêtements, mais il est difficile d’y voir avec ce faible éclairage.

Joe lève la main, mon string sur son doigt, et je le lui prends.

« Le regrettes-tu ? » poursuit John.

« Non, pas du tout. C'était amusant. Fou, mais amusant. » Je glousse.

Je me lève et je remets mon string, puis je cherche mon soutien-gorge. Je le trouve et l'enfile.

« Pourquoi te rhabilles-tu ? J'espérais un autre round », se plaint Joe.

« Il faut vraiment que je retourne sur le terrain », lui dis-je.

Je ne veux même pas penser à l'inquiétude de Casey si elle est déjà là.

« Tu en as déjà fini avec nous ? » me taquine John en secouant la tête.

Je ne peux m'empêcher de rire.

« Je suppose qu'il s'agissait d'un événement unique, et vu la nature anonyme de cette fête, il n'en sera probablement pas autrement.

Je n'ai pas l'impression que vous êtes du genre 'je t’appelle demain'. Je sais que c'était une occasion unique, et ça me va. »

Je ne sais pas ce qui me pousse à dire tout cela, mais je veux garder une partie de mon pouvoir dans cette situation.

John et Joe échangent un regard, puis me dévisagent, des expressions de surprise sur leurs visages.

Je me penche, ramasse le boxer sur le sol et le lance à John, qui l’attrape facilement.

« En fait, je suis un peu déçu que ce soit fini », dit John de manière inattendue. « J'aimerais bien pouvoir te baiser toute la nuit », termine-t-il, un lent sourire se dessinant sur son visage.

« Oh, comme c'est gentil de dire ça. » Je ris sarcastiquement à ses paroles charmantes.

« Je pourrais même envisager d'enlever mon masque et de te révéler ma véritable identité », dit John sérieusement.

« Sérieusement, John ? Tu es sûr que c'est une bonne idée ? » Joe prend la parole depuis sa place sur le sol.

Je fronce les sourcils en le regardant, et il relève les yeux vers moi.

« S'il le fait, alors je voudrai le faire, et nous deviendrons jaloux, à nous battre pour ton affection. Ce n'est pas mieux comme ça ? » Joe sourit, et je peux maintenant voir qu'il plaisante.

Bon, ça suffit. Il faut que je revienne dans le monde réel. Je me dirige vers ma robe et l'enfile avec précaution. John est derrière moi et referme la fermeture éclair.

« Sérieusement », murmure-t-il contre mon oreille, « je crois que j'ai besoin de te revoir. Puis-je avoir ton numéro ? »

Je me tourne lentement vers lui.

Ai-je envie de le revoir ? Je veux dire, c'était incroyablement sexy, mais est-ce que j'ai envie de sortir avec le gars qui vient de me partager avec son ami ? Où peut-on aller à partir de là ?

« Allez, Roxanne », me dit-il, « la prochaine fois, il n'y aura que toi et moi. » Il passe un doigt sur ma clavicule, me faisant frissonner.

« Comment saurais-je que c'est toi ? »

Je sens que je commence à trembler un peu. Je ne connais même pas son vrai nom.

« Tu le sauras », dit-il simplement.

Je soupire et renonce. « Tu as un stylo ? » demandé-je, et il sourit triomphalement.

« Qui utilise encore ce genre de choses ? » Joe prend la parole derrière nous, l'air presque énervé.

John jette un coup d'œil sur le sol et lève un doigt vers moi, me demandant d'attendre un moment. Il trouve son pantalon et en sort un téléphone portable.

« D'accord, quel est ton numéro ? » demande-t-il, prêt à taper.

Je lui prends le téléphone et je le tape rapidement, puis je le lui rends.

« Tu n’es pas obligé de l'utiliser », lui dis-je.

« Crois-moi, je l'utiliserai. » Il sourit.

Joe grogne et se lève du sol pour se rhabiller.

« Qu'est-ce qu'il y a ? » lui demande John, l'air amusé par son ton irritable.

« Je me sens exclu », répond Joe en se tournant vers moi. « Je ne t’intéresse pas, hein ? » demande-t-il en enfilant son pantalon et en commençant à boutonner sa chemise.

« Heu... » Je ne sais pas quoi lui répondre. Il est magnifique, mais je pense que je suis plus intéressée par John.

« Détends-toi, Rox. » Il rit soudainement. « Je plaisante. »

« Tu es un connard. » John se moque de lui et Joe hausse les épaules.

« Bon, il faut vraiment que j'y aille », dis-je en ramassant ma pochette sur la table, puis je réalise que j'ai besoin d'un miroir pour vérifier mon apparence.

Je ne veux pas retourner dehors avec l'air de quelqu'un qui vient de se faire baiser.

« Il y a un miroir ici ? » Je ne pose la question à personne en particulier.

« Il y a une salle de bains là-bas. » Joe me montre le coin le plus éloigné, près du bar.

« Merci », réponds-je en me réfugiant rapidement dans la salle de bains.

Je me glisse à l'intérieur et il me faut une seconde pour que mes yeux s'adaptent à la lumière plus vive. En me regardant dans le miroir, je suis surprise de constater qu'il n'y a pas un seul cheveu qui ne soit pas à sa place.

Mon masque est toujours bien fixé sur mon visage légèrement rougi. Tout ce dont j'ai besoin, c'est d'une nouvelle couche de gloss. J'ouvre ma pochette et trouve mon tube de gloss pêche que je passe sur mes lèvres désormais endolories.

Mon téléphone vibre lorsque je repose le tube. Je le sors et fixe l'écran.

Casey, horreur ! Elle a appelé trois fois. Je vérifie l'heure et il n'est que 22h30. Je suis arrivée à 20h. Il s'est passé beaucoup de choses en moins de deux heures et demie.

Je ne pense pas que je lui en parlerai. Je pense que cette nuit va rester mon secret personnel. Je reçois un nouveau message de Casey et je le consulte rapidement.

Je tape rapidement un message et je dois mentir un peu.

Elle répond immédiatement.

Je range mon téléphone et je quitte la salle de bains. Quand je sors, les deux hommes sont de nouveau habillés.

Quand je m'approche d'eux, John me tend un verre de vin frais, et je le prends avec reconnaissance, un dernier verre du meilleur vin du monde avant qu'il ne disparaisse à jamais.

« Merci, c'est vraiment délicieux », lui dis-je en le prenant. « Eh bien, les garçons, c'était vraiment incroyable, mais je dois y aller. »

Je me dirige vers la porte, heureuse de partir la première, selon mes propres termes.

« Passe une bonne nuit, Roxanne. » Je me retourne pour regarder John, qui lève son verre et sourit. « J'espère qu'on se reverra bientôt. »

« Bonne nuit, femme sexy. Je ne t’oublierai jamais. » Joe sourit chaleureusement et lève lui aussi son verre.

Je leur rends la pareille en levant mon verre et j'ouvre la porte. Je suis surprise de voir que le grand Walt monte toujours la garde de l'autre côté. Il s'écarte pour me laisser passer.

« Passez une bonne soirée, mademoiselle », me dit-il d'une voix extrêmement grave.

Alors que je me retire dans le couloir sombre, je jette par réflexe un coup d'œil par une porte ouverte, et je vois ce qui ressemble à une chambre, décorée dans le même thème que le reste de la fête.

Dans cette chambre, il y a un homme allongé sur le lit et deux femmes à côté de lui, en train de s'embrasser. Quel genre de fête est-ce vraiment ?

Je détourne rapidement le regard. J'arrive enfin à la porte qui donne sur la fête et je l'ouvre.

Là encore, le portier monte la garde de l'autre côté, et s'écarte lui aussi pour me laisser passer.

Je retourne dans la salle de bal. J'ai l'impression que je l’ai quittée il y a une éternité.

Tout semble beaucoup plus intense, comme si chaque nerf de mon corps était en état d'alerte.

Je peux sentir le martèlement des basses se répercuter sur le sol. La lumière des bougies rebondit sur les murs, et tout le monde festoie comme il se doit.

Je me fraye un chemin parmi les gens et me dirige vers le grand bar où toute cette nuit a commencé.

Je reste là, à siroter mon vin et à regarder autour de moi, essayant de repérer Casey, mais personne. Puis quelqu'un me tape sur l'épaule.

Je me retourne et, malgré son masque, je reconnais tout de suite Casey. Ses cheveux bruns sont fraîchement coupés et lissés en un carré asymétrique.

Elle a mis son habituel rouge à lèvres rouge que j'aimerais pouvoir porter aussi bien qu’elle, et son corps athlétique d'un mètre cinquante est parfaitement mis en valeur par une longue robe blanche moulante de type sirène.

« Roxie ! Je suis ravie de te voir. » Elle me serre fort dans ses bras.

Tant mieux, elle n'a pas l'air fâchée contre moi.

« Je m'excuse. »

« Ce n'est pas grave. J'étais en retard, la file d’attente était terrible.

Ils ne laissent entrer qu'une personne ou un couple à la fois. » Elle montre son masque.

C'est de la dentelle blanche sur du satin blanc, avec trois plumes rouges qui dépassent.

« Oui, je suppose qu'ils ne veulent pas que les autres voient qui reçoit quel masque. Pour préserver l'anonymat », lui dis-je. « Comment trouves-tu les règles ? » dis-je en riant.

« Ouais, pas de nom de famille, ne pas enlever le masque, et toutes ces conneries. C'est assez amusant, je suppose. » Elle fait signe au barman.

« Oui, très amusant. » Je souris, sentant mon visage s'échauffer. Si seulement elle savait à quel point ça peut l’être. « Alors, où est ton petit ami ? » demandé-je en réalisant qu'elle est seule.

« Il n'est pas encore là. Je lui ai envoyé un message il y a une minute. Il a dit qu'il arrivait dans un moment », me dit-elle alors que le barman fait glisser un martini sur le comptoir vers elle.

« J'adore l'open bar », dit Casey en buvant une petite gorgée de son verre. « Et c'est le meilleur martini que j'ai jamais bu. »

J'ajoute que le vin est très bon aussi.

« Prenons nos boissons et trouvons un endroit où nous asseoir », suggère Casey.

Nous nous dirigeons donc vers l'une des tables libres et nous nous asseyons.

« Pendant que nous sommes seules, parle-moi de ton nouveau petit ami », commencé-je.

« Je l'ai rencontré il y a environ trois semaines à la salle de sport. Oh mon Dieu, Roxie, attends de le voir. Il est tellement sexy. Il s'appelle Lucas, et il est tellement amusant.

Il m'emmène toujours dans des restaurants et des bars très sympas... Et le sexe, c'est phénoménal », s'extasie-t-elle.

« Ouah ! Eh bien, il est évident qu'il est amusant, puisqu'il nous a donné des billets pour ça. » Je fais un geste pour désigner la salle.

« Oui, c'est assez fou comme soirée. Tu as remarqué que tout le monde ici est sexy ? » s'esclaffe-t-elle.

« Je suppose qu'on doit correspondre aux critères puisqu'on est là aussi. » Je souris en secouant la tête.

« Ça aurait été très embarrassant si on avait été refusées, hein ? » acquiesce-t-elle.

« Nous n'aurions jamais su pourquoi, mais maintenant nous le savons. » Je ris, et Casey rit de son rire d’enfant.

Casey est ma meilleure amie depuis le lycée. Nous avons toujours eu le déclic et nous nous sommes toujours comprises. Nous sommes ensemble contre vents et marées, et je ne sais pas ce que je ferais sans elle.

« Je suis si contente que tu sois là, Roxie. Cela n'aurait pas été aussi amusant sans toi. » Elle se penche vers moi et enroule ses bras autour de mon cou dans une longue étreinte.

« Case, combien de martinis as-tu bus ? » m'esclaffé-je.

Je devine toujours quand elle a bu quelques verres. Elle devient toujours très affectueuse.

« Seulement trois. » Elle sourit.

« D'accord, mais ces trucs sont pratiquement de l'alcool pur, alors c'est beaucoup », rétorqué-je.

« Oui, et toi, combien de verres de ce vin as-tu bus ? », demande-t-elle.

Je repense au premier verre que j'ai bu en arrivant, à celui que j'ai vidé d’un trait à l'arrière pour me donner du courage, puis à celui d’après cela, et enfin à celui que je tiens dans ma main maintenant.

« C'est le quatrième », réponds-je finalement.

« Tu vois, tu en as bu beaucoup aussi. Je suis surprise que tu sois si stable. Surtout vu la hauteur de ces chaussures. » Elle désigne mes pieds.

Elle poursuit : « Heureusement, je ne porte que des talons modestes de 14 cm. » Elle sort son pied pour me montrer ses jolis escarpins rouges à bouts pointus.

« Modestes ? Les miens ne mesurent qu'un centimètre de plus que les tiens. Si on ne fait pas attention, il va falloir qu'on nous porte pour sortir d'ici », dis-je en la taquinant.

J'ai envie de lui raconter ce qu’il s'est passé, mais je ne peux pas me résoudre à le faire.

C'est tellement privé, mais en même temps, c'est la chose la plus folle qui me soit jamais arrivée, et nous partageons tout l'une avec l'autre, de nos histoires d’amour à nos vies sexuelles.

Je suis partagée entre le fait qu'elle puisse trouver ça très stupide ou très excitant. Je décide donc de lui raconter quelque chose d'un peu plus innocent, qu'elle trouvera excitant.

« J'ai rencontré Spence Manfredi ce soir », lui dis-je. Elle manque de recracher son verre.

« Il est là ? Il est ici ? » Elle remue sur son siège, regardant autour d'elle avec excitation.

Cela fait des années qu'elle a un petit béguin pour lui.

« Tu ne le trouveras pas ici. C'est à ça que ça sert. » Je désigne mon masque.

« Alors, comment c'était ? Il était sympa ? Il est plus beau en vrai ? » demande-t-elle avec étonnement.

« Il était plus gentil que ce à quoi je m'attendais. Il semblait vraiment beau, mais je ne pouvais voir que son sourire. Le reste de son visage était caché », lui dis-je.

« Mon Dieu, il a un si beau sourire », s'extasie-t-elle.

« Oui, c'est vrai. Mais il est tellement intimidant. C'est comme si je pouvais sentir le pouvoir qui se dégageait de lui. C'était palpable. »

« C’est le fait de posséder des milliards de dollars », soupire-t-elle. « Alors, si son visage était couvert, comment as-tu su que c'était lui ? »

Oh, merde ! Je n'ai pas vraiment envie de lui parler de l'arrière-salle privée. Cela pourrait soulever trop de questions.

« Je discutais avec un couple quand il est arrivé et s'est présenté. Il utilise son vrai nom », lui dis-je en me sentant coupable de lui mentir.

« C'est sa fête, après tout. Je suppose qu'il se fiche que les gens sachent si c'est lui ou non » acquiesce-t-elle.

« Oui, je suppose. » Je hausse les épaules et j'en reste là.

J'entends le téléphone de Casey sonner et elle le sort rapidement de son petit sac en cuir rouge.

« C'est Lucas ! » s'exclame-t-elle en lisant le message.

« Il sera là dans une minute, avec son ami Seth. » Elle fronce les sourcils en me regardant.

« Tu sais que je déteste vraiment qu’on m’arrange des rencards, Casey. » Je fronce les sourcils en retour.

Mais après ce que j'ai fait ce soir, plus rien ni personne ne m’impressionne.

« Oh, allez, peut-être qu'il sera sexy, et que tu craqueras pour lui. Ça fait combien de temps que tu n’as rien fait avec un homme, d'ailleurs ? »

Il y a une demi-heure, environ ? Mais je ne peux pas lui dire ça.

« Ça fait un moment », dis-je en mentant.

« Ouais, alors allez, Roxie, profite un peu de la vie. » Elle me donne un coup dans l'épaule.

Crois-moi, Casey, j'ai assez vécu pour nous deux ce soir. Rien que d'y penser, mon visage s'échauffe et mes paumes transpirent. Je ressens une tension en bas.

Le téléphone de Casey commence à sonner et elle répond rapidement.

« Nous sommes à la table près du bar, sur le côté droit. Je porte une robe blanche », dit-elle au téléphone, et elle se lève, regardant autour d'elle, dans l'expectative.

Puis elle referme son téléphone. Je reste assise et regarde autour de moi dans la direction opposée à celle vers laquelle Casey se dirige.

« Roxie », annonce-t-elle bruyamment derrière moi, « j'aimerais te présenter mon petit ami, Lucas. »

Je me lève et me retourne pour saluer ce fameux Lucas.

C'est alors que j'ai l'impression d'être percutée par un camion. Putain de merde ! Non ! Il doit s'agir d'une blague cruelle ! Devant moi, son bras autour de ma meilleure amie, se tient John.