Cela fait un moment qu'Emily n'a pas baisé. Et sa dernière relation ? Elle s'en souvient à peine, c'était il y a si longtemps. Mais cela signifie qu'elle est prête pour une aventure excitante ! Emily est sur le point de rencontrer celui dont le contact va l'enflammer.
Classification par âge : 18+
Chapitre 1
Chapitre unChapitre 2
Chapitre deuxChapitre 3
Chapitre troisChapitre 4
Chapitre quatreEmily
Je me jette sur le lit et regarde le plafond.
Merde. Qu'est-ce qui cloche chez moi ?
Je touche mes tétons durcis, je ne comprends pas pourquoi je me sens si excitée.
Non mais sérieusement. Arrête de penser. Arrête de te toucher. Arrête !
J'étais à la plage.
Nicole m'avait suppliée de l'accompagner, et je n'ai jamais su dire non à ma meilleure amie. Rien ne l'arrête jamais dans ses plans de toute façon, pas même le fait que j’avais rendez-vous avec mon patron aujourd'hui.
Une fois arrivées à la plage, Nicole a jeté son sac sur le sable et a enlevé son débardeur rose juste avant de retirer sa minijupe blanche.
"Qu'est-ce que tu attends ? Allons-nous baigner !" Nicole a dit avec impatience et a commencé à retirer ma robe bustier.
Elle sait que je manque un peu d'assurance quand il s'agit de mon corps. Peu importe le nombre de fois où l’on me dit que je suis belle. J'ai toujours l'impression que quelqu'un voit mes défauts et prend des notes.
Cellulite ? Ok.
Des seins qui pourraient être plus gros ? Double ok.
Une silhouette en forme X ? ~Article non disponible.~
Pouah. Roulement d'yeux ? Ok.
J'ai 29 ans, putain, et j'ai toujours des problèmes avec mon corps. Je m’aime, ne te méprend pas. C'est juste que certains jours, je n'aime pas ce que je vois dans le miroir, tu comprends ?
« Oh, tais-toi ! Tu es magnifique ! Je tuerais pour avoir ces jambes ! » Nicole a croisé les bras pendant une seconde et a souri. Elle a pris mon visage dans ses mains et m'a regardé droit dans le vert de mes yeux.
« Est-ce que je dois te gifler pour te remettre les idées en place ? »
« Je te déteste. » J'ai souri.
« Seulement parce que j'ai raison » Yep. Personne ne me connaît mieux que mon amie d'enfance Nicole.
« Alex vient de m'envoyer un message. » J'ai changé de sujet en remettant mon téléphone dans mon sac. « Il sera là dans une heure. J'ai une réunion avec mon patron dans quelques heures, alors ça te va si je pars quand il arrive ? »
Nicole a roulé des yeux. "Pourquoi as-tu besoin de voir ton patron ? D’habitude il appelle non ? »
« Je suppose que la villa Pascoal va être louée pour le mois. Peut-être qu'il doit me donner des détails sur les besoins des locataires. »
J'ai ce que la plupart pensent être le travail le plus bizarre. Même moi, je ne peux pas vraiment l'expliquer. Je suis plus ou moins une hôtesse d'hôtel, sauf que ce n'est pas un hôtel. C'est un ensemble de maisons et de villas.
Mon patron, M. Torres, un avocat retraité de 78 ans, possède des dizaines de maisons et de villas qu'il loue de temps en temps.
Il gagne de l'argent sans bouger le petit doigt. Du moins c’est ce que les gens pensent.
Mon travail consiste à faire tout ce qui est nécessaire pour maintenir le domaine en bon état pour les locataires et leur fournir tout ce dont ils ont besoin pour se sentir chez eux.
J'ai ce travail depuis cinq ans maintenant et je vois rarement M. Torres en personne. Je sais qu'il me fait confiance, et nous ne nous parlons généralement qu'au téléphone avant l'arrivée de nouveaux locataires.
« Ça veut dire qu'Alex me ramène à la maison ? Merde, Em, tu sais ce que cette Colorado Z71 me fait ! »
J'ai souri parce que je savais qu'elle ne parlait pas du camion. « Ouais, tu t'es assurée que je le sache ! Tu me remercieras plus tard, une fois que tu auras assouvi les besoins de ta libido ! »
Yep. Elle me remerciera plus tard, et elle me racontera certainement toutes les fois où Alex l'a baisée dans ce camion. Ugh. J'ai besoin d'un plan cul comme Alex.
Sans réfléchir à deux fois, Nicole a sauté dans l'eau. J'ai continué à marcher le long du rivage, frissonnant chaque fois qu'une vague frappait mes chevilles.
« C'est tellement bon, Em ! »
L'énergie positive de Nicole était si contagieuse que j'ai pris une profonde inspiration, fermé les yeux et plongé dans l'eau.
Putain. C'est glacé, putain. Tu es une putain de menteuse, Nicole.
Alors que je remontais pour respirer, j'ai senti mon visage heurter brusquement quelque chose de dur. J'ai placé mes mains en avant pour que ma poitrine ne le heurte pas aussi, et j'ai réalisé que mes paumes étaient contre une poitrine nue et tatouée.
Est-ce que je viens de gémir ?
Je ne savais pas combien de temps ça a duré, mais je regardais simplement, mes mains toujours sur ces pectoraux durs et tatoués, surpris de la douceur de cette peau et sentant la chaleur de mes mains.
Putain de merde ! Mon vagin vient de se dégeler !
Mes mains ont commencé à glisser vers le bas, et mes yeux ont capturé chaque centimètre de cette peau bronzée jusqu'à ce que je sente que ma taille était tenue, et tout mon corps a rapidement été tiré vers le haut et jeté contre une vague.
Qu'est-ce que...?
Perdant mon équilibre en essayant de me redresser, j'ai levé les yeux.
Cet homme magnifique vient de me pousser ?
« Ce n'était pas nécessaire ! » J'avais l'air énervé parce que je l'étais, même si l'homme qui se tenait devant moi était probablement l'homme le plus sexy que j'aie jamais approché.
Le bleu de ses yeux correspondait à la couleur du ciel. Ses cheveux brun foncé les faisaient ressortir encore plus.
Doux Jésus ! Ce que ces lèvres pourraient me faire ! Mmmm... Merde.
L'idée qu'il m'ait repoussée parce qu'il n'était visiblement pas intéressé m'a traversé l'esprit. Alors, j'ai instinctivement attaqué sans montrer la moindre gêne.
Mécanisme de défense : Activé.
« Je suis tout à fait capable de m'éloigner, merci beaucoup ! Pas besoin de me pousser ! »
Trou du cul. Un trou du cul sexy comme jamais. Ugh.
Il a fermé sa bouche aussi vite qu'il l'a ouverte. Je pouvais voir sa pomme d'Adam monter et descendre alors qu'il levait sa main droite pour coiffer ses cheveux en arrière.
Arrête de regarder, Emily. Arrête. De regarder.
Il n'avait pas l'air de se soucier de ce que je venais de dire et se contentait de me regarder tandis que je fronçais les sourcils et me retournais pour regagner la rive.
« Qu'est-ce qu’il vient de se passer ? » Nicole était encore une fois romantique, le genre romantique pervers – Il faut la connaitre pour le savoir.
« Est-ce qu'il t'a demandé ton numéro ? Il t'a donné "son" numéro ? C'est quoi son nom ? A quel point ces abdos sont durs ? »
Nicole était tout sourire, et je suis sûre qu'elle le regardait, le jaugeait, et ensuite me regardait.
« Nic ! S'il te plaît ! » Je suis retournée vers ma serviette, et Nicole ne pouvait pas laisser passer ça.
« Ça fait trop longtemps, Em. Si tu ne te donnes pas la peine de rencontrer un mec, même si c'est juste pour seulement t'amuser, je serai obligée de prendre les choses en main pour t'aider. »
« Nic. C'était embarrassant, ok ? » Je m'allonge sur la serviette. « C'était un accident, et on a à peine parlé. En fait, il ne l'a pas fait. Pas du tout. »
Il n'a pas dit un mot. Pas un seul. Suis-je si peu attirante ?
Trou du cul.
Dès que j'ai fermé les yeux, j'ai senti mon corps être pressé contre la serviette.
« Alex ! C'est quoi ce bordel ? »
Après avoir embrassé mon front, Alex s'est levé d'un bond et a répété cette attaque sur Nicole. Chaque fois que je les vois ensemble, je ne peux m'empêcher de souhaiter qu'ils soient plus que des sexfriends.
Dieu sait que j'ai essayé de les convaincre de se mettre ensemble !
Je connais Alex depuis que je vis ici. C'est le premier gars que j'ai rencontré ici, et même si j'avais d'abord envisagé de sortir avec lui, j'ai réalisé que nous serions mieux en tant que meilleurs amis.
Soyons honnêtes. Ce n'était pas facile. Le fait qu'il ait les yeux bleus, les cheveux blonds sablé, qu'il soit musclé, qu'il fasse 1,80 m et qu'il ait une personnalité décontractée m'a définitivement mis le doute.
Il s'avère que ce n'est pas parce qu'un mec est super sexy qu'il est ton type. Enfin c’est ce qu’on dit.
Donc c'est Alex. Mon ami pas-mon-style-mais-sexy-à-mourir.
« Je vous ai eu des invitations pour la soirée mascarade en noir et blanc ! » Il nous a souri à tous les deux et a fait un clin d'œil à Nicole.
Bien sûr, il l'a fait. C'est le propriétaire de cette foutue boîte de nuit...
« Et toi », Nicole m’a examinée, "tu vas t'envoyer en l'air ce soir !"
Soupir.
« Ça fait si longtemps, hein ? » Alex a dit en riant et en me regardant.
« Taisez-vous, vous deux. » Ils ont raison. Ça fait trop longtemps, putain. « Je dois retrouver mon patron dans une heure, alors je vous laisse. »
« Soyez prêtes à 21 heures ! » Alex a dit en portant Nicole comme une mariée et en marchant vers l'eau.
« Je serai chez toi plus tôt pour qu'on puisse se préparer ensemble ! » Nicole a crié juste avant d'être jetée dans l'eau avec ses bras toujours autour du cou d'Alex.
J'adore ces deux-là.
Alors, oui... Je suis là, à regarder ce foutu plafond, à toucher un téton avec ma main gauche et à faire descendre lentement ma main droite sur mon ventre, sous l'ourlet de mon bikini.
Pourquoi je n'arrive pas à me sortir ce type de la tête ? Pourquoi fallait-il que je touche son putain de torse exquis ?
Pourquoi ne m'a-t-il pas simplement attrapée et embrassée comme si j'étais la dernière femme sur Terre ?
Libido 1- Cerveau 0
Pouah... J'ai besoin d'une douche. C'est ce dont j'ai besoin. Je ~n'ai~ pas besoin de fantasmer sur un gars qui n'a montré aucun intérêt pour moi et qui m'a littéralement, ~littéralement~, jetée comme un frisbee indésirable !
Libido 1-Cerveau 1
Nicole a raison. J'ai vraiment besoin de m'envoyer en l'air. Je ne me souviens même pas de la dernière fois que c'est arrivé. Et je ne parle pas d'une relation. Non.
C'était l’année avant que j'emménage ici il y a cinq ans. Depuis, je suis tout à fait d'accord pour avoir quelques rencards et avoir des relations sexuelles occasionnelles pendant un certain temps. Non pas que ça arrive souvent.
Enfin... Deux gars en cinq ans, pour être exacte.
Je me souviens du dernier, cependant. James. Il me faisait autant de fois que j'en avais besoin. Enfin, peut-être un peu plus que ça, en fait. Putain, cette sensation me manque.
Putain. J'ai tellement besoin de faire l'amour.
Libido 2 - Cerveau 1
Merde.
Liam
Je luttais pour garder ma taille dans l'eau. Je voulais me rapprocher, mais il n'y avait aucune chance que mon érection s’en aille de sitôt.
On pourrait penser que l'eau glacée empêcherait ta bite de durcir autant. Putain.
Ma respiration s’écourtait. Elle avait ses mains humides sur moi, et quand je les ai senties descendre, c'était si bon.
Putain, c'était si bon.
Pendant une seconde, j'ai oublié où j'étais et j'ai imaginé qu'elle baissait ses bras et tenait ma queue.
J'ai imaginé tirer ses jambes autour de ma taille, ma main attrapant ses joues rondes, mes doigts se rapprochant de plus en plus de son ouverture humide.
Tellement. Bon. Merde.
J’ai effacé cette image en un clin d'œil. Elle vient de dire quelque chose, mais j'avais l'esprit trop enfoncé dans le caniveau pour écouter sa voix.
Pourquoi est-ce qu'elle fronce les sourcils, putain ?
Je l'ai regardée sortir de l'eau. C'était comme si elle marchait au ralenti. Sa main a atteint ses cheveux bouclés marron clair par-dessus son épaule gauche, jusqu'à sa poitrine.
Elle a séché ses cheveux, et j'ai serré les poings.
Oh la vache.
Tout ce que je voyais, c'était des gouttes d'eau tombant sur le haut de son bikini, glissant le long de sa poitrine habillée, et j'imaginais ma langue suçant chaque goutte en léchant son téton. Goutte par goutte.
Non. Reste concentré. Je suis ici pour le travail. C'est ça. Concentre-toi.
Un. Sacré. Suçon.
Putain. J'ai besoin d'un verre.